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'[

~+

A.

FF

~u'a

fe faire kntir;

la

traofpiratioo eft

fi

forte qu'elle

l'eut

~tre

fuivie de la défail)ance

&

meme de la mar!.

)Ja .colere fufpend ou

~ugmenre

tOUS les mouvemens,

fur-tOut la circulation du f<lng; ce qui rend )e corps

eh. ud, rouge, tremblan!, é.1e... or il eH évident que

ces fymptomes feront plus ou moins violens, felon la

.difpoli ti~ln

des parties

&

le méchanifme du corps . Le

méchalllfme

tfl

raremem tel que la Iibené de l'ame en

foit fufpendue

a

1

'occafioll des impreffions . MaÍ> on ne

pcut domer que cela n'arrive quelquefois : c'ell dans

le méch.nifme du coeps qu'il faut cherclier la caufe de

la difitrence de fenfibiliré dans différens hommes,

a

l'oc·

.cafion du

m~me

objet. Nous reaemblons en cela

i

des

inOrumens de mUlique dOn! les cardes font diverfement

.tendues; les objets extérieurs fom la fonélion d'archets

lur ces cordes,

&

nous rendons touS des fons plus ou

m oins aigus . Une piquúre d'épingle fait jeuer des cris

il

une femme mollcment élevée; un coup de bhon

I ompt la Jamoe

a

Epiélete fans prefque l' émouvoir .

N otre conOitution, notre éducation, nos principes, nos

fyO emcs, nos préjugés, tout modifie nos

4ff.llio""

&

l es mouvemens du corps qui en fOn! les fu ites. L e

.commencement de

I'affellion

pem

~tre

fi vif, que la

L o; qui le qualifie de premier mouvement, en traite les

effets comme des aéle. non libres. Mais

iJ

eO évident

par ce qui précede, que le premier mouvement eil plus

.ou moins durable, fel '", la difierence des conilitutiolls,

&

d'une infinité d'autres circontlances. Soyons donc

bien réfervé

a

juger les aélions occal;onnées par les

paffi ons "iolentes.

11

vaut mieux etre trop indulgem que

trop Ci:vere; Cuppofer de la foible(fe dans les "ommes

qlle de la méchancelé,

&

pouvoir rapporter fa circon–

fpeélion au premier de ces femimens plÓlÓt qu'au fe–

cond; on a pitié des foibles; OJ) déteOe les méchans,

&

il me femble que I'érat de la commifération eO pr':–

férable

a

celui de la haine.

AFFECTI ON

,en Med« ine ,

fignifie

I:l

m~mc

cho!e que

ma/adie.

Dan;

ce fens , on appelle une maladie hyOé–

rique

une ,,(fellion hyjflri'fu"

une maladie mélancholi–

que ou hypochondriaque,

une tiffellion ml/ancho/i'fue

ou

hypoehondria'fue.

Poye~

H VSTÉI1. IQUE, MÉLANCHOLt–

QUE ,é.1e.

(N)

A

F

~

E'R E N

T, adj.

term. de P rati'fue,

qui n'eO

ufieé qu'au féminin avec le mor

part: la part aff/renu

dans une fucceffion eO celle qui appartiem

&

revient de

droit

a

chacun des cohériricrs.

(G)

!\

F F

E

R M

E

R, v. aél.

term. de Prqti'fue,

qui fi–

gOlfie prendre ou donner, mais plus fouVell t donner

1t

ferme une rerre, m¿rairie ,

Oll

:lurre domaine, moyen–

Ílant cenain prix ou redevance que le preneur

0 11'

fer–

m ier s'oblige de payer annnellemem .

Voyez

FERME.

(H )

A F F E R M (R

la boruh. d',m cheval

,

y. aél:. (

M ,,–

n /ge

.)

ou

l'

affermir danI la main

&

fftr

In

h",uhes .

c'ell cominuer les

k~ons

qu'on lui a données , pour qU'ií

s'accoíltume

ii

1

'efiet de la bride,

&

ir

avoir les han–

ches ba(fe .

VO)'ez

ASSUI1.E R.

(1/)

A F

F

E R

1 E

M E N T ,

r.

m. (

M arine.)

on fe fert

de ce terme fur l'Océan pour marquer le prix qu'on

paye pour le loüage de quelque vai(feau. Sur la Mé–

dieerranée ,

011

dit

nal;¡¡.me>1t:

i'accord qui fe fait en–

rr

e le propriéraire du navire

&

celui qui charge fes mar–

chandires, s'appelle

contrat

d'

a.ff

~rtement .

AFFERTER, v aél.

(Marine.)

c'eilloüer \ln

vai(fcau fur I'Océan.

(Z )

A F

F

E

R

T

E U R ,

r.

m.

(Marine . )

c'ea

le nom

qu'on donne au ma,,;:hand qui loüe un vai(fean,

&

qui

en paye

.tan~

par mOIS, par voyage, ou par tonnean ,

:lU

prollCléealfe pOur le fret.

L e -Roi défend de donner aucun de fes Mtimens de

p1er

i\

fret, que

I'aff"telir

I~

paye comptant au moins

la

dixieme .partie du fret donr on fera convenu .

(2)

A 1<F E U R A G E, (

terme d. Colltl,mes. P oyez

A FFORAGE, qui eil la méme chofe.

,

A

F F

~ ~ ~

E R,

( Commerce.

)

vieux motde Com–

merce qUI hgl1I fie,

metlre les marchandiJes

&

In

den–

,..ieJ

QIÚ

J'

appar/ene danJ les marchéJ

ti

lJ1J

certain prix

les

'taxer, leJ e{limer. Poyez

AFFORAGE.

( G )

,

A F F l

CHE

S,

f. f. pI.

terme de F alah

fom des

placards que I'Huiffier procédant :\ une fa¡fíe 'réelle eO

obligé d'appofer en cenains endroits lors des criées <lu'ii

fait de quat9rzaine en quatorzaine de l'immeuble faifi •

Voyez

GRlEE, é.1 SAtSIE, RÉELU;' .

Ces

affiehes

doivent contenir auffi-bien que le proces–

verbal de criées, les noms, qual ités,

&

domicilcs du

pourCuivam

&

du

débiteur, la defcription des biens fai–

ti~ .

par

!en~ns

&

abouti(f~ns,

fi

ce

p'eO: que ce foit un

AFF

ficf; auquel cas

iI

fuffit de le defigner par fon princi.

pal manoir , dépendances

&

appartenances.

Elle, doiyem elre marquées aux armes du Ro;,

&

,ron

a

cclles d'aucun atme Seignet¡r,

a

pc;ne de nuHieé,

&

appofées

a

la principale porte de l'Eglife paroiffiale

fur laquelle eil fitué l'immeuble faifi;

ii

celle de

1:1

pa–

roi(fe du débieeur,

&

a aelle de

l~

paroifT:e d¡¡ fiége daos

lequel fe pourCuit la faifie réelLe.

(H)

A FF'I.CHE,

el/ L ibrairie,

en

un placard ou feuillc de

papier qus:

1'00

applique ordinairement au IZoin des mes

pour anlloncer quelque chole avec publicité, comme ju–

gemens rendus, effets

¡¡

vendre, meubles perdus, livres

imprimés nouvellemem ou níimprimés,

é.1c.

T qll!e

affi–

,h.

a

Paris doie etre revetue d'une permilfion du L ieu–

tenam de Police.

11

eO une feuille périodiq'ue que ('on appelle AFFI–

CH ES DE PARIS ; c'cil un alfemblage exaél de toures

les

affieheJ,

on au moins des plus imére(famcs : elle.

renferme les biens de lOute efpece

a

vendre ou

a

loüer,

les eflets perdus ou trouvés ; elle annonce les découver–

tes I]ouvelles, les Cpeélades, les mons, le cours

&

le

change des efiels

commer~ables ,

&

e.

C ene feuille fe

publie régulierement tomes les femaines ,

A F F

J

CHE R,

Y.

a. ell l'aélion d'appliquer une

af~

tiche .

Voyez

AFFICHEUR.

_

AFFrCHEUR, f. m. nom de celui qui faie mé–

tier d'affi cher .

11

eil tenu de favoir Iire

&

écrire,

&

doit eere enregiOré

a

la Chambre Royale

&

Syndicale

des Libraires

&

Imprimeurs , avec indication de fa de.–

meure.

II

fait corps avec les Colporreurs,

&

doit com–

me eux porter au-devant de fon habit une plaque de

cuivre, Cur

laqu~lIe

foit écrit A FFICHEUR .-

11

lui ert

défendu de ricn afficher f.1ns la permillior¡ du Lieure–

nant de Police.

• A F

F I

LE' , adj. (

Agriwlt.)

Les L aboureurs de"

fígnent par ce terme l'état des blés , lorlque les gel':es

du mois de Mars les om fait fouffrir en altéram les tibres

de la fane qui eO: encOre tendre, '

&

qui cefie par cet

accident de prendre fon accroi(fement en longucur

~

eD diametre .

• A

F

F I

LE R ,

Y.

aa.

('Jardirrage .)

c'eil pl2nter

a

la ligne.

P .yez

ALl GNER .

AFFtLER ,

( terme de Tir<ttrs-d'Qr .

)

c'eil diCpofer

l'extrémieé d'un fil d'or

a

pa(fer dans une filiere plus

menue.

V oyez.

TI REUR-D'OR.

.

AFFILER.

(term. 'Cdmmun

a

p'ref'ftte tOI11 les A rtr

O/;

r on life d'outi/s tran,han!

,

&

a

preJ'flte tOI<1 la

otlv riers '1fti les Jont.

)

Ainfi les G raveurs

affilent

leurs

burins; les Couteliers

affile'lt

le\Hs rafoirs, leurs cou.

teaul(, cifeaux

&

lal]cencs ,

Ce terme fe prend en deux feDs fort différens

10.

affiler ,

c'ell dODner

3

un inllrumen( tranchant, rel qu'un

cOll!eau, une lancene,

&c.

la deroiere

ta~on,

en eD–

levam apres qu'il ell poli , cette barbe menue

&

tres–

coupame qui le borde d'un bOll!

a

I'amre, que les ou–

vriers appellenr

morfil :

2

n.

affiler

,

c'eil paaer fUf la

pierre

ii

affiler

un inOmment dqnr le tranchant veur

~tre

réparé, foit qu'il y ait breche, Coit qu'ii force de tra–

vailler

iI

foie ómou(fé, en un mot un trancham qui ne

coupe plus aljez facilemenr.

11 Y

a généralement trois

fones de pierres

a

affiler :

une gro(fe pierre bleue, cou–

leur d'ardoife,

&

qui n'el1 eO qu'un morceau, (iu la–

quelle on 6 te le morfil aux cputeaux quand ils font

neufs,

&

fur laquelle on répar\!

l~urs tranchan~

quand

ils ne coupent plus. Cette

pi~rre

ne fen guere qu'

i

affiler

les inOrumens donr il n'ell pas ntÍceO:lÍre qUe le

tranchant foit extrememcnt fin. Pour les

inlhumeo~

dOD! le trancham nc peue etre trop fio, comme le ra–

foirs, on a UDe autre pierre blanchhre plus tendre

&

d'un ISrain plus fin que la premiere, qui fe erouve en

L orrame: celles-ci fen

ir

deux ufages. L e premier, c'e(t

d'enlever le morfil : le fecond, c'eO en ufaD! peu-á-peu

les graios de I'acier,

ir

rendre le tranchant

plu~

fin

qu'I1

n'a pM l'eltre au fonir de de(fus la poliífoire; aum la

pieree d'ardoife o'3' I-elle pas phlr6r enlevé le modi!

des couteaux

&

des autres inilrumens auxquel elle fert,

que ces inilrumens fOil!

affills.

11

n'en ell. pas de

me–

me du rafoir, ni des autres outils qlli veulem etrc paf–

fés fur la

fecond~

pierre blanche, qu'oll appelle

pierre

raJoir .

L 'ouvrier fait encore 'qller

&

venir

doucemen~

fon rafoir fur cene pierre long-tems apres que le

mor~

til eO emponé.

11 Y

a une troillcme pierre qu'on ap–

pelle

pierre d" Levan.t ,

dom la couleur eil

ordinair~ment d'un verd eres-obfcnr, tre&-Iale,

&

riran! par

ell–

droits fue le blanchaere; fon grain ell fin ,

&

elle

ea

ordinaircmcm tres-dure: ¡nais pour qu'ellc foit bonne,

on veut qu'elle foit tendre. c 'ca

UIlC

trouvaille

po~f

un