AEG
Bfufes, bLtnchAtres, longues de fept
a
huir lignes fur
trois de large. Chaque de ur
efl
un rube de deux li¡¡nes
&
demie de diamerre, kgeremcne c:tn:lclé, velu, Jaune,
rirant fur le verd. " s'évafe :tu-dda d'un pouce de di:t–
merre,
&
fe divife en cinq portions done ..:elle du mi–
lieu a plus d'un pouce de long fur prefqu'amanr de lar–
geur : elle efl rcfteurie ee arrierc ainO que les aut¡es,
&
terminéc en :uc3de ¡¡olhique . S3 couleur eflle laUDe
p~le , doré vers le milieu; le,
~Ulres
porrions fonr plus
é–
troires
&
plus coun es, mais pareillemem )aunes
p~les.
La Heur entiere en oUVerte par derriere,
&
s'articule
avec un piflil pyramidal, cannelé, long de deux Iignes,
verd blanchhre, legeremem velu, garni d'un ti ler cour–
be, Icng de deux pouees,
&
rerminé par un bouton
verd pale . Des environs de I'ou yerrure de la lIeur for–
(em cinc¡ éramines plus counes que le piflil, inégales ,
éourbes, chargécs de fommers long d'une ligne
&
demie,
1:1
chr.rgés d'une pouffiere jaunarre. L es élamines fonr
Goffi de cerre couleur: el les fom velues depuis Iqlr ori–
gine jl1fque vers leur ¡niJieu,
&
tomes les tlr.urs fone
inclinées cnmme cellcs de la fraxinelle. Le pifl il deviene
dans la fuire un fruir d'enviran quirne Iignes de long ,
1i1r
fix
ou fept Iignfs de diaulerre.
1I
ell relevé de cinq
.c6rés , dur, brun
&
poinm .
Jl
s'ouvre de I'une
a
I'au–
tre cxrrémiré en fept ou huit. cndroirs creu fés en gouttie–
res;
ce
¡(outrieres \lum fe rerminer fur un axe qui na–
vede le fruir dota il occupe
le
milieu; cee axe ell can–
l1el~,
&
dWribue I'imérieur du fruie Cl) aurant de loges
qu'i!
y
a de gouu í.eres
ii
I'excérieur.
e'eli ain!i que
M .
T OIUneforl caraélérife ceue pIan–
te ,
don~
les ancicns om connu les propriétés dange–
rcufes. .
• lEGOPHAGE,
(Myth.)
j unon fut ainli [uro
Domméc des ehevres qu'ol1 Iüi facritioit.
jEG
YPTE .
l/oy!Z
E GYPTE.
• lE
L
II
R
U
S,
(M)'lh.)
Dieu des chars.
IJ
ell re–
prérenté dans
!J:s
aJ1[iques Egypliennes , ramór en ehar,
taDll\e en homme
a
rc!re de ehar .
, A ·E
M
O"
A
M,
( Commeree.
)
mefure dont on [e
fert
ii
Amflerdam pour les liquides.
L'
aem
ell de qua–
rre
anker , I'anker de Qeux f1e)mns QU rrente-deux min°
gles ou miogellcs,
&..
l.e mip/ilc revien¡
ií
deux pintes,
J¡1cfilrc de Pans . Si!
aemJ
tone Ul] tOnl1C3U de quarre
barriques de Bordeaux , dom chaque barrique renel
ii
Am–
Jlerdam
dD07~
flekans
&
demi, ce qui faie
ro
nekans le
tonneaQ, ou 800 mingles vin
&
He; ce qui peur reve–
nir
iI
1600
pintes
t
de París;'
&
par
s:onf"qu~m
l'
ael?'
re–
viem
ii
2.50·
ou lÓ!J pintes de Paris .
AEM,
AM
011
AME,
(Col7lm.r«. )
Cerre
IlJefur~
pour les liqueur> qui en en ufage dans prefque tOur\! l' AI–
lemagne , n'en pOur¡allt pas I;¡ mel)le qlje celle d' Am–
Uerdam, quoiqu'elle en purre le
np~n
, ou lJD approcnam;
&
elle n'en: pas
m~me
fem blable da'ls tQutes les yilles
d'.A.lIemagne.
L'amc
communémellt efl de lO "ertel s,
ou de 80 maifes . A Hcydelberg die ell de
12.
verrels,
&.
I~
vertel de 4 ma(fes ,
.Cl!
qui rédlli¡
I'"me
a
48 maf–
k S.
Er
dans le Wi rtemberg i'
",,'le
t ll de
16
yunes,
IX
L'yuoe de
10
malfes , ce qui
f~il
momer
I'a¡n~
JuCqu'¡¡
160
ma(fe .
(G)
• JE
O
N,
(Myt~
)
la premire f'emme créée, dans
le
f¡,fleme
d.csI'béniciens. Elle apprie
3
fes enfans
~
prendrc des fruits pour Icor nourrirure ,
a
ce que dir San–
choni:uhon.
• JE
O R A
O"
G E S T A T ION, (
f{ifl. 4n<. /(y"'–
"a¡¡, ) J7oy!Z
GESTATlON.
• JE
R E
A,
({VIyth . )
D iane
fll~
ainfi furnommée
d'une
~o~tagne
de l'Argolide ou 00 lui rendoi¡
\jO
¡:u)–
te
p~rucuher.
• A E'R
E R,
v.
aél,
( /lr&hit. )
donner de I'qir
a
un
b:irimcnr.
11 a fait pereer
f (J
ga/erie del de"x e"tb pOtlr
{1aérer d,vaneage.
Ce rerme en de peu d'ufag.e;
&
ron
dir plt1t6r
meltre en be!' air.
AÉRER,
( Ch".!!e. )
fe
dir des oifeaux de proie qui
fon
leurs airt ou leurs nids fur les rochers .
AE'R I E N,
:¡dj.
'ffJÍ
cfl
d'(lir
011
'ffli eonfern; r"ir.
J7oya.
A IR.
Les E(feniens qui éraienr che. les Juifs, la feéle la
plu fubrile
&
la plus
r3!fOl~nablc,
tenoiene que I'ame
hUI11:line érait une fubflance
qlriepne. Voy.
ESSENIE:/S .
L es bons ou les mauvais Ang¡:s qui
apParoilroien~
au–
trefois aux hum1l1es , prenoiem, die-on , up cprps
,.Iyi~n
pour Ce rendre fen(jblcs:
l/oJe>:.
ANGE.
Pnrphyre
&
J
a1l1blique admeuQiem une forre de D é–
mon:;
ai,ienJ
ii
qui ils donnoiene différens noms .
I/qye~.
DÉlJON GIi"IE, &e.
.
L es
.~oree~oix ,
ou confreres de
la
R ofecroix,
&
al!–
tres
VI(lonD!lIrCS , peupleot ra ute
I'a~mofp~err;.
d'habitaos
Tome l.
AER
J31
alrienf. VOY'>:'
RO~EeR ol x,
GNOME, &e
( G)
• AE
R I E
N N E,
(111yt.)
filrl10m donné
a
Juooo,
qui parlOI! pour la DédTe des air .
A
E
R I E
N S,
adj. pris fub . (
7"hlol.
)
Seéiaires du
jv. fiede qui furem ail1(i appellés
d'/I/rlla,
Pr~tre
d'An–
menie, leur chef. Les
/I/rienJ
avoicm
ii
pcu-pri: les
memes fcmimens fur la T rinllé que le Ariens: maís ils
avolenr de plus quclques dogmes qui leur étoiem pro–
pres
&
particuliers: par exemple, que I'épifcopat cnl'ex·
tenlio n du caraéiere facerdOlal, pour pouvoir exerccr cer–
taines fonéliaus particulieres que les fimples P,eeres oc
peuvem exercer.
I/oyez
EV ÉQUE, P RETRE,
&c.
lis
fondoient
~e
femimem fur plulieurs pa(fages de
~ .
Paul,
&
fingul ierrmenr [ur celui dc la pre1l1iere Epirre
¡¡
Ti·
mothée ,
thap.jv. v.
14. ou l' Ap6 lre I'exhorte ,i
ne
p".
nlg/iger le
,jo"
'flt'il a refu par I'impojition deJ "Jain.
del PritrCJ.
Sur quoi
/I/ri",
obferve qu'il n'ell pas la
qlleflion d'Eveques,
&
qu'il ell elair par ce pa(fage que
Tfmorhée re¡;m l'ordination
d~s
Pretres.
I/oyez
OR01-
NATlON .
S . Epiphanc,
H /ref
1$.
s'éleve avec force contre les
A lriem
en faveur de la fupérioriré des Evtques .
Il
ob·
ferve judicieufemeur que le mor
P rcJb)'terii ,
dans S,
Paul, renferme les deux ordres d'Eveques
&
de Pr€eres,
tout le Sénat, foute l';¡(femblée des Eceléfiafliques d'un
m.!me endroir,
&
que c'éloir dans une pareille a(fem–
bl~e
que Timorl¡ée avoir éeé oedonoé.
V oya:.
PRESBY'
TER E.
L es direíples d' Aérius [outenoienr encore apres leur
M aitre , que
la
pricre pour les mores éroir inutile, que
les jellnes établis par l' EgHfe,
&
fur-rour ceux dll Mer–
credi, du Vendredi
&
du Careme , éroiem fuperflirieux;
qu'il falloie plur6 e ¡cllner le Dimanche que les aurres
jours ,
&
qu'on ne devoit plus céjébrer la
P~que .
lis
appelloienr par mtÍpris
/lnti,!"ai,·"
les tidelcs att:\chés
aux
c':nímonies prefcriees par l'Eglffe
&
aux
tradiliollS
eecléfiall iques . L es Ariens fe réunirem aux Carholiques
pOllr combanrc: les r€veries de cetre feéie , qui ne fubfi–
Ila pas long rems. S . E piphane ,
Hd!r.¡'
757. Onuphrc,
in C hr&1lie. ad ann Chrifl.
349.
Tillemonr,
Hifl. J!;e
4
clljia{f. tome
IX. (G)
A
E'R
O L O
G 1
E,
r.
f.
(Med. )
rrairé ou raifoone–
mene fur I'air, fes propriélés,
&
fes bonnes ou mau·
,'aifes qualirés. On ne peut réuffi r dans la prarique de
la M edecine fans la connoi{fance de
I'alr%gie:
q'ell–
par elle qU'O!1 s'inllruir des impreffions de I'air
&
de
[es differens cffcrs fur le corps humain.
Voye>:.
,AIR,
(N)
A E' R O M A N
TI
E,
f.
f.
(Divin. H ifl. ane.)
[or–
te de divination qui fe faifoir par le moyen de I'a jr
&
plr l'infpeétiQn des phél10menes qui y arrivoiene. Ari–
flophalle en parle , dallS fa Com€die
9l!S
Nuées. Elle fe
fubdiv;fe en plutieurs efpeces, Celon Delrio. Celle qui
fe fai t par I'obfervaeion des méléores, comme le tonner–
re , la foudre , les éclairs, fe rappone aux augures. ·El·
le fai l partie de l' Allrologie , quand elle s'anache aur
afpea s héureux ou
m~ll¡e~r~ux
des
P
lancres ;
&
a
la
Te·
raeoreopie ,
quand elle tire des préfages de I'apparirion
de quelques (peélres Ql1'On a vú, dans les airs , eels que
des armécs , des cavaliers ,
&
auu·es prodiges dom par·
lem les
H
ifloricns. L '
alromant,e
proprement dire éroit
celle
0Ú
1'01] cOI1Juroi t I'air pour en lirer des pré fages.
Cardan a écrie [ur cene mariere.
I/oyez
D el rio,
,Jijt¡lli–
fit.
YI14giear. lib.
IV
cap. ij. 'flld!ft. vj.
f.a.
4.
Fag"
547·
Ce mQt efl fOrlllé du Grec •• '"
"ir,
&
I-'<&'~I{<&
,
di–
vinatio". (G)
A E'R O
M ET R 1
E .
Voyez
A
1
R O
M
E'T R
1E .
A E R O P H O B 1E,
f,
f.
(1Vled.) erainte
d~
I'air,
fympromes de phrénéfie.
I/OYF>:'
PH
R ~)lESI E.
(N)
• A
E R
S C
H O
T,
(G/og. mud.)
ville des pays-Bas
daos le D uché de Brabam lur la riv iere de Demere .
L ong.
26.
10.
lat.
p.
4.
• lE S, lE S C U L A N U S,
JE
R E S ,
(Myt . )
1]Om de la diviniré qui pré!idoir
a
la fabricalion des mon–
ooies <!.e cuivre.
011
lq repréfcnroit debout avec I'habil–
lemen¡ prdinaire aQx dt!efies, la main gauche fur la ha–
lle pure, dans la main droire une balance.
/Ef~lI/aml'
~toir
,-difoit-on, pere du dieu Argemio.
• .In
S U S 7"U M
0('
C
U I
V R E
B
R
U
LE' ,
pr/.
para~io,!
de Chlmie mldiá""le.
Men e? dans un val[–
Teau de rerre de vieilles lames de cuivre, du Coufre
&
du fel cQnlmun en parties égales ; arranae'1.-1es couche fU f
couc~c;
cru vrez le vai(feau ; lute·¿ la
j01l1mr~
du
co~ v~r
ele avec le vai(feau ne lai(fanr qu'un pem fouplrall ;
faire~
du fpu
~urol1r
'&
calcine. la matiere.
0\1.>
f,lites
r'lugir une lame de cuivre ; éreignc.-Ia
dans
du
vlO.al~re;
Bb
2.
rélte·