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.,ADV

Ce

n'ea

Fas

un mot

re~u

dans le -Iallgage ordinal re:

en dit plut6t

a/tlratiorr _

U Y

n

des. toí.

qt¡i

défendent l'

ad"ltlration

du caffé"

do 1M,

90;>

tlIblfC, foir err bour , foh eo pOl!dre : du

vm

de

la cire. de la poudre

a

poudeer les cheveulf.

"C'el!

urr crime capiral dans toHS ¡es pays

d"" drtltl–

rer

la

mom)0i~

courante . Les.

Ancien~

le pQt)iíIOienr

:¡;..

ec

mlt~

grand'e févérire: les Egyptíeos. faiforenr

cou~

per

les

deul[,

main~

aux coupables ; le Droir

civi)'

res.

condamnoir a étre expofés au>.: beres; l'Empereur

T:J-'

cite otdonoa gu'iI!f fcroícnt punís de mort ;

&

Con flan–

tfu .

"lu'íls- (eroiFm réputés criminels de

¡~fe · Maje!lé ,

Pamloi

HOUS

T

l'

"d"rtlraeinn

des mOl)poies

!!!l

lit)

¡:a~

peruf:tófe _

f(0yez

MfrNNOIE, ESPECF: ,

(H)

- ¡\pULTF; RA TrON,

(Pharmnci.. )

~ft

l'aétion de- fallf–

fier'

un médlcament, en

y

ajollran~

q ue)gue c,hof

e

quj

~

diminu!;l la ver¡:u, ou err le

m~ lql)t

avec que)qu'au–

tte <¡oi. ayat)r llJ

m~me

coulellr, n"e,l pas. ¡wffi "here

~

L5

pOll~res

font fujenes

a:

a¿urtl ra,¡q.r

par la diffi–

c:u.fté que )'on'

:1\

¡¡

s'en appercevoír

a

l'infpeaion.

n

ea 4'une ConCéquence irilinie 'pour les malades de

me:

poblt

~eheter

les médicnmens des

~oureurs

de pays

1

c¡u¡

les vendent

~dultlÍrél .

(N )

,

.

A D U L T

¡¡;

R

~,

en

l'infid~l ité

d'une perronne ma–

Irée-, 'lm aUl méprís de la foi

coniu~ale

qu'eIle a iurée,

a un cornmerce cnarnel avee quelqu autre

g,!~

fon épou–

k

0\1'

fo~

!!,poux;

ou le erim8 d'une perfonne lJbre

""ee une autre qu¡ C;fl

mari~e.

Voyez

FORNICATlON,

MARtAGE' _

(Hy

ADULTERE,

(Morar... )

ye ne menrai pas ici el!

<jucfli0Jl

(i

I'adulteTI!'

en un crime,

&

s'il détigure ll!–

faciété'.

(t

n'y:r perronne qui ne Cente err

fa

confden.

ce 'loe ce n'etl pás

'I~

l!O'e qqefliun

¡¡

faire, s'il n'affe–

Be <fe s'étourdir par ¡les

r~ifollnemens

qui ne rollt au–

tres que les fub¡ilités d!1 I'amollr propre. Maís une au–

Gre queníon bien digne;

¡I'~rre

difcutée ,

&

dont la

[0-

lutfarr emporte auffi celle de la préeédeme .. Ceroir de

Íltl'oir tequd des deuK fait le plus de ton a la Cocié–

té.

ou de celui qui débauche la femme d'autrui. Oll

de' cefuí quí voit une perfonne libre,

&

qu i évite d'

2,tft1rer I'érat

ejes.

~nfan~

par un engagement régtllier.

N ons

jugeon~ ~yea

raiCon

t

&

confúrl11émenr au Cen–

IÍmerrr de

~outes,

fes Natíons , que l'

a¿u/tere

en, apres

l'iWrnicide, le pi

liS

punilf'!f>le de touS les crimes " parce

~1.'il

elI

de tou, les· vals le plus cruel,

&

ún outrage–

c:n:pabr~ cj'9cca(jo!!n~F

!c;s.

lFc;\lqreS.

&

les

~xces

les plus

cft pforables •

'

L 'autre erpece de aonjooaion iltégirime' ne cfonne pas

líen eommuné!llent aul' mémes éclats qúe

l'''dult"e.

~

m:IDX qu'elle

fai~

3

Iª focié¡é ne foot pas

ti

ap–

y.ttcns : mai.

i1$

ne fonr pas moins

ré~ls ,

&

quoique

obns un moíndre degré d'énormité, i1s fon¡

peut-~trC;

brouconp plus grands par' leUts füites .

.

L '

aáuú eTe,

il eif vrai, efl I'union de deUlr cceurs

ClJTrumpus

&

plc;ins d'injuflice, qui dev¡oient érre un

cojer ¡f!lOFrlmr !'un gour I'autre, par 1:'1 raiCon que deux

'lfoleors, s'e(limenr d'autant moíns, qu'ils

Ce

connoiffent

míeux.

~'adultere

peut extrémement nUlre aux enfllos

qU!

e~

provterroet\t,. rarce qu'il ne faut ;¡ttendre poor eux.

nr les. efrer!> de

!~ rendreff~

maternelle, de la part d"

une femme ql1i ne voir en eux que

de~

fujets d'inquié–

lUde . ou

de~

reproches d'infid<?ité ; ni aueune' vígilan–

ce (IIr leurso {I1cenr., de la pprt d'une mere qui n' a

pl'us. de mretJrs ,

&

quí a perdu le g011t de t'innocen·

ce _ Maís.

q'ooiqu~

ce foi!!nt·

13

de

grand~

defordr!!s; tant

'lue le !na! eft

C~Qret,

la CQoiété en rouffre peu en ap–

paFence: les enfans font nourris ,

&

re~oívent m~me

une forte d'éducarion honné'te . 11 n'en en pas de

m~me J e ('uníon pafiagere des I?erfonne. qui fom fans en,

gagemenr

. ~

Le~

plaifirs que D íeu a voultr attacner

¡,

la fociété

conjugale, tendem

a

mire cro?tre le genre humain ;

&

."etfer fuit l'infTitution de la Providence , quand ces plai–

fu'~

font alfnjetds a une regle : mais la ruine de la fé-

~

Le'

CéJió: t

0-'

~ue

)'on note icy

d'inf.'\míe. n'c(\-.

Be.

oe peur étre

5e

CBi&at: abrolúment

pris •

mais celui • que l·on choiCit

préfé–

r:lÓlemerrr peur vlvre en déb;mohe . dont !'Aureur, de cette an icle

:1:

parle o .JelTus . Car le-

C~libat

en {oi-m€me en- preférablc. (c–

ron S:¡rnt Paul ,

a

la vie conjug:lIe Le Célibat ne pene

apporter

i

13.

foderé te mal. que

ordinttirement

les fpecula.cifs

eX3Q¡erent ;

• cera eft

évi& nt .

Ci

I'on conGdere..

que

les PaIs ou

le Céhbar

di

en

a("'ge .

ne

(OOl

pas moio1

pel1ples

qo.e

ceux .

ou le

mé.me

en

en abominmiorr

6 11trc cela l'éClt

m-attiruol1ial .

quoiqu'il

p;u oj(fe

gctretalemcnr- olus

f.lvo-rable

a

la

Societ4..

ne

doit

poinr.. étrc

pre–

reté

::tu CélJbar-

d~

qocrques patticulier. .

11 n'y a p:u

long:tems

'{Q~Ort

:ot'

vú un li"vre olí lO-

Oll

prétend. qo'e. les

vice"

publicJ <lp_

pcmmt

plns .d'avamages aox.:

comodirés ,

~

3QX

r1chelfes

d'üne

ADV

127

condité

&

l'opprobre d'e la.

f~ci¿té

ron! feS' fuítes infail–

libles des liaifon

s:

irrégulferes .

lJ'abora ell<$ 10m la ru ine de la fécondité: les fem–

mes qui 1le ¡:on.J1oiíTent poim de devoirs, aimem peu

I~ qualít~·

de

~nere.

&

s'y trouvent trop expoCées; on

!I

ell~s

II!' deYICl1Jjent

t

elles ne redoutent rien ram que

le ffulJ de ,11!ur eOl]Jmerce . On ne voit

q~l'avee

dépit

ces ma)heuT.(:ux enfanS' acriver

i

la lumicre;

il

Cemble

qu'jJs: r¡'y

í!1~np

poinr .de droir ,

&

l'on préviem Icw'

naiff~nC?e

par ¡:les· remedes meurtriers; ou on les

tue

apres

qu'i's ont

Vl1

re

jour , ou l'on s'en délivre en' les ex–

pof3nt .

II

fe forme de cet amas d'enfans difperCé"I

a.

l'aventure , une vile popt)lace fans édllcatíon. fans biens,

fans profeffion . L'el( treme liberté dans laquelIe jls onr

toujours VéCl). les laiffe nécelfairement Cans príncipe ,.

fans regle

&

jans .,etenue . Souyent le

dépi~

&

la rage

les faititIem.,

&

poUte fe vanger de l'abandon

011

ils fe'

voyem

r

ils Ce ponem

¡tUX

.exces les plus funenes.

4e moindre deS' maux que pl!ilfenr caufer ces

amour~.

illégitimes, (!'efl de couvrir la terre de cltoyens iofor–

.tunés , \lui périO'ent fans pouvoir s'allier ,

&

qui n'ont

cauCé que dl) mal

it

certe fociéré, ou. <.ln lle les

a

vus

qu'avec mépris .

Riel) n' el1 done plus comraíre

a

l'accloiffement

&

au repos eje la Cociéré, que la docrrine

&

le cél ibat in–

f.~me

de ces faux Phiffrfophes , qu'on

~coure

dans le

monde,

&

qui ne nous parlent que du bien de la .

Co–

ciété , pendan! qu'ils en ruinetlt en etfer- Ies vér irables

fond.emens . D'une autre part , ríen de

ti

[¡¡-Iuraire

a

un

F;tat , que la doarine

&

le zelc de l'Eglife , puiCqu'eIlc

n'honore le céliMt que dans I'intendon de voir eeux qu i

I'cmbraffent en devenir plus parfairs ,

&

plns uti les aux

amres ; qu'elle s'applique

a

incluquer aux grands comme

aux petits, la dignÍré dll mariage , pour

les

fi xer tous

dans une fainte

&

honorable fQciété : puiCqu'enlin c'eft

elle qui travaille ¡lvec inqui':tude a recouvrer , a'nourrir ,

& 3

innruirc ces enfiins, qu"une Philofophic tome be–

nialt: avoit abandonnés . ( t )

tes anciens R omains n'avoient point de ,loi formeHe'

contre 1

'adultere

;

I'~ccufation

&

la peine en étoient arbi–

traires .· L' Empcreur Augufle, fut le premier qui en lit

une, qu'i1 cut le malheur de voir

e~écuter

dans la per–

fonne de fes propres

enfan~

:. ce fut la loi

J"Ii('l,

qui por–

toit peine de mort contre les·coupqbles : mais , quoiqu'en

verru de ceIJe loi, I'aeeufation du crime d'

adultere

fUr publique

&

permiCe

a

tour le monde,

il

efl eertain

néanmoins que l'

adrtltere

a toujours éré con/idéré plu–

r6r comme un crime domenique

&

privé, que comme

01]

crime public ; enCorte qu'on permenoit rarement

aUI étrangers d'en pourCuivre la vengeance , for-tout

fi

le .mariage étoit pailible.,

4

que le lnati

nC

fe plaignlt

pOIDt ,

. Aoffi querqoes-uns des Empereurs qui fuívírenr, ab–

rogerent-iIs c.etee loi qui permetroit aux étrangers l'aa–

curation

d'adu/tere ;

paree que certe aecuCarion l1e P\lu–

voit

~tre

inretltée fans metere de la divifion entre le

mari

&

la femme , Cans inettre I'état des cofans dans

I'illeerritude ,

&

f'lns anirer Cur le lTlari le mépris

&'

la

riCée; car comme le mad elt le principal

im~reae

3

exa–

miner les aaíons de f,\ femme , il en

a

Cuppofer qu'il

les examine avec plus de circonCpea ion que · perfonne ;

de forre que quand

il

ne dir mot, perlonne n'etl en

droit de parler .

VOy~2;

ACC USA T101l .

Voil" pourqt)oi la loi en eerrains eas a établi le mari

juge

&

exécureur en Ca propre ca:uCe ,

&

IUl a permis

de fe vengcr par

lui'Jlj~me

de I'injure qui lui éroit faite,

en furprenanr dans I'aa ion meme les deux coupables

qui luí rav iffoienr I'honneur . 11 efl vrai que quand le

mari faifoit un commerce infame de la débauehe de fa

femme , ou que témoin de fon deCordre,

i1

le diffi mu,

lo(t

&

le Couffroi t; 'alors l'

adultere

devennir un crime

public ,

&

la loi

J ulia

déeernoir des peines contre le

mari me me auffi -bien que cOlm e la femme , (2)

A préfent, dans

I~

plupart des contrées de 1',Europe,

1

ad"I-

viUe-,

,que

nc

fautoit faite

tes

venus publiquement exetcées;

~'Ofl

r.e dOlt cepend:lnt

pas

conclurte

dela.

que

les vices dt's

partLcu.–

liers doivent

étrc

perm.is

.

(M }

el )'

Quoique les loíx civiles oc:

donnent

pas en cen:\ins

cas

aucune

aétion

contre

un marl qui

fUI

prcn:\nt Ca fcmme en

def.'1u~

la rUe

~

cepcodant la loi divine .

&

les Canons condamnenr

cer

fiomme

comme

¡l[reint

dLt

crime d'homiclJe ;

celui.d

n'6t:lnt

p~u

le

vrai

moyen

de

répater ¡"honneur

dll mari:lgt! ;

un

[el

crime

ne doie

érrc

réputé

qu'tme

enJelle

vcngeanC'e •

ql1i

n'en

pa.

pCtmifc

par

auc'lloc loi , Alexandre VII condamna nv'!'c

r:Ji(on

la Nopo(it;on :

No"

ptccat

m4Tinll

o,,;dtllS propritf. tll!tloritatt m:ortm dtl r/hrn/a",.

¡tri;

tlt{ulrer'¡" (M )