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/

126

ADV

D E NE G.ATION'

"ul/ate"''' ,

en

aucune manIere ;

l1

e qTtaquom,

haltdquQt¡uam, neutit¡ttam, mirJimr,

nul–

lemelll, point du tout;

nltp¡ttam,

nulle p.n, en aucun

endroit.

\

.

DE DIMIN1JTION:

ferme, f ere, pme, propJ,

prefque;

,,,ntllm

non,

pcu s'en faut.

D e DOVTE :

fon , forte, forJan, forfitan , fortaffe,

peut-c:tre

t

~

.

!l

Y

a aufli des

adverbeI

qui fervcnt dans le raiCon–

nement, comme

'l,tia,

que nous rendons par une pré–

polition

&

un pronom , fui."i du rel:ltif

'lue,

par~e

'lite,

propter il/ltd 'l"8d efi; at'l"e ita;

:unli ;

at,!lti,

O, ;

ergo,

par conCéquem.

11 Y

a

aufli des

"dverbol

qui marquent aífemblage:

1I11a, ./im"l,

enfemble:

conjltnlfim,

conjointement;

fa–

"iter, jltxta,

pareillemcm : d'autres divilion :

JeorJim,

Jeorfum, privatim ,

a part, en particulier , féparément;

fig i/latim,

en détail ,

l'

un apres l'autre .

/.

D'

EXCI!.PTION:

tantrem, tant¡;mYlZodo , f?Jlttm

,

[0-

Iltmmodo, duntaxat ,

feulement.

II Y

a aufli des mots qui fervent dans les compa'

raiCons pour augmemer la ligllification des adjeé1:ifs: par

exemple on dit au pOlieff

piljl,

pieux;

magÍJ 1.'i"l,

plus

pieux ;

ma.xime pitll,

treS

pieu~,

ou fort pleux. Ces

mots

pltu, magÍJ, trh-fort ,

Com aufli conlidérés com.

m e des

adverbel

:

fort,

c'ell a-dire

fortement, cxtre–

rnem~nt;

tres,

vient de

ter;

trois

fOlS;

pluI,

c'el1-a–

dire,

ad p/tu,

felon une plus grande valeur,

&e. mi–

nrtI,

m ins, eU encore un

adverbe

qui fert aufli

a

la

comparaifon .

!I Y

a

des

"dverbes

qui

Ce

comparent, Cunout les

advt rb'l

de qualité, ou qui exprimcnt ce qui ea Cu.

foeptible de plus ou de moins: eomme

diu,

long-tems:

di¡,tml,

plus long-tem, :

dGél';

Cavamment;

doéliul,

plus lavallllnem;

dolfiJJime ,

tres· Cavamment :

fortiter ,

vaillammem;

Jortita ,

plus vaillammem;

fortiJJime,

tres-vaillammenr.

,

11 Y

a des mots que cenains Grammairiens placem

avec les cOlljonB:ions,

&

que d'autres mettent avec les

Ildverbel:

mais

Ii

ces mots renferment la valeur d'une

propofition,

&

de fon complément, comme

quia,

parce

que;

'lua;ropter,

c' ea pourquoi ,

&e.

i1s Com

adverbcJ;

~

s' ils tom de plus l' office de conjoné1:io¡¡, nous dirans

que ce Com des

adv.rbel

conjonátifS.

11

Y

a plufieurs adjeB:ifs en L atin

&

en Frans;ois qui

(om pris adverbialement,

tranJverJa tueRtibltJ hireÍJ,

011

tranJverfp

ea

pour

tranJVerle,

de eraver\;

il fmt brm,

ilJent maU'caÍJ,

ji

voit elair, il chante j¡ifle,parl." bal ,

parle" haut, frappe" ¡ort .

(F)

A

D V

E

R

B 1

A L, ALE, adjeB:if,

terme de Gram–

m aire;

par exemple, marcher

a

C3tOnS,

¡ter prtEtentare

bacttJo ,

ou

drebio manuum conje{lu:

ti

tatons,

en

une

~xpreílion

adverbiale;

e'ea-:\-dire qui elt équivalente

a

un adverbe . Si l'uCage avoit établi un feul mot pour

exprimer le

meme

Cens , ce mm Ceroit un adverbe; mais

CAmme ce fens ell énollcé en deux mots, on dir que c'

eH une

expreJJion adverbiale.

lI en ea de

m~me

de

v il–

a~vÍJ,

&

tOltt

d'un-coup,

tout-a-COltp,

a

coup-{úr,

qu'

on exprime en latin en un Ceul mOl par des adverbes

particuliers,

improvÍJe, Jubito

,.

certo

&

tout-de-bon,

feria,

& e.

ADVERB IALE)\IIENT , adv . e' ea-a-dire ,

a

1 ..

m,.",ere del adverbel.

Par exemple, dans ces fas;ons de

parler, .

tmir bon, tenir ferme; bon

&

f<Tm.

font pris

adverb~alement ,

eonftantcr perfiar.,

fentir

bon,

fentir

mauvall; bon

&

mauvaÍJ

COnt encore pris

adverbial.–

ment, bCHe,..

o~~I~c'tnde

o/ere]

maje

Diere.

ADVER';AflF, I VE,adJ.

terme de Grammaire

qui Ce dit d'une conjollé'tipn qui marque quelque

dif~

férence, quelque reHrié1:ioll ou oppolirion, entre ce qui

fuit

&

ce qui précede . Ce mor vient du latío

adverfra

comraire, oppoCé.

'

MaÍJ

ea une conjoné1:ion

adverJativ.:

iI

voudrait

(avoir,

maÍJ

il n'aime pas l' étude.

Cependant nlan–

moin/, p01!rtant,

Com des adverbes qui forI! aum' l' offi–

ce de conjonc1ion

adverfative.

II Y

a cene ditférence entre les conjonB:ions

adver–

JativeJ

&

les

dÍJjo;¡lfiveJ,

que dans les

lIdverJativeJ

le

premier fens peur Cublifler Cans le. Cecond qui lui

ea

apporé; au lie,1i qu'avec les

diJjonlfivu,

l' eCprit eono–

dere d' abord les ,de\lx membres enfemble,

&

enCuite les

divife I!n donnam I'alternative,

en

les partageam

&

les

dillinguanr '.

e'ef1 le fo leil

Olt

la .terre .'Itti tourn•. C'eft

'lJ{Jfl.S Ott m Oto

SOtt qJle vo/u mangJt!J::.,jOtt

t¡ue

'Vous blivi e1;.

En

un mot,

l'aJverJatitlC

reilraint Otl contraire, au lieu

gue la

diJionlfive

Cépare ou diviCe.

CE)

4,

n

VE R S

1}

1

~

E,

f.

1)1.

('}urifPrted. ) V oye"

AN-

ADV

TA~ONISTE,

OPPOSANT, COMBAT, D UEL,

& e.

Ce mOl

ca

form¿ de l.r

Pi

épolition latine

advcrfru,

contre, compofée de

ad,

vers,

&

vertere,

[Qurner.

11

tignilie au Palais la partíe adverCe de celui qui ea

engagé dans un proces.

ADVERSE, adj.

(Partio) terme d. Palah,

Ii–

gnilie la Partíe avec laquclle on

ea

en proces.

Voye"

ci-deffuJ

ADVERSAtRE.

AÜVER T 1SSEMENT , f. m.

term. de Pa–

laiJ,

picce d'écritures que f.,t l'Advocat dans un pro–

c?:s appoimé en premiere inllanee , pour ét:lblir I'état de

la queltion,

&

les moyens tam de fait que de droit ,

ADV EU

&

DE'NOMBREMENT,

r.

m.

terme

d.

JuriJprudenee floda le ,

ea

un aé1:e que le oou–

v~au

vaífal

ea

obligé de donner a fon Ceigneur dans les

quarante jours apres avoir fait la foi

&

hommage ; por··

tant qu'i1 reconaolt tenir de lui tels

&

rels héritages,

donr l'aé1:e doit contenir la deCcription,

Ii

ce ne

10m

des tiefs, par tenans

&

acoutilTans. On appelle cet aé1:e

adve1t ,

parce qu'il empone reeonnoiífance que fon tief

releve du feigneur a qui il préCenre

I'adv",.

L'adver,

ea opporé au

deJaveu. Vo yez

ce

d"nier.

Apres le fourniífemenr du dit

advett

&

dln.ombrement,

le feigneur a quaranre jours pour le btamer; leCquels

expirés, le. vnífal le peut rerirer d'enrre les mains da

Ceigneur!

&

alors

Ii

le feig neur ne I'a pas blft mé, il ell

tenu pour res;il.

Voye"

BLASME.

L es

adveux

&

dlnombremml

ne Cauroient auire

:1

un

riers : foit que ce tiers foit un auere fcigneur prétcndant

la direé1:e Cur les héritages mentionné, en

l'adveu ,

ou

fur partie d'iceux: foit que ce fUt un nu tre va(fal qui

prétendlt droit de propri¿té Cur une/ portion de ces

me–

mes héritages ou Cur la totalité.

Si

I'adver,

ea bUmé par le Ceigneur, le vaJfal peut

étre eontraint de le réformer par faioe de fon fief.

Aino jugé au Parlement de Paris par Arret du

.1.4-

j ,m–

vier

164~'

L'adveli

&

dlnombremmt

n'ea pas du comme la foi

&

hommage :\ chaque mutation de la par! du fief do–

minant. Cependanr

fi

le nouveau feigneur I'exige, le

vaífal ea oblillé de le fournir, quoiqu'il I'ait déJa four–

oi lrécédemmenr; mais ce Cera aux frais du Seigneur .

es COl1IUmeS Conr différentes fur le Cujet du

(llnom–

bremmt,

tam pour le délai, que pour la peine du vaOill

qui ne I'a pas fourni

J

tllms.

Dar.ls

eelle de Paris, il

a quarante jours ,

a

compter de celui qu'i! a été

re~u

en foi

&

hllmmage, au boU! deCquels

I

s'il n'y a pas fa–

tisfait, le 6eigneur peut Cailir le fief: mais il ne fait pas

les fruits (jens; il doit établir des Commiífaires , qui en

rendeIH compte au valfal, apres qu'i1 a

fatisf.~it

a la

C outome.

A D V

1

S,

f.

m.

n t.rme de PalaiJ,

lignifie le fuffra–

ge des

J

uges ou Confeillers Céaos pour la décioon d'

un proces.

A dvÍJ

ligoifie encore,

~n

terme de Prati'lue,

le

ré–

fultat des délibératíon$ de perConnes commifes par la –

J ufliee pour examiner une a!faire,

&

en dire leur fen–

timem. C 'ea en ce fens qu'on dit

1m

"dvis de pa-

7<111.

(H)

A

D

U L

TE,

f.

m .

en

A nae-omie,

Ce

dit des corps

animés, dont toutes les pareies fom parvenues

a

leur

dernier état de perfeé1:ion.

On peüt conlidérer tout ee qui

ea

rclatif aux cOrps

animés, ou dans un CUJet

ad¡, lte,

ou dans un corps

qui ne commence qu'a fe former. T out ce que nous

avons de connoillances Cur le fre tos , nous

le

devons

a I'nnalogie , ou

a

la eomparliCon que nous avons faite

des viCceres

&

des vailleaux des jeunes fujets, avec les

parties de l'

"d"lt..

(L)

ADULTE,

(J"rjJprud. )

ea uoe perConne arrivée

a

l'~ge

de difcrétion, ou a I'ftge d'adolefcence,

&

qui ea

alJez grande

&

aífez agée pour avoir des felllimcllS

&

du difcernemem .

f/oye"

AGE

&

PUBERTE'.

Ce mot ell formé du participe du verbe latín

ado–

leJeere;

croltre.

c'.ea

comme qui diroit

eru. f/uye"

ADoLEscENcE.

(H)

II Y

a bien de la differenee entre les propor!ions

d'

un enf.1nt

&

celles d'ull

adulte.

Un

homm~

fait com–

me un frems, Cerait un monllre,

&

n'auroit prcCque

pas figure hum:!ine

<..

comme I'a obCcrvé M . Dodan.

V oy."

FOETUS

&

.t.MBR YON.

Les Anabaptilles ne donnetlt le bapteme qu'aux

adul–

teJ. V oyc"

BAPJl,.'ME

&

ANABAPTlSTE.

A

D U

L TER A T

J

O

N ,

r.

f.

temu de Droit .

ea

¡'aé1:ion de dépraver

&

gater quelque

choCe

qlli ell pur

e~

y

melant.

d'aurr~s

choCes q!-1i ne le fom pas. Ce

mo~

vlem du lalln

adulterare ,

qUI lignifie la mcme choCe .

Ce