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A D O

~(cntcnd

de I'aétion e1'lIter le tmilS de la groífe lime

~vcc

ulle plus fioe , pOllr pom'oir pol ir I'ouvrage plus

n;r~mcnt

& plus exaélem m.

V.yez

POLI

R.

11

faut ob–

fen 'cr en

adoflcifTa¡¡t,

d'appl.1tir ram-foit-peu la place de

I:l

eh~ITc.

L e meme tcrme s'cmploye aufii dans le

m~ me

fens

pui-mi les

Clo1<ticrs p"ij"m's d't1igui//a

ca

urbes , lor[–

qu'ils polilfem I'aiguille avec une lime mill ée ee fin.

¡\DOl;CIR,

en t"'me d'Orphlvre" ie,

c'cn I'aétion de

rendre I'or plus faci le

a

erre mis en ceuvre , en I'épu–

ranr

des mutieres étrangcrcs qui le rcndoicllt

aigr~

&

ea[–

fam. O n

"dollCit

1'or eu le fondan t :. di verfes reprifes,

jUfqll'¡' ce qlle I'on voye qu'i\ ne travail le plus , & qu'iJ

en tranquille dans le creufer: c'cn la marque :\ laqueJle

on connoit qu'¡¡ cl1 doux.

AO OUC IR, (

en ter"'e de D iam""tllire

)

c'en 6rer les

rrairs que

I.l

poudre a

f~its

fur le diamanr en le chau–

geanr de place

&

de feus , filr la roue de fer.

ADOUCt R ,

en terme de Doreltr

fr.,

bois ,

c'en polir

le blanc dom la piece e(l enduite,

&

enlever les par–

ties excédcp.tcs en I'hnmeébm modérément avec une

brolfe & la fronat¡t d'abord d'une pierre ponce avec une

peau de chien fort douce , & enfin avec un baton ' de

foufre.

[7

0

yez. Plrmehe dft Dore"r, Fig .

4.

qui repréfellte

un ouvner qUt

adoftczt.

.ADOUCIR

,J erme

ti'

Horlog"ie;

il lignifie rendre une

pieee plus ,douce, foit en la limant avec une lime plus

douce , foir eo rufanr avec dilférens corps.,

Pour

"dol/eir

le laiton, les H orlogers fe fervent "r–

dil"airemenr de ponce , de pierres douces, & de petites

pie'hes bleues ou d' l\nglererre .

Pour I'acier trempé ou non rrempé', ils employenr

I'¿meril, & la pierre

ii

I'huile broyée .

Vo)'ez

EMERIL,

PIEVE

a

" haile broyl e,

&c.

L a dilf¿rence entre un eorps

poli

&

adola;,

c'en que

le premier en brilJant, au lieu que le fecond a un air

mar , quoique celui-ei :lit fouvenr bien moiós de traits

que le premier.

(T)

ADOUCtR,

en terme de Fonder/Y! de plomb,

c'en po–

lir le plomb dan

s

le moulin .

Voyez

R OULER .

*

ADOUCIR,

(Teint. )

e'erl réduire des eouleurs trop

vives

il

d'autres de la

m~me

e[peee quj le Coienr moins .

VOJ.ez

l'arti,le

TEINTURE . .

ADOU C ISSEMENT, r.m . fe

dit,enPein–

tI/re,

de I'aétion par laquelle les couleurs ont été fo n–

dues ,

&

marque que les teaits ne font point tranchés,

&

q ¡' il n'y a point de dureté dans I'ouvrage .

L'" dolt–

ci./Jement

des couleurs rend la peimure plus rendre

&

plus moelleuCe . L es Peinrres difent plus volonriers

la

f onte des eouleuY!

que

l'

adOltCi./Jement .

ADOUCISSEMENT,

tel'me d' Arehite8 " re,

c'eli la !iai–

fOil d'un corps avec un autre

corp~

formé par un con–

gé , c9mme Palladio a uni la plimhe de Ces bares D o–

riques, loniques,

&

Corinthiennes , .avec la comiche de

leurs piés-d'cnaux . Ordinairement toutes les plinthes ex–

térieures d'un bhimem s'uniíTenr avec le nud des murs

par un

adoueifTement',

lorfque I'on veur éviter des rerrai–

tes qui márquent le fruit que doivent avoir les murs a

chaque ¿cage d'un édifice; quelquefois auffi on ne pra–

tique qu'un ralud , glacis, ou chamfrill, pour faire écou–

ler I'eau qui féjourneroit Cur la Caillie horifonrale des

plinrhes , corniches , impones,

f:je.

(P)

A D O

U

E'E • adj

(Fara o,m"ie.)

on dit

'm e p,,–

tir;x "doüle ,

pour

une perdrix apparil e, acco"plle .

*

A D O

U R,

(G /og. mod.)

riviere de France qui

prend "fa Cource aux monr'gnes de Bigorre, &

Ce

jene

dans la mer par le Boucaur neuf. II y a

en

Ga[cogne

deux autres petires rivieres de

m~me

nom qui fe jenent

,hus la premiere .

• A D O

U X,

'/)enir adotlx.

(

Teinture.)

II

fe dit

des tleurs bleues que jene le panel mis dans la cuve .

V oyez

T EINT. ,L e reglemenr de t669 vcur que la tein–

ture des draps noirs fe fa lfe avec de fort gueCde , & qu'on

y

mele fix Jivres d'indigo tout appreté avec chaque baile

de panel, quand la cuve fera en

ad01lx .

*

A D

R

A,

(G /og . mod. )

perite ville maririme ,

&

~heau

fort au royaume de Grenade.

Long.

16-2f.

lat .

36. 11 Y

a encore d'autres villes_de ce nomo

• A D

R

1\

C H N E,

f.

f.

(Bot . )

plante commune

dans la Candie fur les moncagnes de Leuce,

&

dans

d'autres endroits entre des rocners. EII.e re(Jemble plus

' :l

un buiíTon qu'a un ruobre: elle efi toujours verte ; fa

feuille relfemble a cel le du laurier . On ne peur I'en di–

fiinguer qu'a I'odorat; celle de

I'adraehne

ne Cent ríen.

L'écorce du !ronc & des branches efi fi douce,

fi

é–

cJatante,

ti

rouge, qu' on la prendroir pour du corail.

En

été elle fe fend

&

tombe en morceaux; alors l'ílr-

Tom~

l.

/

/

ADR

12 3

iJriífeau perd fa couleur rouge ,

&

en reprend une autre

qui tiem dll rongc

&

du cendré : il fleurlt,

&

porte

fi'uit deux fois

1':111 .

Ce fruit elt tout-a-fait femblable

a

'celui de I'arboulicr : il e(l \lon

a

manger; il viem

en

grappe,

&

ii eli de la couJeur

&

de la groíTeur de la fram–

boiCe.

• A D R A G A N T (

la gomme

) (

H ifl. nato M ed ,

&

Chim.

)

c'eft un [uc gommel1 x qui el1 tamÓt en fi–

lets long cylindriques , emortill és de d:flerentc malliere ,

femblables

¡¡

de petirs vers ou

a

des bandes roulée

&

repliécs de différente maniere ; !amÓt en grumeaux blancs ,

¡r~l1 fparcns ,

jaunatres ou noirhres , fecs, fans gout, Cans

oaeur) un peu gluans. Elle viem de C rete , d' Alie ,

&

de Grece. La bonne el1 en vermiífcaux , blanche com–

me de la colle de poiíTon,

r.~ns

or'dures. Elle décou–

le, ou d'el le- meme , ou par incilion, du tronc & des

branches d'une planre appellée

tragaeantha exotie" flore

par'/)o, t exis p1!rpm'eis flriato. Voyez

TR AGACA>lT HA -

La gomme

adragant

aualyCée donne du f1egme liquide,

fans odeur

&

I:ms gou t, une Iiqueur f1egmatique , rouf–

f5tre, d'une odeur empyreumarique , d'un gout un peu

acide , un peu amer, comme des noyaux de

p~che,

&

donnant des marques d'Ull acide violcllt; une liqueur le–

geremeiU rouíTatre , foit acide, Coir urineuCe alkaline;

une huile roulr&rre, Coit Cubtile, foir épaiíTe : la maíTe

noire renée au fond de la cornue éroit eompaéte com–

me du eharbon,

&

calcinée pendant vingr-huit heures ,

elle

a

Iniífé des cendres grifes dom on a tiré par lixi–

vation ' du Cel alkali fixe . Ainl; la

~omme

adraga11t

a

les mémes principes & prefqu'en mcme rapport, que la

gomme arabique.

V oyez gomme

A

RABIQUE . Elle con–

tiem eependant un peu plus

de

fel acide , moiLls d'hui–

le & plus de terre : elle ne

Ce

difTout ni dans I'huile ni

dans I'efprit-de- vin . Elle s'enAe macérée dans I'eau; el–

le fe raréfi e, & fe met en un mucilage denCe , épais,

&

fe diíTolvanr

a

pcine dans une grande quan'rité d'eau;

oum s'en fert-"n pour faire des poudres ,

&

pOur rédui–

re le fu cre en trochifques , pilules , rotules ....gílteaux , ra–

bIenes. El le épaiffit les humeurs , diminue le_mouve–

mene , enduit de muco(ité les parties exeoriées,

&

adou–

cit par

con¡¡~quenr

les humcurs . On I'employe dans les

tonx feches & acres , dans I'enrouemenr, ' dans les ma–

ladies de poicrine can[ées par I'acreté de la Iymphe, dans

celles qui viennenr de I'acrimonie des urines, dans la

dyCurie, la ftrangurie , I'ulcération des reins . On en

u–

nir la poudre avec des incraíTans

&

des adoucillans,

&

on la réduit en mucilage avec I'eau-rofe , reau de tleur

d'orange; on s'en fert raremenr

a

I'extérieur .

• A D

R A M

E LEC

H, {;

m.

(Myth .

)

faux Dieu

des Sépharraúnires, peuples que les roi, d' Aífyrie envo–

yerent dans la T erre

r,~inre

apres que Salmann ar eur

détruit le royaume tl' I{i'ae

1.

L es adorareurs

d'

Adrama–

lech

faiCoictlt briller leurs ent"ans en Con honneur. On

dir qu'il étoit repréien té lo us la forme d'un mulet, d'au'

tres difcnt

COllS

celle d'un paon .

*

A D

R

A M

U 5,

r.

m.

(Myth. )

D ieu particulier

¡¡

la

Sicile , &

a

' Ia ville d' Adram qui porroit Con nomo On

I'adoroit dans toure 1'lIe, mais

fpé~ialement

¡,

Adram .

• A D

R A

S TE,

r.

f.

(Myth. )

une des M eliíTcs 011

Nymphes qni nourrirent Jupicer dans I'amre de Diété .

V oyez

M ELlSSES.

.

• A O R A S T

E'E

ou

A D R A S T 1E , f.

f. (

Myth. )

div inité autrement appellée

N emejis,

fi lie de Juptter

&

de la Néceffiré , ou, fe Ion H éliode , de la Nuir : c'é–

toit la vangerelre des crimes . E lle examinoir les cou–

pables dll haut de la Cphere de la Lune ou les Egy'

ptiens I'av oienr reléguée. \...

*

ADRASTÉE

Otl

ADRASTlE, (

Geog . ane.

)

étoit eu–

eore le nom d'une ville de

I~

Troade, batie par Adra–

rle

ti

Is de M érops ,

*

A D R E S S E,

foupl,./J~,

fin e./Je, ru¡e, artifice,'

conlidérées comme fyoonymes .

A dre./Je ,

a.rt

de conduire fes enereprifes de maniere

¡¡

réuffir.

SOllple./Je ,

di[polidon

¡,

s'accommoder aux con–

Jonéiures.

h ne./Je,

fa~on

d'agir fecrete

&

ca~hée .

R,,–

(e,

voie oblique . d'aller

:1

Ces fins.

Artifice,

moyen in-

, June , recherché ,

&

plein de combinaiCon, d'exécucer un

deíTein: les trois prellliers fe prennenr fouvenr en bon–

ne por.t; les deux autres roujonrs en mauvaife . L 'a–

dre./Je

empl0l'e les moyens; \a

{ouple./Je

évite les obna–

cl es ; la

fineJle

~in(inue

imperceptiblement ; la

"efe

trom–

pe;

I'"rtifice

furprend . L e

n~gociareur

e(l

adroit;

11;

c~lllrtifan

foup le;

l'efpiot1-~tlfl ;

!e

fl~tellr

& le fourbe

ar–

tifiCtC1!x.

M ame? les

~lfatres

dtffi c!lcs avee

(ldre./Je

:

u–

fez de

fouple./Je

avec les grands : foyez

fi"

¡¡

la cour:

oe

Coyez

ruJl

qu'en

gu~rre: I~iífez

I'artifice

aux mé–

chans ,

Aa z,

ADRES-

,