ADM
-t¿moios , des nloyens, des titres, des preuvés.
(H)
A D M IRA B LE, adjea.
(Medecine.)
épirhete
que
d~s
Chimirtes oot doonc!e, par hyperbole,
a
quel–
ques-uoes de leurs
~ompolitions;
re!! el! le fel
admira–
ble
de <ibuber.
00
I'a appliquée généralemem
i
tOU–
tes les pierres faaices
&
med16náles: en void une dont
M .
Len~eri
donne la
4ef~ription
a
cauf\!
d~
fes gran-
des quallrés.
.
Pulvérir,n, nlele1.
eDf~ftible
du vitrioJ blat1é,
18
ooces; dú fuere fin, du (alperre, de chacun
9
olTces;
de I'aluo,
~
onces; du fel ammoniac,
8
gros; da
camphre, " onces . Metrez le mllange dans un pot de
terre vcrniífe'; humeélez-Ie en
con(iil~nce
de miel avec
de I'huile d'olive; puis metrez
Cur
un petit feu , faires
deífécher doucemeot la matiere jufqu'a ce qu'elle ait
pris la dureté d'une pierre; gardez-Ia couverte, car elle
s'hnmeae ailement,
On obferver:t dI! modérer le feu dans cette opéra–
tion,
a
caufe d\! la volatilité du
~amphre:
mais quel–
que foin que I'on y appone
~
il s'en diffipe toOjonrs une
grande qua¡¡rité . On en ajomera
a
caufe
de
cela quel–
ques
graills dans la pierre
1
10rCqu'oR s'en fervira ,
- Cene pierre ell déterfive, vulnéraire_. allringentc; eile
téfifle
a
la gangrene , arrere le fltng , éram appliquée
fech¿ ou dilroute: 00 I'employ'e dans les cáraraaes eli
eollyre , contre
tés
ulceres fcorbmiques
¡
00
ne s'en
fen
qu'a
I'extétieur .
(N)
A D M
r
R
A T
(F,
:¡dj.
ni.
(Gramm .)
COlnme quand
on dir
~n
tal'
a4"1iralif, un gefte admir"eif;
e'~ll-:l-dire
rs;,
ton,
''''
gefte
,
qui marque de la futprife, de I'ad–
m iration ou Une exclama ion. En terrne de Grammaí–
ce,
on dír
mi
point admirat if,
on dit auffi
tln poine
d'admiraeion
Quelqués-uns di(em
1m
¡oinl e,xclamatif;
ee poinr fe marque ainfi! Les Impnmeurs I'appellent
limplement
admirdtif,
&
afors ce mot en fubflanrif ma–
fculio, ou ldjeélif' pris fubflantivement, el} foufenteo –
dalÍt
point .
D.n
~t
le
pl¡lli!
ddm"lrátJf
apr~s
le dernrer mot de
la ppraCe qui exprime 1 'admirarion:
Q.IIC
Je J"il
,¡
plain–
¿re!
Mais
(j
la phrafe cortltnel1ce par une interjeCl!on
1
ah,
01'
ha, hilas,
¡juclle dOlr err\! alors la ponél:uatlon?
Communémenr
0n
¡net le
ppi"t admiratif
d'abord apres
I'inrerjea ioh:
j'lIlas! petitl mOtltons, '1"e VOtlS étes
kmrellx.
H,,!
mon Dieu,
'lité
Je (oriffre:
mais com–
¡}Ir;
le fens
"dmirati!
ou exclarpatif ne tinit qll'avet
lá
phra(~ ,
je ne voudrois métrre le
poin, adntiratif
qu'a–
Jires tous le mors qui él10ncént
I'~dmirar;on.
H i las,
petit, mOlltom,
'l.u~
vous ¡eps heurerlx! Ha! rnon /Jie",
qu.
k
fouffl'e
~
Vt¡y'et,
POl<CTUATION .
CE)
• A D M [ R A T ION ,
r.
f.
(Morale . )
(l'efl ce:
fentiment qu'exeire en nous la prt,Cence d'lIo obJet, quel
<¡u'il foir, intelleauel du phyfique. auquel nous atra–
ehons quelques perfeaioos. Si I'objet en vrairnenr bea'li,
¡'admiration
dure; fi III beauré n'étoit qu'apparente,
l'adrnira#orJ
s'évanoqir par la réflexion;
/l
I'objet en
rel,
q~e
pllls 110US l'eXamíl10ns
1
plus
oou~
y
Meou vrons
de perfeélíons ,
I'admiraeion
augtnente . Nous n'aqmi–
COllS guere que ce qui efl: au-o\:!IÍls de nos rorces ou dé
nos connoirrances . Ainfi l
admiration
efl tille tamót de
norre ignorJnce, tantbt de notre
intap~cité
; ces prill"
cipes follt fi vrais, que ce qui efl admirable pour l'un,
/l'att[re feulemellt pas I'attemlon d'un autre.
II
ne faut
pas confondrc
la [¡¡¡prife
avec
l'ádmíraeion.
Une chofe
bide ou belle, pourvu qtl'elle ne foit pas otdiliaire danS
(on genre , nous caufe de 111 furprife; rnals
H
n'ell ¡lonné
qu'.uJ( belles ¡le ptotluire
~(1
oous la furprife
~
I'admi–
rae;.,,:
ces deux fentimens peuvent aller' enfemble
&
(épar~q¡eht.
Saint-E vrémOnt dir que
I'admiration
eflla
piarque d'uh pelit efprit: terte
pt!rtf~e
efl
f~urre;
il ellr
fallu ¡lite, pour
I~
rehdre júlle, que
I'"d",iration
d'une
chofe commtlhe e¡l la
m~rqll~ d~
peu d'efprit : tnais
iI
y a d¡:s occa(jo!is od
l'érendu~
dI!
Jládmirátion
efl, pour
ainfi dire, líl mefure de' la beauté de I'ame
&
de la
grand~ur'
de I!erptif -' Plus un erre créé
&
penrant voit
loin dans la Ilarafe, plus
i!
a de
difcerne!Tlen~,
8¡ plus
il admire,
l\a
réfle il fau¡ uq peq
~tre!;n
gardc;
~ontre
ce-'¡'remier q1Quvemenr
¡1ft
ootre ame
a
li! préfence des
qb[etS,
&
nc
s'y
livrer que quand on
~ll
arf\Ír'; par fes
C'0!1poirr. nces,
~ rurfou~
pl\r !les
rnodel~s ªuxqu~ls
on
pmlfe rapporter 1'9bjet ql\i bous
~It pr~fen~,
11
fau~
que
ces ¡ñoaelés foient
d'un~
beaaté univerfellemcnt conve–
n~e .
11
Y a des efprirs qu'il 1:n enremement ¡liflicile
d'l!tonr¡er; ce font ceux que la MélaphYlique a
~Ievés
audelfus des chofes faites; qui rapporter¡t tou¡ ce <¡l!'i1s
vo yent
1
entendenr,
&c.
au poffible,
&
qui ont en eux–
¡nemes un modele idéal au-deífous duquel les erres
!:'f~és
renent toflJOUíS :
--
ADM
119
- ADMISSIBLE, adj.
(en Droie.)
qui mérite
I'adm·ilion.
Voye~
á -de¡Jo" s
ADMIS ION.
A
D M I S
S 1U
N,
r.
f.
( }lIriJprr,d.)
.aion par
laquelle qaelqu'un eft admis
a
une
pla~e
o u digniré.
Ce rerme fe dit fpécialement de la
rlception
aux Or–
dres, .ou
:l
quelquc degré dans une F aCUlté ;
&
le bil–
ler des Examinalcurs
ell
fa vcm du Candidat, s'appelle
admittdtrtr,
paree que l'
admiffi on
en exp.rimée par "e
terme larin.
VOJez.
CANDlDAT .
ADM ISS/ON re dir aum au Palais, des preuves
&
des
moyens, qui foflt
re~us
comll}e conejuans
IX
peni–
nens.
(H)
"
ADMI7'TA'lVR, terme latin,
r.
m. (
Hift.
mod. )
billet qu'o n aceorde
a)'r~s
les
e~amens . OrdOI~llé~
it
ceu]¡
quí fe préfentent aux Ordres , a certa1l1es dlgOl rés, aux
degrés d'une Faculté,
~c,
lorfqu'ils 90t éré rrouvés di–
gnes d'y _erre admis.
ADMODI A TE
UR!Jr<
AMODIATEUR,
r.
m.
(]"rifpTlld, )
Fcrmíer !lui tiem un bien a ¡irre
d'a,!modiation.
VOy'ez. ci-de!!olls
ADMOD1ATlOM . .
A D
1\1
O D
I A
T ION
ou
A M O D , A T ION. ,
r.
f.
(]lIri/prrtd. ) tdme de ColtJmnes,
uliré en quel–
ques Pr.ovinces pour fignitier un
hai/ ,
dOll.t le prix fe
paye en fruits pat le Fermier,
I~quel
er. retient moí–
tié, ou plus ou moíns, pour fon
exploifario~. Am~diaeion
efl aum fynonyme en quelqúes endrolts
a
ba,l
,¡
ferme,
'&
fe dit du pail
m~me
I
doot le prix fe paye
en argent ,
l\DMONESTER,
v.
a.
rme de Palais,
e'e!t
faire une legere correaioo verbale eo mariere de délir,
VOy'e~ AD~IONITION.
A
D M O NI T I O N,
r.
f.
'erme de P alail,
en une'
remontrancc que fait le
J
uge en mariere de délit au
dé–
Iinquant,
a
qui
j i
r~mOl1!re
fa fauI\! ,
&
I'avertit d'erre
plus eirconfpeél
i\
¡'avenir .
. L'
I1dmollieion
efl rnoindre que
le bUme ,
&
n'efl pas
tl élriífante ,
ti
ce n'en qu'elle foir fuivie d'amende ; elle
fe joint le plus qrdinaíremer¡t avec I'aumone,
&
fe fail
a
¡mis e1os ,
.
Le
terme
d'admonitíon
s'employe aum en mariere ec–
Gléfiaflique,
&
alors iI en fynonyme
a
monie;I",.
r.–
yh
ce
de~nier .
(H)
A
D
N A T A, qdJ, f. pris fubn.
en
Anal9mie,
ell
une rpembraoe épaiífe
&
blanehe, qui enveloppe le g lobe
de l'rejl,
&
en forme la tunique exrerne. On I'appelle
en
fr,w~ois
conjonaivé. VOJez.
TUNIQ.UE&
CONJON–
plVE .
(L)
• A D
9
D,
r.
(iWyth,")
Qom qoe les Phéniciens don–
poient .
'1U
Mattre de Dieux ,
ADOltESCENCE,
r.
f.
(Phyfiolog . )
ell
le
tems de I'acctoirrement daos la jeundíe, ou I'lge quí
fuit l'enf'lOce,
&
qui fe termine :l celui od un h,)mme
efl formé.
Voyez.
ACCÍt01SSE~ENT
f;I
ACE. Ce mOf
yienl dU latin
I'dolefcerf,
croare_
L'c;rat d'
adolefcence
dure tam que les tibres contí–
nUen¡ de ¡:rottre
&
d'acqu('rir dI! la confiltance _
Vo–
yez.
F1BRE.
C e terps fe compte ordinarremem depuis quatorz'e
ou quinze ans jufqu-a vingl-cinq , quqique, felon ¡es
ditlérentes conílirutjons, il puifre d\irer plus ou moins.
I..es Romalns I'appliquoient inqilb nétemenr aux gar90l]s
&
aux tilles,
&
le comeroient depuis dou.e ans Julqu'il
vingr-cillq pOllr les unS,
&
depui} dou"Le jufqu'a villgt-Un
pour- les aurres .
Voye~
PUBER TE' ,
&c. .
Souvent meme leurs E criyains employoienr indif–
féremrpenr les termes de
j1lveni¡
&
" dolefcenl
pour
¡oures
forte~
de
pe~fonnes en-de~iI
de quarante-cinq 8ns_
ltorfque les tibres fOI\[ ªrrivées :\ un degré de 'confi–
!lance
&
de rCl>ijon fuflifanr pour fourenir les parries,
fa
rnaricre de
I~
llutritioti devienr ineapable dé les érelldre
davantagc:,
&
par conféquent elles he fauroiem plus
eroirre.
Voyez.
MORT.
(H)
-
• A D
a
M
O"
.'\DON, (
Glog, modo
)
cofltrée qui
porne la core d'or de Guinée en . Afrique ,
• A,
D O
N
A l,
f.
f,
(7'hlol. )
elt, pqrmi les Hé–
preux, un des noms de Dieu,
~
ligoifie
Seigne1tr.
L es
MaífQreles om mis fous le nom que I'on lit aUJOllrd'hui
']ehqva,
les
poill\s qui
convienn~nt
aux cO)1fonnes du
'!Tlor
-{don,,;,
parce qu'iI
~toit
défendu che'L les J uifs d.e
prononcer le norn propre de
D iere ,
&
qu'il n'y .avoll
que
I~
Graod-Prerre <¡ui eut ce privilége, lorfqu'll. ell–
¡roi~
<lans
I~ S~nétuaire .
L es Grecs om anm mis le
mor
Ado71tli
a
tOllS les endroírs OÚ fe tronve le nom
de
Dieu.
Le mot
Ado11ai
efl dérivé d'une racine quj
fignifié
baje
8¡
f ondement,
&
convísnt
a
D ieu, ;.n ce:
qu'il eH le fo'fitien de toutes les crearures ,
&
qu'¡ let
gouvernc . Les
Gree~
I'om traduit par
.Jp'" ,
&
les
La~
tin~