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116

AD

J

ItI

Ipo/l.c,

&e. L'

I

final Ce

eh~nge

en

...

x,

qu' on feroit

mie

IX

d'¿~rire

aUI: Igal, IgauI; "urbal, vtrbal41; flo–

da/ ,.rb ánllt

;

""p:;,,1 ,"*p:i

o,,,

&c.

A I'tgard des

adjtélifl

qui fiDicfcD[ par

e,,:

ou

,"11

3D

¡¡nguller , on forme leur plurier en al0UlaD[

1,

felon la

rcgle g€nérale ,

&

alors on peur lai{fer ou rCJctter le: :

cepend:lDt 10rCque le : [en au fémiDin , l' 2Dalogic de–

mande qU'Qo le garde:

e.culit,,:, excelltJt#t; txcellelltl,

excelltn'rI .

Qutrt le genre, le nombre,

&.

le cas, dom nous

ve–

nons de parler, Ics

adjtélifI

fOD[ encore fUJet 3 un autre

accident, qu' on appelle

ItI

dtgrlt dt com/'.araifo",

&

qu' on dCI'roit plQt6r appcller

dtgrlt de 'fllalificallO",

car

la qualitication en fufceptible de plus & de moins :

bo"

,

mtillt/tr, txullen,

;

[ava"t, plltI [av",,:

,

tr;I-(av""t.

L e premier de ces degrts en appellé

pojiti!,

le recond

compar.';f

&

le rroiheme

[ltptrlatif:

nous en parlcrons

cu leur lieu ,

11

oe Cera pas inmile d'aJ0t'lIer id deu}; obCervations:

la premiere, c' en que les

adieélifI

Ce Plennent fouvent

adverbialcmem.

F"cilt

&

difficil.,

dit D onat,

'fu", "d–

lItrbia

l!0lllllftUY)

nomina

poti/il

ái,e"Ja

(une,

pro aáver–

biú pofita

:

lit tf1, tor.Jlim e/amat

;

horrmdl,m rtfo"ot:

& dans Horacc

,tllrbid,)m ''''latllr(

Liv.ll.

Od.x¡x. v.

'.);

fe réJoüit rumultueufement, re{fent les faillies

C!'

unejoie

agirée & cODfufe:

perfid,lm ridtJtl J7t"UI (Liv.lll.xxvij.

v.67.);

Venus avec uu CoQrire malln. E[

m~meprim¡',

fUI",d., ter:i.

1

pOflrtmd, [uo, o"totd,

ne Con[ que des

adjeélifI

pris aclverbialement.

11

en vrai qu'au fond

I'ad–

jeélif

conferve [oilJours Ca nature, & qu'en ces occa–

fions meme il faut toújours CouCemcndre une prépofi–

tion & un nom fubnantif,

a

quoi tour ndverbe en ré–

duaible : ainfi,

tMbid,im ''''ta:"r,

id cn,

Id.'tatltr ir/xta

ntgocium

ou

modum tllrbidNm; primd, Jall"do,

id en

i"

primo vtl [tomdo loco; optato adve"ÍJ)

id en,

i"

'''"p~re

0ptato,

&c.

Ji.

I'imltation de cene

fa~oll

de parler la[ine, nos

ad–

jeélifl

fOIl[ fouvent pris adverbialement;

parler hallt ,

parler bas, [ene;r mau'l1aiJ,

110ir

(/aír,

ebll1"1ter

fa/Ix,

d antu jufle,

&c. on peul en ces occafions Couíemen–

dre une prépofi[ion & un nom fubl!amif:

parltr á'lm

to" hallt, ¡entir 1m mal.vaÍJ go(¡t, voir d'lm tril e/air,

eha"ter d'

1111

to" [allx:

mais quand

iI

feroit vrai qu'O:1

nc poucroir point [rOUI'er de nom fubnantif convenable

&

ufit~,

la

fa~on

de parler n'en Ceroi[ pas moins elli–

p[ique; on

y

foufentendroir I'idée de

eho[e

ou

d'étrt,

dans un fens neutre.

f/.

E

LLI

PE.

La Ceconde remarque, c'el! qu'il ne fau[ pus confon–

clre

I'adj.élif

avec le nom Cubnamif qui éllonce une

qualilé, comme

bla"ehtur, Itt"d",; 1'ad:eéli!

quallfie

Wl

fubllamif; c'cH le fubnantif

m~me

confidéré com–

m e éum tel,

Magiftrat l'fllitable

;

alnr.

I'oditéli[

n'e–

xine daos le diCcours que rclativemcnt au fubnantlf qui

en le CuppÓt, & auquel

iI

Ce rappone par I'identiré; nu

lieu que le lubnantif qui exprime une qualité, en un

terme abllrai[ & métaphylique, qui énonce un conctp[

paniculier de I'efprit, qui confidere la qualité indépen–

damment de lome applicarion partieuliere, & comme

fi

le mor ttOit le nom d'un

~[re

réel & fubfinan[ par

lui-m€me: tels fOn!

co,tltllr, lte"d"t, l'II,it/,

&c. ce

font des nOlps fubllan[il1 par imi[ation.

V0l'~

ABSTRA–

CTlOS.

. Au rene les

ad¡eélifI

fon[ d'un grand uCage, [ur-[ou[

en Pocfie , ou ils rervent

a

faire des images &

a

don–

ner de I'énerg!e: mais il fam roQJours que l'Orareur ou

le POe[e ayen.! Pan d'en uCer a prQPOS, & que

Padjeélif

n'aJuilte lamalS

:lU

fubnan¡if une

idé~

accefToire ¡nurile

vaine, ou dépJncée.

(F)

,

AUJECTlFS,

(Log''1"e)

L es

adjeélifI

¿[am deninés

p~r .

leur

na~re

.s

qualÍ"er les dtnominations , on en pem

dlnlOguer prmclpal melll de qu:ure fones; Cavoir les

110-

mi"aHx,

les

verballx

1

les

"umlraux,

&

les

pronomi–

"allx .

Les

adjtéliJi "omi"alfX

COnt ceu>; qui qoali6ent par un

amibu[ d'el"pece) c'cll-a-dire par une quali[é inhérante

&

permanente, 10Í! qu'elle naiere de la narure de la cho–

fe, de fa forme, de Ca liruarion ou de Con éra[' lels

que

bo", "oir, jimple, beall

,

,."d, exttrnt, alltre' pa-

,eí/,

Jtmblablt.

'

Les

ad,télifs vtrbaux

qualiñem par un artribm d'¿.

venement,

c'en-~-dire

par une qualilé accídentelle &

fuevenuc, qui parott érre I'effe[ ,,'une aalorl qui fe paf–

fe

o~

qui

s'~í\

paifée daos 1:1 chofe; [els Co.m

rampa'JI,

Jom,,,,,,,t, Ita"t, ea".ua"t, bo",fil) filtlplifil, " oir{i

~mbelli.

115 tiren! leur origine des verbe, ks uns

d~

gérondif, & le aurres du panicipe: mais il ne fuUl pas

les coniolldre avec les puócipes

&

les géroodifs dont

ADJ

ils ront nris. Ce qui connirue l oarur des

tllljtlliJ'r,

c'e/! de qualifier I

dénOmlOll[ion;!lu licu qu ceHe

des par[iclpes

&

des go!rondiK cODline dans une cermi–

De maoiere de

re~réfenter

I'a ion - I'c!vencmcnt. Psr

conC€quent lorfqu on voit le mor qui ell participe, Etre

dans une aurre ocenfion fimplem nt employé

1

quali–

fiee,

iI

fum conduce que c'en ou par tr:lOfport de Cer–

vice, ou par voie de formation

&

de dériv rioll, dont

les L:lngues

Ce

fervent pour órer d'une erpece le m

tS

dOD! elles 001 befoio daos une autre Oll elks les pla–

ceDt ,

&

des-Iors cn élabliifent In

difiec~nce.

A

u relle

il n'impone pa que dans 1:1 maniere de les [irer de

I~ur

fource,

iI

n'y ai[ aucun changement quant au m3[ériel :

les mots formés n'en Cerolll p moins dillingués de CCUI

iI

qui ils doivcnt leur origine. Ces dilfércnces VOut de–

venir fCDfibles daos les exemple que je vais ci[er.

U" e[pr;:

rampant

"t

parvitH: )amaÍJ au ["bli",t .

'I'elt vo,,:

rampant

,;'va,,: In Gra"dl pONr dtvwir i,,–

fo"'"

avu Iturl IgaNx . U"t perfo"",

obligclme

Jt fntt

aimtr de 10111 UIIX I{ui la {o"lIoi/ftHl. Gttlt d"me tjl

bo"nt,

obligennt

10,1¡."rI I{ua"d tTle It ptUI

.

L'

mm n a

guert de viguellr da"I Nn eorps

fu[igué.

I1

tfl )IIJlt dt

[e repofer aprtI

av.ir

fu[igué.

Qui ne voir que

ram/,an:

dans le premier exemplc

cn une fimple quahticBuon, & que dans le fecond

iI

rcpréCen!e une aaion?

J

e dis la meme chofe des mots

obligea"te

&

obligta"t,

& de ccux-ci, un corps

fatig"l ,

& avoie

fatiX"I.

Les

a:lj,élifJ ""mlra,,x

fom, comme leur nom le

dédare, ceUI qui qualiricnt par un auribur d'ordrc nu–

m€ml, rels que

pre",itr, der"itr, ftcOlld, dt"xie""

,

troifi~mt

.,

C;"f(;I icm8

.

L es

ad¡eéli!s pro"omina"x

quali6ent par un attrihur

de défignation individuelle, c'en-a-dirc par une qualiré

qui ne Icnan! ni de 1'(Cpece ni dc I'aaion, ni de I'ar–

ran¡¡emem, n'en qu'une pure indica[ion de cenains in–

divldus ; ces

odjtélifI

rom, ou une qunli6clltion de rap–

pon

perfonnel,

COlnlne

mon, ma., ton., notrt.,

1Jolr~

,

fo", le"r, mitH, tien ,jitH

;

OU une qualiticallon de quo–

rilé

va~ue

& non dé[erminée, rels que

I{lItl'fllt,

"",

pl"jitl"l, tOI,t, ",,/ ,

01""";

ou entin une qualificatioll

de limpIe préfelllation, comme les fuivans,

ce,

at, cha–

'f"e, 'fllt/, ttl, certai" .

L a quali6calion exprimée par les

adjtélifJ

en fufce–

p[ihle de divcrs degrés: c':fl ce que I'ar[ nomme

degrls

de <ompara/fo",

qu'iI a rédui[s iI [rois, fou$ les ooms

depojitif, eomparatif,

&

f"perlatif·

Le

pojilif

confine dans la limpie qualificarion faite

fans aucun rapport au plus ni all moins . Le

. omparaei!

en une qualiñcarioo fui[e en augmel1la[ion ou en dimi–

nUlion, relativement a un au[re degré de la

m~me

qua–

li[é. L e

fttpulaeif

qunliñe dan

le

pfus hau[ degré, c'ef!–

~-dire

dans celui qui ell au-deifus de tOUS ;

3U

lieu que

le

.omporatif

n'en Cupérieur qu'iI un des degrés de la

qualÍlé: celui-ci n'exprime qu'unc comparaifon particu–

liere; & I'a me en exprime une univerfclle.

Le¡

adjeélifI verbaux

&

nomil/allx

fOI1l aum appellés

co"ucO.

Voye~

<tI termtl.

(X)

A

DIE

U -

V

A,

tumt lit lYJarine

;

c'el! un [erme:

dom on fe fen lorfque voulal1l faire venir le vaifleau

pout changer de roule, on era avenir J'équipagc poue

qu'iI fe tienne

pr~t

iI

obéir au commandemcllI.

(Z)

• A

D

1G E, (

Glog. modo

)

riviere d' Italie qui preDd

Ca fource au midi du lac glacé dans les Alpes,

&

fe

jeue dans le golphe de

V

eniCe.

• A D

I M A

IN,

r.

m .

(Hi/l. "at.

)

on dit que c'ell

un animal priv€, n/rez remblahle

a

un moutOn,

a

lai–

ne courte

&

tine, dont il n'y a que la femelle qui por–

[e comes, qui a I'oreille

lon~ue

&

p'endan¡c; qu'il ell

de la groifeur d'un veau; qu'll fe lalife momer par les

enfans; qu'il peor les poner

i\

une lieue,

&

qu'il com–

poCe la plus grande partie des [roupeaux des habitans des

deCen de Libye.

Marm. trad. par /lb/al/e.

• A D

I M I A

N, (

'Jardi"agt.

)

c'en le nom que

les Fleurines donnent

a

uoe ruhpe amBrante, panachée

de rouge & de blanc.

A DJ

O 1

N D

R E,

v. aa.

('Jttri[prttd.)

c'en donner

¡¡

quelqu'un un collegue, lui aifoder

un

recond.

Voyt~

AnlOINT.

(H) .

A D ] O I N

T ,

ttrmt dt Grammaire.

L es G rammai–

riens qui fOI1l la connruaion de mOls de la phraCe,

rela[ivemcm au rappon que les mot5 Ont cntr'cux dan

la propnfition que ces mo[s forme"" appellcllt

adjomt

ou

ad)omll

les mot5 aJootés

a

la propofilion, & qui n'en–

[rem pas dans la compolirion de la propofition, par cxem–

pIe , les imerJcaions

bllaI, ha

! &

le ,'oca[ifs.

HI-