ADJ
NIIIU, ¡eeitl molltonI, 'lIt< velu ée" htllreuJI
!
Q!tt
VONI éea he"rellx
fom les mots qui forment le
fens
ce
la propofition;
'1'1t
Y
entre comme adverbe de
quantiré', de maniere,
&
d'admirarion;
'1uant1lm
,
.om–
bien,
o quel poim.
VOtU eQ
le fuj et,
<en
heurcllx
ert
I'atrribut, dom
étel
ell le verbe , c'eQ-a-dire le mot qui
marque que c'ert de vous que I'on dit
t tel heureux ;
&
hUlretlX
marque ce que l'on dit que
7JOIIJ itn,
&
fe
rapporte
:1
vous par un rapport d'idemiré. Voilo la
propofirion complere.
N l lal
&
petitl mOtltOnI
ne [ont
que des
adjointl.
V.
SUTET. ATTRIBUT .
(F )
ADTOtNTS, adj. (
B ellu-LettreJ.
)
[om au nombre
de fepr , qu'on appelle auffi
.ir.onftan."
,
exprimées par
ce vers.
0.';1,
'luid , Ilb;, 'l";bUI auxil;il,
<111',
'l"omodo,
'l"ando .
Les :ugumens qui fe tirent des
adjointJ,
font des ad–
m inicules des preuves qui nailrent des circon(lances par–
ticulieres dtl fart.
Voyez
PREUVE
&
CI RCONSTANCE .
En Rhétorique, les adjoints,
adjun!!a,
formem un
lieu commun d'on I'on rire des argumcns pour ou con–
tre prefque d:ms toutes les marieres , parce qu'il en ert
peu qui ne fuient accompagnée, de circon(lances favo–
rables ou défavorables; la chofe ert fi c13ire, qu'il [eroit
inutilé d'en donner des exemples.
(G)
AD )OINT, adj . pris [ubrt. On ,appelle
ai~fi
une fort:
d'alrocié, de col legue ou de coadJuteur qu on donne
a
quelqu'uo qui ert en pbce, ou pour le foulag:r. dans
fes fon8ions, ou pour reodre compte de fa vlgllance
&
de fa tidéliré .
Quelques-uns prononcent
&
écrivent
IIjointJ :
mais ils
proIloncem
&
écrivent mal .
(N)
ADTOINT de l'Académie des Sciences .
Voyez
ACA–
DÉMIE .
ADJOINT,
Ofli<ier de la Lihra;r;e;
c'ert un Libraire
oflQ
:1
la pluralité des VOiK dans I'alremblée générale
des anClens,
&
de feize mandés dans le nombre des
modernes, qui font ceux qui om au moins dix ans de
réceprion; prépofé conjointement avec le fyndic pour
régir les affaires de la cornmunauté,
&
vei ller a I'ob–
fervation des ré/(Iemens donnés par nos Rois fur le fait
de la Librairie
&
de l'hJlprimerie. II
Y
en a quatre qui
avec le fyndic formeot ce qu'on appelle les
Ojfi.ierl de
la L ;brairie .
Leurs principales fon8 ;ons font de viriter en la Cham–
bre Syndica!e de la Librairie les livres qui arrivem
:i
Paris , foit des provinces du royaume, foir des pays é–
trangers; de faire des vililes chez
'les
L ibraires
&
chelo
les Tmprimeurs, pour voir s'il ne s'y pafTe rien contre
le bon ordre;
&
dans le ca' de cootravemion, en ren–
dre compte a M . le C hancelier. lls font encore char–
g~s
de faire la vifire des bibliotheques 011 cabinets de li–
vres
ii
vendre, atin de veiller a ce qu'il ne fe débire
par aucunes voies des livres proferits,
&
délivrenr un
certificat fur leque! le Lieurenam de Police accorde la
permiffion de vendre
&
d'affi cher la vente.
V oyez
Syl'!–
DIC, CHAMRRE SYNDICALE,
A D
J
O N
<:
TI
O N,
r.
f.
terme de fty le du P alah,
qu'on employe dans les plaintes en mariere criminelle,
011
I'on demande I'intervention ou
adion!!ion
de M. le
Procureur G énéral, ou de fon SubQitut, ou du Pro–
cureur tifcnl, fi la plainte o'ell poim portée devam úne
Jurtice royale. Or demander l'
adjon!!ion
du mini(lere
public, c'ert demander qu'il fe porte accufareur,
&
pour–
ruivre l'accufé en fon 110m cOl1eurremment avec la par–
tie civile .
( N)
AD]OURNEMENT,f. m.
(Jflrij'prt.d. )
ert
une a1Iignation
ii
compar01tre a certain jour nommé
pour procéder par-devant une Cour de Ju(lice ou un
Juge aUJ: tins
&
conc1ufions de I'exploit d'affignation,
c'ert-a-dire les conte(ler ou y déférer.
V oyez
ASSIGNA-
-.aN.
t
MeDage dérive ce mot de
adj"rnare,
comme qui
él) Le
cél~bre
Malpighi
atl'úre d'<\voir vu dan..
plul'icuu
anim3ux .
comrne dan, le rorc.6pi ceruins filamenu
crellJl:. qui
fe portoient
d~une
vefficule
a
I'autre.
&
qui (embloicnt deCliné"
i
charic:r de
la grat{fe. a106 il les regarJa comme de. condllit'
adircux.
&:
cornme -les vaHfeaux particuliers:
E.p;ft
d.
0 1111nt
"usl
4";P
•
m:ú,
dans
fes ol1vrages pollumes
iI
les
r~voque
en
dome .
Vo<:rbcyn
re~
s-orJe
ees
filaments
comme
flmples
vi1ifleaax
Iymphatiqaes, Haller
pancbe [lOar le (en timent
de Malpigbi.
,&
il
affúre
d'avolr
remaf-
d
\ •
d' d'
,AD
J
,,1 1
7
IrOlt
tm' ,.ere,
qu on trouve en ce lens daDs les ca–
pirulaires .
. L'
adjournemme
en Cour eccléfiaQique s'appelle
cita–
tlon .
L'affignation n'emporte pas toiljours
ad;01lrnement;
par exemplc, les témoins qu'on affigne a venir dépofer
De [out pas adjournés : l'affigLlation n'empon e
adjour–
nement
qUe quand ,la partie eít affignée a comparo!tre
en Jufiice .
Les
adjour1lemenJ
doivent etre libellés , c'eft-a-dire
comenir les conclufions
&
les moyens de la demande .
Voyez
LtBELLE' .
L es
ad;ournemenJ
par·devant les
J
uges inférieurs fe
donnent 1ans commiffions:
fenlt
es Cours fupéricures :
par exemple, on ne peut dOLlner
adjournement
aux Re–
quéres de I'H6tel ou du Palais, qu'eo vertu de lem es
de
committ;mllJ
doO( fera lailfé copie avec I'exploir, fi
ce n'e(l qu'il
y
el1r déj a inQauce liée ou retenlle en cet–
te Cour, auquel cas il l1e feroit pas befoin de Ictrres:
on ne le peut non plus es Cours fupérieurcs , telles que
le Parlement, ou autres, qu'cn vertu de L emes de Chan–
cellerie , Commiffion particuliere , ou Arrét: on ne lo
peut 'non plus au Confeil, ni meme aux Requeres de
I'H6tel, 10rfqu'iI s'agit de juger au Souveraill, qu'en
vertu d'Arrét du Confdl ou Commiffion du Grand
Seeau.
L es exploirs d'adjournement doivent comenir le nom
du Procureur du demandeur én
IOUS
fiéges
&
maLiere
oú le minillere des Procureurs elt
n~celfaire.
f/oyez le
tit re
fl,
d. I'O rdonnan.. de 1667.
L'adiournement perfonnel
ell tlne affignarion en ma–
tiere criminelle, par laquelle l' accufé ert [ommé de
compcroltre en perfonne .
II
fe décerne contre I'accufé,
lorfque le crime n' e(l pas capital,
&
qu' il n'échet
poine de peine afRiétive, ni meme infamanté; ou con–
tre une parrie a(1ignée fimplemene pour etre oüie, la–
quelle a négligé de compar01Lre .
11
emporte illlcrdi-
8ion comre un Officier de judicature.
Voyez
D E-
CRET.
,
Un
ad;ournement
,¡
troj¡ brief't j OUYJ
e(l une fom–
mation fai te
a
cri public au ron de rrompe apres qu'oll
a
fait perquihtion de la perfonne de I'accuré,
¡¡
ce qu'il
air a comparollre dans les trois jours en Jultice, a
faure de quoi on lui fera ron proces coinmc cOlltumax .
ADTOURNEMENT fe dir en Angleterre d'une efpece
de prorogation , par laquelle on remer la féance du
Parlement
a
un aUlre tems, toures chofes demeurant
en état.
Voye~
PROROGATIOS.
(H)
A
D 1
P E U
X ,
adj .
m
Anatom;e ,
fe dir de cenains
conduirs
&
de certains vailreaux qui fe di(lribuem a la
graiDe.
Voyez
VAI SSEAU
&
GRAI SSE .
11
Y
a des vailTeaux
adip",x
qui fom , fuivam quel–
ques ameurs , une partie de la fubaance de I'épiploon.
Voyez
EP IPLOON ,
Malpighi doure fi les conduits
adipellx
fom des vai[–
feaux diflin8s (dans un ouvrage imprimé apres
[~
mort).
M orgagni,
adverf Anflt. 111. page
3, infinue qu'ils'.
nc
fom pas néccllaires , parce qu'il penfe que la fecréuon
de
1:1
grai{fe peut fe faire au moyen des arIeres dans les
cellules adipeufes , de m8me que dans les aurres parIies
d'oú elle peur etre en(üire reprife par les veines, fans
qu'il foir befoin d'admerrre un troilieme j¡enre de vaif–
feauI propres
a
cet office , tel que Malplghi paro1t les
avoir
foup~onnés.
R ivin n'admer point de conduits
adipe"x . dir de omento.
( 1)
A DI P
E'
U S
E,
adj .
011
G R A
1
S S E U S E ,
en
Anatomie,
e(l le nom que I'on donne a une membrane
ou runique qui enveloppe le corps,
&
qui eH liruée im–
médiatcmem fous la peau : on la regarde comme le
fol1lien de la grailfe, qui
ea
logée dans les iI1lervalles
qui fe rrouveI1l entre fes tibres,
&
dans les cellules par–
ticulieres qu'elle forme .
Voyez
G RAISSE, PEAU, CEL–
L,lJLE ,
& •.
Les Anatomi(les fom partagés touchant I'exirtence de
cene membrane . La plilpart des modernes ne la regar–
dem que comme la tunique exrérieure de la membrane
cnarnue, autrement de la membrane commUUé des mu-
[cies.
qD~
de
(embJable. filamcnu. oa pctiu
vaHTeaalC
dans I'ornenrum
des enfens.
Duhamel
les
a
vu qans la Civetre .
~
HoftTnan
dan.
le
8e~f.
Cependant
le
dlébre Margagni J'honneur
de "oue tie_
c!e.
Inrinue. que
ces
vaiCfe.:Jux- adii'eulC ne (one pas
nécellairel :
alO6
nous pouvon!'
craire avec
lui ,
que la
(écretion
de la gr-ailfe
pellt
bien
re
faire par
les
arréres
. qu_i
1:1
dépo(ent
dans les
cel..
lul~
pour
etre
repom~e
par
lel
vcines (an. \ju';J
y '
ait
btfoio
de
vadleaux. qu'on
veo[
deniner
¡
cet
u(.a~e.
(P)