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II~

ADI

reles .

{ToylZ,

MEMIIRANE CHARSUE, PANNICULE,

&e.

(L )

ADIPEU E ,

al/ti/ti.

VOyt~

CELLULE

adip..'¡u.

A D I R E' , adj.

'Vittlx /trmt de P rati'llle,

qui en

encore ufité RU Palais. 1I en Cynonyme

a

Ig"''',

&

Ce

di! finguliere meu! des pieces d'uII proccs qui ne Ce trOU–

" em plus: ainfi I'on dira, par exemp!e, la meillellre

piece de m n Cac s'ell Ifouvée

ad,,!..

Ce

m~me

!erme

fignifie aum 9uelquefoi

rayl

ou

biffl.

( H)

ADIRER

o/.

A DHfRER .

VOJ'"

AOIRE'.

L orfqu'une leme de change payable

3

un parriculier,

&

non au porteur.l ou

it

oráre, en

. dirle ,

le payemem

en

peut tre pourluivi & fait en yerro d'une Ceconde

leme, Cans donner caulÍon, en faiCaO[ mention que c'ell

une Ceconde leme, & que la premiere ou autre précé–

dente demellrern nulle .

Et au cas que la leme

adirle

m! payable au porteur

ou

a

ordre, le payemem n'en doit etre faí! que par

or–

donnance de

J

uflice,

el!

baHlam caunon de garamir le

payement qui en Cera fait .

V oye" rOrdonnana de

1673,

l it.

V.

(G)

• A DI

R

E S,

f.

m. pI.

(Hift. n"e.)

on appelle en

ECpagne

ad;r61,

une Cort« de petilS chiens de Barbarie ,

til1S , ruCés, mais voraceS, qU'OD prend dans le mni–

fons, quand ils

y

fom jenés par la faim.

11 Y

en

a

de

PerCe qui fom plus g rands que ceux de Barbarie; les

chiens n'ofenl Rtlaquer ceux-ci, ils rom pourtan! preCque

de la

m~ me

couleur les uns

&

les autres : les jardiniers

de ces comrée difem qu'ils Ce melent avec les chicns

ordinaires . II en parlé dal1s d'autres Auteurs, !bus le

nom d'!di", d'un animal qu'on trouve en Afrigue,

de la &randeur du renard, & qui <n

la tinelfe. Céne

defcrlpu0n & la

pr~ctdeme

fom fi dífféremes qu'on ne

peut alfarer

qu'elle~

Coiem I'une & I'autre du meme

animal.

A D

1

T ION,

C.

f.

ttrmt d. '},U'iJprttdtn<t ,

qui

ne s'cmploie qu'avec le mot

blrldit! . Adiú.n d'bld–

d;tI

eH

la déclaration que fuit I'héritier inflitué formel–

lement ou racitement, qu'il accepte I'hérédité qui lui

en déférée. D nns le Droit Civil ce terme ne s'emplo–

yoit qu'en parlant d'uu héritier

étrno~r

appellé

a

la Cuc–

ceffion par le rellamcnt du defum. ,<-uand I'héritier na–

turel, ou héritier du

fan~

acceptoit I'hérédiré, cela

s'appelloit

s'immifctr,

& I acceptation

immixt;on.

Mais

110US ne failons poim cette diflinaion, &

I'adi/ion

fe

prend en général pour I'aae par leque1 I'héritier, Coit

naturel ou inllitué, prend qualité.

Un

limpie aéle de I'héritier naturel ou inllitué, par

Jequel il s'ell comporté eomme

h~ritier,

opere I

'"di·

t;on

d'hérédiré,

Ix

lui 6te la faculté de renoncer ou de

io~ir

,du béuéncc d'inventaire.

Voyez

R ENONC IATlON,

BE NE FICE D' INVENTAIRE .

.'\ j)

J

U VI

CA

r

A l RE, f. m.

ttrme de P alois,

en celui

~u

pront de 'luí efl ¡"ite une adJ udication .

V oytZ

ADIUDICAT ION

&

AD)UGER.

A D

J

UD I C A T

1F,

adj .

tume de P,,/ais,

qui

fe dit d'un Arret ou d'une Sentcnce qui porte adJudl–

cadon au pron t du plus offram, d'un bien vendu par

autolÍté Jo JUllice, ou qui défere au moins demandam

une eutreprifc de trnvallX ordonnés judiciairemem.

Vo–

J~"

AD1UDICATlJirn

&

A OJUGER.

A D

J

U

ú

I

<..

A T I O N ,

r.

f.

('}Hrifpr/ld.)

ell

J'aaion d'adJugér.

V oytZ

ADJUGER.

L 'erlet de

1'~djUdieaeion

par decret ell de purger les

dettes & les h pOlheques dllllt élOit affeaée la chofe

vendue: elle 11

purge pas cependant le doüaire lorfqu'il

n'en

~oim

ouvert . Pour entendre ce que fignifient ces

expre!hon ,

pNrger /e doñaire , It deetes , ItI by¡othe–

'1fttl. I/I,>,e" Oft 'mot

PURGER.

( H )

A D

J

U

G E R,

v.

a.

CJllrifpr1ld.)

c'efl juger en

fa–

veu~ d~ . quelq~'un,

conformément

¡¡

fes prétentions.

)I hgllltie au

111

donuer

la

préférence dans une vente pu–

blique au plu of!rant & dernier enchérilfeur ; & dans

une proclamation d'ouv,ages ou entreprires au raltais

a

celui qui demande moins.

(H)

,

A D

J

U

R A T ION,

f.

f.

( 'I'hM. )

commande–

ment ou inJonaion qu'ol1 fait au Mmon de la pan de

D ieu, de fon ir du corps d'un polfédé , ou de décla–

rer quelque choCe.

Ce mot efl dérivé du L atín

adj1trare,

conjurer,

Col–

liciter avec inflance; & I'on a ainli nommé ces formu–

les d'exorciCme, parce qu'elles fom prefqtle lOutes coo–

, ues en ces termes :

adjltYo

tt,

plritltJ jmmunáe , ptr

D 'lIm v i"ftm,

11' ,

&c.

I/oyt"

XORCtS!olE, Po SE -

SION,

&c. (G)

A

D

J

U T

O R

I U

M , C ell le nom qu'on donne

en Anatomi"

;\ I'os du brqs, ou

¡¡

I'humerus.

V.ytZ

H UMERUS .

(L)

ADM

• ADMETTR E, RECEVO IR .

0 0

aámtt

quelqu'uo dans une

(o~iété

particulicre ' on le

rt.r0"

i

une charge, dans une

cadémie: il fuffit pour

~Ire

.d...

is

d'avoir I'cnrr¿e libre;

iI

faut pour erra

re,.'

du

cér¿ononial . L e premier ell une fa veur accordée

p:1I'

les p rConnes qu;

compoC~m

13 Coei

uE,

en confé'lucnce

de ce qu'elle vous Jugem propre

parti ip r

~

leuu

delfcins,

¡¡

goatl'r leurs occupatioDS, &

~

3ugmcllt<!r

leur amufemem ou leur plailir .

L e

fecolld ell une opé–

ratioo pnr laquelle on acheve de vou donner une en–

dere polfe()jon ,

&

de VOl1 inllaller dans la place que

vous d ve'/. occuper en conféquence d'un droit acqui ,

Coit par bienl"it Coit par éleaion , foit par llip"latiol1.

Ces deux mOl OO! encore dan. un ufnge plus ordi·

naire, une idée comml1ne qui le rcnd fyl/onymcs.

11

l/e faut pns !llors chercher de dilt'érence cnrr'eux, qu'en

c~

qu'

I,dmttlre

femble CuppoCcr un obJet plus imime

&

plu de choiI;

&

que

re«'Voir

paroit exprimer quel–

que chote de plus extérieur & de moin libre. C 'en

par cene raifon 'lu'on pourroit dire que 1'0n eH

otlmis

a

l'Académie Fran,oiCe, & qu'on ell

Ttfli

dans les

"mres Académics . On

"dmt'

dan

r.~ f3mil,"ril~

& dans

Ca conñdcnce ceux qu'on en juge digne ; on

rtFoit

dans le maifons & dans les cerclcs ceux qu'on

y

pré–

Cente; ou 1'011 voit que

rtet'Voir

dans ce Ceos n'emporte

pas une idée de précaudon qui ell attachée :\

admtttrt.

Le M inirtre étrauger ell

admis

~

I'audience du Prince,

&

le Seígneur qUI voyage en

rtf"

~

fa Cour .

M ieux 1'011 veut que les fociélés foien t compoCées,

plus I'on dolt erre attentif

a

en bannir les elprirs ai–

gres, ínquiets , & rurbulens, quelque mérire qu'ils ayent

o'aillel1rs ;

a

o'y

admtttre

que des gens d'un

c~raacre

doux & liam. Q l10ique

la

probité ·& la Cagelle fallcm

enimer, elles ne fom pas

rte.'Voir

dan, le Inonde ; c'en

la prérogative des talens :¡imables &

<le

l' efprit d'ngré–

mem .

• ADMETE,

C.

f.

(Mytb.)

une des N ymphes

Océanides .

A D

M 1

N ) C

U

LE,

f.

m.

tn

Droit,

ell ce qui

forme un commencemem de preuve , ou une preuve im–

parfilite; une circoflance ou une cOI1Jeaure qui tend

iI

former ou

a

fortifice une preuve.

Ce mm vieO! du L alin

adminicultlm ,

qui fignitie

ap/,Ni, !chalal .

L es Antiquaires Ce Cervem du mot

admin;ctlles,

pour

fignifier les at!r1buts ou ornemens avcc \cfqucls Junol1

ell répréCentée Cur les médailles .

V oyt"

A TT RIBUT

&

SVM l\OLE.

( H)

,

A D M 1N 1S T R A T E U

R.,

f.

m.

( '}lIrifprttd. )

en celui qui r¿git un hien comme un ruteur, curateur,

exécuteur rellamentaire.

I/oy' "

MM INI rRA Tl ON, E–

XJ!C UTEU R TESTAMENTAIRE . Les peres fOil! les

ad–

mm;(lratturs

nés de leurs cnrans .

On appelle fingulieremem

admini/lrattttrs ,

ceux qui

régillem

le~

biens des H6pitaux.

Voytz.

HÓPITAL.

Si une femme ell chargée d'une admlnillratiun, on

¡'appelle

admintjlratrict

, & ell e ell obligée

~

rcodre

compte comme Ic ferolt l'

adminiftratmr .

( H )

ADMINI,) T R AT ION, Cf.

(Jurifprl.d.)

efi

la gellion des affaires de quelque particul ier OU com–

munamé, ou la régie d'un bien .

VO)'tZ

GOVERNEMENT,

RÉGIE.

L es Prloces indolens confient l'

adminiftra/ion

des

affaires publiques

a

leurs M iOlflres. L es guerrcs civiles

001 ordinairemeot pour prétex te la mauvaiCe

odmini–

flrotion ,

ou les abus comm:s d3l1s I'exercice de la Ju–

Ilice,

&c.

Admini/lration,

Ce dit fi ngulicremem de la direa ion

des biens d'un mineur , ou d'un imerdil pour oreur,

imbécilliré, ou autre cauCe ,

&

de ceux d'un HÓpilal;

par' un tuteur,

UD

curateur, ou un adminillrateur .

l/o–

ye"

MI NEU R, PUPILLE, TUTEUR, CURATEUR, AOT

MIS I TRATEUR,

&c,

Adminiflration

Ce dit 3uffi des fontlions ecc1éfhrti–

ques. C'ell au Curé qu'apparriem excl ufivemem

~

tout

autre,

I'"dminijlroúon

des

~acremens

dalls fa ParoWe .

VoytZ

CURE', PAROI ' E,

&c.

On doit reful"r

I'odmi–

ni/lr,,/ion

des Sacramens aux excommuniés

l/o)'tZ

Ex–

COMM SICAT IOS.

En

mariere bénéticiale, on diningue deUI Cortes d'

ad–

minijlra/lol',

I'une au temJX'rcl,

&

I'aulfe au Ipiriruel.

Celle-ci confil1e dans le pouvoir

d'c~commuOler ,

de

corriger, de conférer les bénéfices: I'nutre dans I'cxer–

cice des droits & prérogativcs attachées au bénéfico ,

Voyt"

TDIPORALITE'.

Atlminiflra/ion

s'employe 3uffi au Palais comme

Cy–

nooyme a

fOl/rniff.ment:

ainfi )'on dit

adminijlrtr

des

té-

/