1
I ~
ADH
l '"tlblrmu
des p1rties de I'ellu, & eD gloéral de 10US
les corps, vienne de I'attraaion de leurs panks.
Voic
i
lo
",;ron qu'lls
en
apponem. lmagÍl1e-z. une petite
patri–
c ule
d'
u,
&
fuppofant que I'altraaion agllle,
pat
e–
:lcmple
:l
une ligoe de diflance, décrive1. autoor de cc¡–
t e perile particule d'eau UD cercle dan! le rayan foit d'o–
De ligne,
b
panicule d'eau De fera attirée qoe par les
panicules qui feroO[ daos ce cercle;
&
comme ces par–
ricules agilfem en feo contraires, leurs etfets mutuels fe
détruirom,
&
I'attraaion de la panicule fera nulle, puif–
qu'el\c n'aura pas plus de lendance vers un cÓté que vers
u n autre.
(O
)
,
A D HE
RE
N T, adj.
(Jurifprutl.)
rignitie
"Iui
'iui ejl danl le mime parti, la mime intriGu" le mim.
complot;
car ce tcrme fe prend pour I'ordmaire en mau–
vaife pan. II en fynonyme
:l
<ompli,,:
mais
iI
en dit-:'
fere en ce que ce dcrnier fe dil de celui qui
a
pan
a
un
erime, quel que foit ce crime: au lieu que le mor d'
"dhl–
rmt
ne s'employe guere que dans le cas de crime d'E–
ta[, comme rebellion, rrahiron, félonie,
&c.
eH)
( 1)
• AOHÉREST,
attachl, a"nexl.
Une chofe el!
ad–
/¡I""te
:l
une autre par I'union que la nature a produi–
re, ou par celle que le li!fu & la wnlinui[é On! mife
emr'elles. Elle ell
aetaeh!.
par des liens arbilraires, mai
qui la oxem réellemem dans la place ou dalls la JilUa–
tion ou I'on veul qu'elle demeure : elle en
annexlt
par
un elfel de la volonté
&
par une loi d'ill llilUlion, &
celle fone de réunioD eCl morale .
Les branches fOn!
adhl""ttl
3U tronc, & la Cla[ue
I'ell
:l
fon pié-d'ellal, lorfque le lOut ell fondu d'un
feul jel: mai les voiles fom
atta<h/el
au mal , les idées
aux mors, & les lapilferies aux murs.
11 Y
a des emplois
& des bénétices
a""exII
i\
d'aulres .
IIdblrene
ell du relforr de la na[ure, & quelquefois
de I'art;
&
prefque roajours
iI
ell pris daus le feus
H[–
réral
&
phylique:
aetachl
ell prefque [OaJours de I'art,
&.
fe prend a(fe1.
communém~nr
au figuré:
a
"n.xlell
du Ilyle de la légiOalion, & peUl palfer du litléral
:lU
figuré ..
Les
e~croi(fa~ces
qui fe formem fur les parties du
corps au:mal, Ipm plus ou moins
adhlrmen
felon In
profondeur de leurs racines & la lIature de panies .
11
n'efl pas 'encore décidé que I'on foit plus fortemem
ae–
~achl
par les liens de I'amirié que par ces Iieus de I'in–
rérc[
Ii
vils
&
Ii
méprifés, les inconllans
11'
étant pas
moins communs que les ingmls.
[1
remble que I'air fan–
faron
~oil
a,!",xl
¡¡
la faulfe bravoure, & la modellie
:lU vral méClle .
. A D
H
E' ION,
en L o/{i'l"e.
Les Scholafliques di–
flmguenr deux fortes de cerrill1de: I'une de fpéculalion,
qui natt de I'évidence do la chofe'
&
I'autre
d'adhljio"
OU d'intérct, qui lIe natl pas de' I'évidence mais de
l'importance de la chofe
&
de
l 'intc!r~1 qlJ'o~
y a.
1/0-
yez
CERT1TUOE, TÚIOIGSAGE, VÉRITE' , E'VIOEN–
CE .
IIdhljion
fe prend aum /implement pour le confen–
temeUI qu'on nonne
a
une ohore,
&
dans lequel on
per liJle !=onlIammem .
(X)
ADH/.':
' 10",
r.
m
Phyfi'l"e,
.n la
m~me
chofe qu'ad–
hlr",,,.l/oJez
ADH IÍR ENCE .
(O)
"
~DJAou AG~A,
(Glog. modo
)petile ville
d Afnque dans la GUlLlée, fur ia c6te de Fantin pro.
che d'Anemabo.
• A
DI A
B
E N E, f. f. contrée d'Arie
!
l'Oriem du
T igre , d'ou I'on a fail Adiabenien , habitanl de l'Adia–
(¡ene.
.A D
J
A
~ ~NT,
adj . (
Glom.
) ••
'1"i efl imml-
4,attme,"e a coel d
IIn
autre.
On dil qu'un angle ell
ad–
l acene
a un autre angle, quand I'un ell immédialemem
contigu
:1
l'aUlre; de forte que las deox angles Ont un
cÓ[é commun. 00 fe fert meme plus particulieremeiu
de ce mOl, lorrque les deux angles om oon-feulemcm
un
c6t~
commun, mais encare lorfque les deux aUlres
c6[és torment une
meme
liglle droi[e.
I/oyez
ANG LE
&
C6n'
e mal ell comparé de
a~, ~,
&
jac.,.e,
erre rilUé.
AD,A~ENT,
,adJ. m. On dlt fouvcm en PhyJiqoe ,
ItI
~orp'
"d¡aa"l a un aut" corpl,
poor dire
ItI <orpI '/Joi .
i ""
( O) .
J\.
D I A N TE,
Voyez
CAPILLAIRE . (
N)
(1) En fat,aoE" la {asdire esplicJtion da
mOL
. dhl,.II, .
00
f'OarrOit.
l
ml:mc. alfu!cr. qoc
le.
D,:,." ..AtllHr."",
ttolcnt
~u(l'i"""
Ct'ux. qni
~rcn,!lcnt
p,n par
conoom lt.lnce
~
la
rcufficr
d'une
afñire.
&:
qu'
fu
•
en
m~lolcQt
de boo
gr~.
lor(qu'lls
C'n
trolent
pnéJ .
C'crl
fOUC
cm 'lU'W pou'(oicpt fan. dillinflicp rlprclcntu
DO •
oa
pla ..
ADI
AD [ AP H O R 1S
TE,
f.
m.
pI.
e
'l'h/o/. )
110m
formé du Grcc
J,
'1",
i"difflrene,
ompale
d'.
pri-
vatif,
de
""9'1'"
d,/fl""e.
.
00 doona ce rirre áall le vj . 6ecle aUI Lumér cns
mirigés qui adhéroient aUI femimen de
1
lalh:h[OIl dont
le camaere pacifique ne s'accolllodoit paint de
I'cxlr;:~
me vivacilé de LUlher. Depui en
I
H ,
on !Ipp.lIa
eucore
Adiapb.ri{ln
les L urhérien qui loulcrivir<1II
11.
I'
l"terim
que l'Empereur ChllIles . avoil mit puotice
:i
la D ie[e d'Ausbuurg.
Spo"d. A .
C. "".
de
J. .
l pr.
&
e"
2f~.
I/oyez,
L UTHER IEt<.
e
G)
• ADI Z'20, DI ZZE
ou
J
CG IO,
e
Glog. modo
)
ville, pon,
&
chAleau d'lmtic
Cm
la
c6-
le accidentaIe de l'iUe de Corfe .
L o"g.
26.2
. 111' .
41.
1'4.
AD I E U-T O U T,
pnrmi ItI 7'i,..I<rl d'or,
cn une
maniere de
p~rler
dan! ils fe
ferv~1II
pour avenir ccux
qui lourneol le moulinct quc la main
di
placée sQre–
menl & qu'ils lI'unt plus qll':I marcher .
A
6
J
E C TI F,
terme
ti.
Gramm. Ad·dl .
vient du
lalin
"d¡dlul, ajotÍtl,
parce qu'en ellel le num
aJ¡":lif
ell 10ilJours aJoaré
:l
un nom fubJlantif qui ell
~u
ex–
primé ou fuusemendu.
L'adjeaif
ell un mal qUl don–
ne une quali6calion au fubJlamif;
iI
en déJignc la qua–
Iiré ou maniere d'érre . Or comme IOUle qualilé
litp~o
fe la fubllance dom elle ell qunliré,
iI
di
él'idem que
tout
adjeaif
fuppafe un fubllantif: ear
iI
faul
~Ire
I
pour
~Ire
lel. Que
fi
nous difons,
l. beau 'UOUI ,ou<be, le
'Urai doie iere fobjee de nOI ruber<ha, l. bon tJI pr/j'I–
rahle all beau,
&c. il ell él'idem que nOtls ne coulidé–
rons
m~me
alors ces qualilé qu'el1lal1l qu'elles 10111 at–
tachées
a
quelque fubllance ou fupp6t :
le
b.tfJt,
c'ell-a–
dire
(~
'fui
di
hea/~
;
le 'lJrai,
c'eH-3-dirc
C~
fui cfl vrü;,
&c.
En ces exemples,
It bea", le 'Urai,
&c.
He
10m pas
de purs
adjeai¡'
;
ce fOn! de
adjtaifl
pris Jirbllalllive–
mem qui dérignem UD
fupp~1
quelconquc , CIIHtlll qu'i1
ell ou beau , uu vrai, ou bon,
&<
Ce, mo[s 101l[ dunc
alar en
m~me
lem
adi.a,fl
&
fublhmif : ils 10111 lirb–
Jlalllifs , puifqu'ils délignel1l UII fupplll,
l•
...
i1s I¡ml
"J–
jellifl,
puifqu'i1s délignel1l ce fuppÓI entant qu'il ell tel .
11
y
a
aUl~nt
de fones d'
aditilifl
qu'i1 y
a
de
lunes
de qualilés, de manieres & de rdarion que nOlre elprit
peut Gonr.dérer dans les objels .
Nous ne connoilfons point les fubllances en
elles-m~mes, nous oe les connoim n
qu~
par les impreffions
qu'elles ronl fur nos fens,
(l(
alors nous difon, que \es
objers fom
uf¡,
felon le rens que ces imprellrons aric–
aent. Si ce fom les yeul qui fom alfcaé"
nou~
dilons
que I'objel ell coloré, qu'i1 ell ou
bl.nc,ou noir, ou
rouge, ou bleu,
~
C.
Si c'efl le goal, le corps
eU
ou
doux, ou amer; ou aigre, OU fade,
&<.
!>i C'Clt le
l:1ét,
l'obJcl ell ou rude, ou puli; ou dur, ou mou ; gras ,
huileux, ou fec;
&c.
Ainli ce mOls
blane, noir, rOl/g',
blUI,
dOllX , amtr,
aigre, f"d.,
&c.
fOD! aUlal1l de quali6aalions que uous
donnol1s aux objels,
&
IOn! par conluquent aUlam de
noms
qd¡.aifl.
Et parce que ce fom le
ilnp(elliun~
que les obJels phyli'lues fom fur nos rens, qui nuu. to nt
donner
a
ces obje[s les quali6carions dollt nous venons
de.yarler, nous appellerons ce fOrles d'
adj.a,fl
,
adJt –
ai}1
1'hy/j(lub .
Remarq~e'/,
qu'il n')' a rien dans les objels qui foil
femblable au fenrimem qu'ils oxcilelll en nous . !>eulc–
mem les objcls rom lels qu'i1s exci[em en nous lelle
fet1f~tiol),
ou lel fenrimelll, felon la difpalirion de nos
organes, & felon les lois du méchanifme univerlel. U –
ne aiguille ell rdle que
Ii
la poillle de celle aiguille eCl
enfoDcée dans ma penu, j'aurai un femimelll Je dou–
leur: mais ce fenlimenl ne fera qu'en mol, & lIullemem
daos I'aiguille. On doi! eo dire aU[anl de IOUles Its au–
tres renfatioDs.
Outre les
adjeaifl
phyriques il y a encare les
atlj.aifr
mltapbyflr"'1
qui fom en Ires-grand nombre:, & donr
on pourroi[ faire auranr de c\alTes dilféreme.< qu'i1 y a
de forles de viles fous lerquelles I'efpril peur conhdé–
rer les Etres phyriques & les <1[res
m~'taphyJiques.
Comm~
liaos fommes
accoillUm~s
a
qualificr les <l–
tres phyJique , en conféquence des imprcffions immé–
di3r~s
qu'ils fom fur nous, nous qualitions aum les <llres
mé[aphyfiques & abnrairs, eu
couf~quence
de quelque
coo-
fialrs divioit1!. enramble
:1YeC
dilfiren.
tiu« .
de la
m~me
manie–
re qu'on donnoft le citre de
P.ithA;'U .
de
v.;¡;ta
&oc.
:1
qaelque
OiVIOlté
que ce
mt;
relon le
(cntlm
Qt
de M.
Gon
~Icbre
aa.
tiq.wre, derni reman dcfunt
Floten...
(D)