AVE
L'aáám!I'l/r de la j amóe. VOye:!:,
COUTUIUílt ,
A ddua",r d" pil. Voyez
J~\I BIEIR.
A ddltl!rmr! da doigt! d" pié . Voyez
INTERROS–
SEUX.
V.zez les pl""ches 4'¡J,.atomi,
f,j'
¡el/r explica-
eation.
(2 .
A D D
V
C T [ O N,
f.
f. nom dont fe [ervent les
A03wmifles pour exprimer l'aélio¡1 par laquelJe
~s
.mu–
[cles adduél:eurs approchent une partíe d'un plan qu'ils
[uppoCent divi[er le corps humnín dam ,toute fa longueur–
en
d.eu:\: parríes
éga1.es&
Cymmérríques , ou de quel–
qu'a!)rre partíe avec laquelle ils les comparent,
eL).
*
A DEL ,'
e
Glogr.
)
qu'on nomme au ffi
Zeila,
de
fa capitale, royaume d' Migue, cÓre méridionale du
Pé–
troir de Babel-Mandel .
• ADELBERG, petite ville d' AlJemagne, pans
[e
D llChé de Wirtemberg .
ADEL[TES,-& ALMOGANENS,
Aáe–
liui,
&
I1lmogane"i,
C.
m.
pI.
e
Hift.
modo
)
/10m que
les
ECp~gnols donn~nt
:l.
certaíLls peuples, qui par le vol
&
le chant des oiCeaux, par la renco!}tre des betes Cau–
vages
&
de plutieurs autres chofe; Cemblables, dev inoient
a
point nommé tout ce qul doir arriver de bien uu de
Dlal
ii
quelqu'un. lis
conCerven~
CoignellCement parmi eux
des li\'tes qui traitent de. cc¡te eCpec\! de fcience, Ol! ils
trouvent des regles pour toures Cortes de pronoflics
&
de prédiél:ions . Les de" iijs Cont divifés en rleux c1aC–
fes. I'une
d~
c)¡efs ou
de
maltres ,
&
I'autre ele diCci–
pies {) d';¡Cpirans. On leur attribue enCOre une autre
fOrie de connoiífance, c'efl d'indiquer non·Ceuloment par
00 ont paífé des chevaux ou autres ¡'e¡es de
Comme,
mais aoffi le chemin qu'auront tenu un !lU plllfieurs )lom–
mes , jUCqU'3 Cpécifi'ér IJI natijre !lU la forme do rer–
rein par on ils ¡luron¡ raír leur roure, fi c'eft ¡me ter–
re durl! uu moll¡:"
cpu
verte de Cable ou d'herbe,
Ii
c'eft
un grand chemin payé ou fablé , ou
.qu~lque
Centier dé–
¡Qllrné , s'ils ont paITé entre d,s roches, ,enCorte qu'ils
pGllVoient dire su jufle le nombre eles paITans,
&
dan
s
le beCoin les [uivre
ii
la pifle. ;Laurenr Yalla, de qui
l'on
:t
tir\!, ces
~rdculari[és
merveilleuCes
¡
a négligé de
nous apprcndre dans .quelle Province d'Etpagne
&
dans
quel tems vivoient ces devins.
e(; ) , .
ADEMPT ION,
f. f.
eñterme de D roit Civil,
efl
b
r¿vocation d' un privilége , d'une donaríon, ou
:wn:e aae femblable .
L 'ndcmption
ou la príva¡i0n d'un legs peut
~tre
expref–
fe, comme q'uand le tellatcur Mclare en forme qu'il
révoq~
ce lju'i1 avoit légué; ou tacite, eomme quand
iI
fuit cetre rév0cltion Celllement d'une maniere indire–
él:e
00
implicite .
VOlez
R iy oCA rJ o,,·. (
Y)'
, ,A
D E N, (
e l ogr,)
vllle de
¡'
Aiabie heureuCe ,
capital!! du royalJ me
ae
ce nom . C'efl un port de mer,
dans une prerqu'isle de la cÓté roéridionale , vis-a-vis
du cap de Guardafui,
L ong.
63.
20.
lat.
13 .
C'~fl
auffi
une
monragne daos le ro)laume de Fez.
~
A
D
EN A,
0"
A
D
A N A, auj()urd'hui Malme–
/lra,
e
G~r.
)
r.
f.
vjll~
de Cilicie, dans l'Anatolie.
• A
D EN
BO U
R G,
Oft
AL D E N
B
O
U
R G,
( (; iog. modo
)
ville d? Allemagne. cerele de
Wellph~-
lie. puché de Berg.
L ong.
2f.
lat.
p .
2.
'
A.
D E N E R E R, v. aa.
e
'J"rifprud.)
en un anden
terme de Pptic¡ue, qui lignilioit
efiimer , mettr'
ti
prix ,
( H )
. -
.
A D ENO G R
A
P H
[E,
r.
f.
en A natomie , defcri–
plioJl des glnndes.
Ce mot efl compo[é du Grec
,u""
glande,
&
?-,«~; , d~fcrip!io"
.
.
Nous UVOIIS un livre de Warthon, Intitulé
¡1dmogra- .
phia, in-H.
a
Londres
r6f6;
&
de Nuck un ouvrage
in-8° .
ím¡>rimé
ii
L eyde en
1691 .
&
en
1722.
( L) .
". A.
D.E N O
1
P
f.
S, adj. pI.
en
I/nat . glanduleux,
glandiformn,
épithete que I'on donne aux proftates .
ADEN O -p H AR YN
(i
J
~N,
lIdj,. pris (ub.
en
A1Ita~omic,
nom ¡I'une paire de muCcles qui
COnt
formés
par un Ilaque! de libres .gui fe détache de la glande
¡hy–
ro'ide,
&
s'unir de chaque "Óté avea le thyropharyngien .
",'imlovv . Voya,
GLANDES TIlYROIDES, THYRO–
PHARYNGIEN.
P?ye;;.
les
!?Janfpes ¡I.'I'/natomie
~
!el/r
I''''plication .
eL)'
• A D E
N
O S,
r.
m.
ou
&oton f1e Marine,
Yíent
si'
A-
lep par la voie de MarCeille ,
'
• A D E NT,
f,
m,
( Chareent.
&
/VImuiJ.'
~e
Cont
des entaiÍles ou aífemblages ou les pieces
í1ífembl~es
Ont
la forme
d~s
dents. On donne quelquefois ce nom
a
des
mortoiC~ ,
qui om la meme pgure ;
&
!,on ¡lit
¡nqrtoi–
fes, nffrmblages en adent.
• A
~
E'O
N
E,
l:
f.
e
Myth.
)
D\!,eífe dont S. ¡"'u–
goflln dlt
.da"s la . itl de Dieu , L.
IV.
chapo I<xij.
qu'elle émlt invoquée par les Romains quand ils alIoicnt
.en voyage.
.
ADE
111
• A
DE P H A G
1E,
f.
f
( Myth. )
déeífe de
la
gourmandiCe
a
taquellc les
Sic;Ji~us
rendirellt un eul[e
rel i~i~u~:
i1s lui avoient
~Iev!!
un Tel)1ple ou fa ila¡ue
étOlt plac(ie
:l.
c{)t6 de celle de
Cér~s .
*
ADE P H AG
U
S, adj ,
{M)'th. )
fumom rl'Her!
cule; c'émit·A-dire
H ermle le 'lJorace.
~
A:O E P T E S, adj. pris Cllb.
e
P hilof op.)
C'eft le
¡¡om ql1'on donnoit jadis
ii
ceux qui s'oceuf'oic lt de
l'art de transformer les métaux el} or,
&
d~
la recher–
che d'ul1
remed~
llniverCel .
11
f~ut,
Celon Paracel[e, .at–
tendre. la décou ven e de I'un
&
de l':lUtre immédrare–
ment du Ciel: elle ne peut, [j!IOll lui, parrer d'pn )lom–
me
ii
un aUlre . Mais Paraeel
Ce
iroir .apparelJll)1ent dans
)'clIIhoufiaCme Ip,Cqu'il fai[oit ainti l',éloge de cette forre
de PhilofDphie, pour laqllclle il .avoit un ,extreme PCI1-
.chant : ca, dans des )l1omens al!
Con
.eCpr;t .éwit plus
tranquille , il convenoi! qu'on pouvoit I'.appreodre de
ceux qui la poífédoicm. Nous parlerons_y lus au long
de ces vifionnaires
a
1'¡mi~le
IIlfhimie. Yoyez
ALCHJ–
MIé .
. A D E
Q
U A
T, adj. (
L ogiq.
)
/7.oyez.
AD.-EQUAT .
• A D
E
R B I
J
A
N,
(Géog. mod,
)
grande l',ovin–
.ce de PerCe.
L ong.
60-66
lat .
,36-39,
AD E RBO G
H,
(Géo&. modo
)
ville
d'
AJlema–
gne, ecrcle ¡le .haute Saxe, J)ljché de Poroérani, . .EI–
Je appanient au roi de Pruífe.
• A D
E R
N O , (
Glog. mod.)
ville de Sicile dans
la vall ée de P émone.
• A D E S,
r.
( My..th.)
ou
Pluton , V oyez
PLllTON ,
A D
E
S S
E
N A l
R
E S f. m. plur.
(ThloJog .)
nom
form!! par Pratéolus <!u verbe latin
I'de.f!e,
trre préCenr,
4
employ~
pour d!:ligner
le~
H é,'étiques du
x
vj . titcle ,
qui reconnoi!roient la préfence réelle de
J
eCus-C hrift dans
I'Euchariflíe , mais dans un fens ditférenr de
c~l!lÍ
des
Catholiques.
Voyez
PRÉSESCE, EUCHARISTI/l
Ce 1110r au rene efl peu
u
tiré ,
&
ces )¡é'reriques Cont
plus connus Cous le 110m d'
[mpanateuY'! , [mpanatores:
leur rea
e
étoir
divil~e
en
qlja~re
branel¡es; les uns
Cou–
tenant que le Corps de JeCus-Chrill efl dans le pain,
d'autres HU'il efl
a
I'entour du pain, d'ilulres qu'il el! Cur
le pain,
4
I~s d~n¡iers
c¡u'il ,ti roU,l le rain.
Voyez
~M
PANil T!ON.
eG)
• A D G [ S T E S , (
Myth
)
Génie hermaphrodite ,
A D
H
A T O
O
A,
r.
(Hifl.
nat. )
herbe
ii
lIeur d'u–
pe Ceule feuille irréguliere, en forme d" tuyau éva'é en
gueule
a
deux levres, dom la Cupérieure
l!1t
)'eplié~
en
has dans qoelques cCpeees, ou ren yerCée en ¡miere daos
quelques
¡¡Ulr~S;
la levre inférieure efl déeoupée
~n
troi¡
parries;
í1,
[orr du calice un piflil qui efl
fich~
comme
un dou dans la partie poflérieure de la tleuI : ce pitlil
pevient dans la Cuite un fr!lil alle? femblable
a
une mar–
rue, .qui ¡:fl diviCé dans Ca longueur en deux loges,
&
qui Ce
part~ge
en rleux pieces ; il reofenne des te111,'llCe¡
qui Cont
ordinair~mellt
plales
&
~ch:lnCl~es
en tUl 111e,de
~<rur.
Tournefort,
[nfiit. rei herb. Poye..
PLASTE.
(1)
• On lui attribue la vertu d'expult;'r le freru s more ;
&
c'e{t
de-I~ qu~
lui yient le .nom d'
(llhatoda,
dans la
Langue de Ceylan ,
.
,
. !\
D
H
~
R
E
N
C E
ou
A O H E S
I ON,
f.f
~n
P
hy–
fiq ue ,
efl I'!!tat ¡le
dcu~ ~orps
qui
COnt
Joims
&
t en–
pent I'un
¡¡
I'aulre,
Coit
par teur propre aa iou , loit par
la compreffion des corps
ext~rieurs .
Ce mot etl com–
poCé de la prépotirion larine
(ld ,
&
p",rere,
elre ¡itla–
~hé.
L es Anatomitles obCervent quelquefois des proCphy–
res ou adhérenees ¡les poumons ¡lux parois du thúrax,
ii
la
pleur~
ou au diaphragme, qui donncm occarion
a
¡litféremes
maladi~s ,
Voyez,
POllM0N, PLEURE , P¡;'Ell–
¡tESIE" PHTHISJE
¡
PilqPNEUMONIE,
~c,
L '
adhér~ncc
de deux Curfaces polies
&
de deux moi–
¡iés de boules, [ont des
ph~'lOmene9,
qui prouvenr la pe–
fanteur
&
la preffion de I'air.
I/o)'.ez
A~R
,
M . Muífchenbroek, cjans ron e.ífai de PhyfiquC;, don–
pe beaucoup de r\!nlarques fur
l'adhérC71&e
~ks
corps :
JI
y fait 111en¡iun de diftérenres expériences qu'jl
a
t'ai–
¡es
CUI
certe matiere,
&
dom les principales 10m la ré–
liflance que ¡litt'érens !=orps fom
a
la rupture ,
~1l
vellU
Re
I'adhér~nfe
de leurs parlies ,
H
attrib4~
I'(ldhlrmc e
des parries des corps principalemem
~
leur áttraction mu–
¡Uelle :
L'~dhlrrnce
¡DutueHe ¡leO' partie de I'eau enrr'c1-
les
&
aux corps qu'elle ¡oucne, efl prouvée par les ex–
périences
I~s
plus communes.
11
!!n efl Qe meme de,
J'adhlrence
des parties de I'air, [ur laquelle 00 trouve–
ra un MémoÍre de
M .
Perlt
le
Medecin, parrni ecux
de l'
Apd~mie
des Sciences de ) 731.
foyez
COHE'–
SIOS.
~uelques
Auteurs paroiífen! peu portés
a
eroire
qu~
\'adhé-