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ADA

Jnr4, p.rjura, fur<t1/m prodtr<

11.Ií

,

Q uelques íllv¡¡ns ront dans I'opioion que l'origioe des

A damiteJ

remome beaucoup plus ham que l'érnbliffe–

'mem du ChrÍltianiCme: ils Ce fondeor [ur ce que Maa–

'cha mere 'd'Ara

I

roi de Juda ,' élOit grande prétreffe de

Priape, .& que dan's les Cacrifices noaurnés que les fem–

mes fairoiem

a

ceue idole obCd:ne, elles paroiO"oieot

toures nueS. Le morir des

A

damit.es

.n'élOit pas le me–

me que celui des adorsteurs de Priape; & ron a vO par

leur Théologie qu'ils n'avoiem pris du

P~ganj[me

que

l'eCprit de débauche, & non le culte de Pnape .

f70yez

PRIAPE.

(G)

"

• A D A M.' S PI C en Anglois , .ou

P ie d'Ad"m

en

Fran~ois,

la plus hame ,monrngoe .de Ceylan a viugt

lieues de Golombo . Elle a deux lieues de hauteur, &

a

ron [ommet uoe 'piaioe de deux ceots pas de diame-

tre .

4 0ng.98.

2.j'.

lat. j'.

H .

'

• A

D

A N A, A D E N A,

r.

viIIe de la N atolie

fur la riviere de Chaqueo.

L ong .f4.¡"t'38.

lO.

, A D A

N E,

r.

m.

(Hifl. nat.) en lealien,

ADEL–

LO

O"

ADENO;

en

Latin,

ATTlLUS, poilToo qui ne

fe trouve que dans le fteuve du PÓ.

II

a cioq rangs

de grandes écailles rudes & piquantes , deux de chaque

córé,

&

I'autre au milieu du dos; celui-ci fioit eo ap–

proch:lnt de la nageoire , qui efl I'res de la queue; cetre

nag~oirc

efl (eule (ur le dos:

,/1

y en a

d~ux

(ous le

ventre

&

deux pres des nage ires; la queue efl poin–

tue, Ce poilTon Ceroit alTe? re{femblam

a

I'eflurgeon,

fur-tour par (es grandes écailles: mais

iI

les quine avec

le tems;

l'eflur~eoll

au cQntraire ne perd jamais les

fien nes. Quand

1

adan.

a quitté fes écailles, ce qui ar–

ri ve lurlqu'il a un cerrain

~ge ,

iI

~fl

foq doux

:lU

tou–

cher . Ce POilTOil

~

la tete "fórt grólTe, JJ!s yeux pctits,

la bouche ouyerte , grande & roode;

iI

n'a poil)t de

penrs; 10rCque la bouc¡'e efl

(erm.ée

, les levres ne rom

pas en ligne droite, elles formént des tinuorités.

lt

a

deu! barbillons charnus

4

mous ; Ces oüies rom éou–

yertes ,

&

Con

dos efl

blanch~tre.

Ce poi{(on efl ti

gralld

&

ti gros , qll'il pere jurqll'a mille livres, au rnp–

port de

~I!ne,

ce qui efl fort étOnnant pour

un

poiC–

fon de nVlere , On le peche avec uo

haine~on

auaché

a

(¡ne chatne de fer; & il fam deux breufs pour le

~ralner

lorji¡u'il efl prjs , Pline afiare qu'on ne trouve

~e

poilTon que ' dalls le PÓ. En elfet, on n'en a jamais

va dans l'Océao ni '¡ans ,la

M écjiterran~e;

Quelque

gros qu'il puilTe etre, ce n'eíl pas une rl!lron pour F'nire

qu'il ne Coit pas de riviere; car l'étendue & la profon–

deur du PÓ Com plus que fuffiCantes dans de certains

endroits pour de pareils poilTons: celui -ci habite les lieux

ou il y a le plus de poilTon, & il s'eo nourrit ; il Ce

retire pendan¡ l'j1yver dans les endroits les plus pro–

fond! . L a chair de

l'"dane

e~

molle, mais de bon

goílt, Celon R ondelet . Aldrovande prétend qu'elle n'efl

pas trOP bonne en comparairqn de I'eflurgeon.

f/oyez

UJ

dettx auteun

&

1,

mot

POISSON.

(l)

*

.l\. DAOU S

O"

QUAQUA, peuple d'Afri–

que dans la Gljiljée propre, au royaume de Saccao.

1\

DA

P T

Ji:

R,

v.

aél: .

Adapter

eo Chimje, c'efl

ajufler un récipient au pec du chapiteau d'un

~lembic

ou au bec d'une cornue, pour faire des diflillations

ou des rublimations.

11

vaui mieux Ce rervir du terme

ajufler ,

parce qu'il Cera mieux emendu de tout le mon-

de .

(il'!)

.

1

A?~PTER,

terme d'Ar"úteaure,

c'efl ajouter apres

coup par encaflremem ou afiemblage, un membre rall'

lam d'

A

rchite.aure ou

d~ ~culptur!"

3 quelque corps

d'ouvrage,l..

COI~

de

ma~onnerle,

de menuiferie,

&e.

(P)

f\.

D

1\

~,

r.

m.

(H ifl. ane.

&

'FUolog.)

dOUl.ieme

m ois de

l~all née

faime des Hfbreux,

&

le tixieme de

leur aonée civile.

11

n'~

que 'vingt-neuf jours , & ré–

pond

~

Flvrier

;

!luelqu~fols

il entre dans le mois de

M ars, relon le cours de la lune.

. L e Ceptiep,e jour de ce mois, les Juifs célebrent un

je6ne , cauCe de la mort de M oyCe.

. Le

tr~i~ieme

jour ils

c~lebrent

le jeune qu'ils nom–

me'Ju d'

Efltr .

3' caure de celui d'E flher; de M ardo–

chée ,

'&

de~

J uifs de SuCes, pOllr détOurner les mal–

heurs dont ils étOient menacés par Aman.

L e quatOrzieme, ils célebrem la fete de

Purim

ou

de; JortJ:

, caure de leur délivrance de la cruauté d'A-

m an.

Ejl-h.]}{,

17· '

.,

¡

L e yingt-cinquieme

1

i1s .fom mémoire de Jechonias ,

roi de J uda, élevé par EvJl merodach au-delTus des au–

tres rois qui étoiem 3 Ca cour, ainti qu'il efl rapporté

da!!s J érémie ,

e.lij.

v ·31.

&

3:L·

ADD

Comme I'année lunaire que les Juifs Cuivent dans leat

calcul, efl plus courte que l'année Colaire d'on?e

JOu~s,

leCquels au bout de trois

:ll1S

font un m is; ils interca.

lem alors .un ¡rei7.leme mois qu'ils appellent

f7ladar

ou

le fecond adar ,

qui a vingt-neuf Jours.

f70yez

INTER–

,cALER.

O íaionn. de la B ibl. tomo l . p"g.í).

CG)

• A D AR CE,

f.

m. (

Hifl. nato

) efpece d'écume

Calée qui 5'engendre daos les lieux humidos & maréca–

geux, qui s'attache aux ro(eaux &

ii

l'herbe, & qui s'y

endurcit .en tems fec. Dn la trouve dans la glarie:

elle en de

la

couleur de la poudre la plus fine de la

terre A,ffienne.

~a

rubflance efl liche

&

poreuCe, com–

'me celle de l'époQge

b~rarde ,

enfo,te qu'on pourroit

l'a¡>peller )'

'pongo bátarde del maraiJ.

Elle pajTe pour déterfive, pénétrame. réColutive

I

propre pour dilfiper les dartres, les roulTeurs , & au–

,tres affeaions cuta'nées: elle efl auffi nttrnaive, & l'on

en peut urer dans la [ciatique.

D iofeor.J. lib.

V .h.

,XXXV;;.

• ADARGATIS

011

A DERG ATIS,

011

A–

TER G A T

J

S,

(Myth.)

divinité des Syriens, femme

du dieu Adad. Selden prétend qu'

Ad"rgatiJ

vicnt de .

D"gOl1

par corruption : C'efl prcfqu'ici

~e

cas de I'épi–

grarnme:

M aiJ íl falte ovoiltr

""JIi

'l','en 'Venant de-/J

Jllf'llt'iei elle o bien ehangl f" r la ront•

. On la prend

pour la

D ereElo

des Babylonieos, & la

f7.mu

des

Grecs.

• A D ARIGE ,

(Chymie.) f70yez

SEL AMMO"

NIAC, qu'Harris dit que quclques Otíimifles

oommeo~

ainti .

• A D A R

IV!

E, [.

( Comm,ree.)

petit poids d'E–

Cpagne dom on fe Cert

a

Buénos-Aires

&

dans l' Ame–

rique ECpagnole. C'efl la Cci?ieme partíe de notre on–

ce, qui é!!

ft

celle de Madrid comme cem efl , quatre.

vingts-trei?e .

• A

D A TI S ,

r.

m.

( Commercc.)

c'cfl le nOlll

qu'on donne

ii

des moulTdillcs qui viennent dcs ludes

Orientale, . L es plus beaux Ce fom

a

Bengale; ils POt–

tem trois quarts de large .

• ADDA, riyiere de SuilTe & d'ltalie, qui a fa

Courc~

au 11}0nt Braulis dan; les pays des Grirons, & Ce jen«

dans le Pó aupres de Crémone.

• A DDAD,

r.

m.

( B ot.)

nom que les Arabes

donnenr

ii

une racine d'herbe qui croh daos la

N

ul11i–

~ie ~ d~n~

l'

Afrique. Elle ell tres-amere, & c'e!! un

poiCon li violem, que t. ente ou quaranrc gounes de

Cun eau di!!lIée

fOIÚ

mourir en

p~u

de tems.

Abl"ne.

traéf. de inarmol. l,v.I/f!. e.j.

• A D JEQUAT

Olt

TOTA L , adj.

(Logi'l"" )

fe dit de l'oblet d'une rcience, L 'obJet

ad"''I,,,,t

a.'une

[cience

e~

la complexion de ces deux obJets,

mat/riel

&.

forme/o

L 'obút matlriel

d'une Ccience efl la partie qui lui e(t

commune avec d'autres Ccicnces.

L 'objet fo rmel

en la partie qui lui cfl proprc.

Exem;I,.

L e corps humain en tam qu'j( peut

~tre

guéri , efl

l'objet ada!'Iltat

ou

total

de la MedeciLlc.

L e corps humaiu en eH

l'objet matl rie/ :

en tant qu'iJ

peut

~tre

¡¡uéri, il en efl

I'objet for",el:

AD-EQUATE

O"

TOTALE, fe dit

en Mleaphvfi'llte

de

I'idle

.

L 'ir/le totale

ou

add!'I,,"te

efl une vlle de

l'~rprit

occupé d'un obJet emiel:

¡'idle parti.lle

ou

in–

ad'!''ITlate

, efl une vue de l'eCprit occupé d'une partie

d'uo objet.

Exemple:

La vue de D ieu efl une

idle

tota/e.

L a vue oe [a toute-puilTancc efl

up~

idle p"r–

tielle .

A D D

E X T

R E', adj .

en terme de BlaJon ,

Ce dit

des pieces qui en om quelqu'amre

:l

leur droite; un pal

qui n'auroit qu'un lion fu/' le flanc droit, feroit dit

"d–

dextrl de ee lion.

Thomaffin en Provencc, de fable Cemé de fuulx

d'or , le manche en haut,

addex~rl

& reneflré de me–

me . (1/)

A

D

P

I C T ION ,

r.

f.

('}"rifPruJ.)

dans la loi

R omaine, c'e!! I'aa ion de faire palTer ou de rransfércr

des biells 3 un :tutre , Coit par Centence

~'une

cour, foit

par voie de vente

a

celui qui en offre le pllls.

f70yez

ALlÉNAnoN,

e mot efl opporé al! terme

abdilfio

ou

abdieatio .

f7oy e::.

ABDICA nON .

II

efl formé

d'addieo,

un des mots détcrminés

a

l'uCage des luges R omains, quand ils pcrmeuoient la

délivrance de la ¡oho(e ou de la perrolloe, [ur laquelle

00 avoi¡ palTé jugement.

.

C'efl poorquoi les biens adju¡\és de cetre maniere par

le préteur au yéritable propriétalre, étoiem appellés

bo–

na

(l

adiaa

; & les débiteurs livrés par cetre

m~me

voie

a

leurs