A_CT
font fuits,
&
qui en en
~rat
d'avoir part llUX dividen–
des
ou
r.partieious des proties de
1:1
compagnie .
J
u«ju'ii
cet elltier
&
partnit payemellt, ce n'el! pas propremcllt
une
aaion,
mais limplement une Coumiffion.
I/oyez
SOi1.M ISSlON.
Divido:d
ou
dividendo,
c'en
ce
qU'oll
~om~e
au:
trement
rlpartt&ion,
c'elt-a-dirc la pare qUI reviene •
chaque aéIiollnaite dans les protits d'une <1:ompagnie ,
JUfqU'3U procaea de ce qu'il y a
d'"aions . Poyez
Ac–
TlONNAIRE
&
RÉPAR TlTION.
En Angleeerre les
"aions
les plus anciennes,
&
qui
fe foutiennent le mieux, font
ce\1es
du Sud, ce\1es des
Indes,
&
ce\1es
de la Banque. 1I fe forms a Londres verS
~
719
une
compa~nie
d'alfurances dom les
"aions
furene
d'abord rres·bril lantes;
&
combercm tutalemcnt Cur la
/in de 1720. On peut voir dans le diéHonnaire du Com–
merce les difTerentes révolutions qu'n éprouvéd le né–
goce des
aai..
JI
depuis r
719
juCqu" 1721, t.m en An–
gleterre que dans diverCes nouve\1es compagmes de Hol–
lande.
(G)
ACTlON
du Foreftal/CI·,
en Angleterre, confille
¡¡
ache–
ter fur les chemins le grains, les beflinux , ou coute autre
marchandiC~
avant qu'e\1e arrive au marché ou a la foire
ou elle devoitélre v€ndue, ou
a
I'acheeer 10rCqu'elle viene
d'ao-dcla des mers,
&
quJell~
el1 en rouee pour quel–
que vil le , port, havre, baye, ou quai du royaume d'An–
glctcrrc , dans le delfein d'en tirer
av~ntage ,
en la re–
vcndane beaucoup plu cher qu'elle ¡¡'auroie lÍeé vandue.
Voyez
FRIPlER
0/1
REGRATI ER. Fleea die que ce moe
{j~tlifie
pbJlrltllionem v id! ,
vel
i:npedimel1tum
t ranfitltJ
él
fuga! averiortlm.
On
Ce
Cere particulieremene de eee mol dans le pays
de Crompcon, pour exprimer
rlla i. n
de celui qui ar–
réea une beee fuuve égarée de la foret,
&
qui I'empe–
"he de s'y rerirer; ou
I'aaion
de cel ui qui fe mee en–
tre ccue beee
&
la foret, préciCémem dans le chemin
par ou la beee doie y retGurncr .
ACTlON,
( Manlge.) chev,,1 toú;o,'"
t ..
aéli.l1, bOl<–
.he eOlijotlrs en allion,
fe die d'un che"al qui mache
fon mord, qui jetee beaucoup d'écume,
&
qlli parla fe
tiem la bouche eotljours fraíche: c'cfl un indice de beau–
ceup de feu
&
de vígueur. M. de N eucallie a die aulfi
les
"aion,
des
Jambes.
(f/)
ACTloN,
en PeintNr.
&
en Smlp&ttre,
efl I'ateitu–
¡le 00
la
polition des parcies
dl!
vifage
&
du corps des
ligures rcprélcmées, qui faie juger qu'elles fone agitées
de paffions.
00
dit: cene figure exprime bien par fon
"Elion
les palfions dont elle efl agitée: ctne
aaion
efl
bien d'un homme elfray': L'on fe Cere égalemenc de ce
terme pour les animaux; I'on die: voil' un chien dont
rllai.n
exprime bien la fureur; d'un cerf aut abois:
,'oili un cerf qui par Con
aélion
.exprime Ca douleur,
&c.
(Il)
ACT IONN AIRE
ou
ACTIONISTE,f.m.
(e.mme",
. )
c'efl le propriélaire d'une aaion OU d'u–
¡¡e
p3.rtdans le fonds ou capie.I.d'une compagnie.
Voy.
ACTlo);.
Les Anglois au(ji-bien que nous
Cc
Cervent du terme
d'oaionnazre
dans le Cens que nous "enons de marquer.
L es H ollandois employene plus communémem aelui
d'
aéfio"i/fe.
(G)
A C T IVI TE', f.
f.
(PhyJi".) vertu d'agir oufa–
~ultl
"aive. Voyez
FACULTE',
&c.
L'
"aivid
du feu Curpalfe eoute imagination. On dit
l'aaivitt!
d'un acide, d'Ull poiCon,
&c.
L es corps ,
Ce–
la n M. N ewcon, ¡írem leur
"aivitl
du principe d'ae-
traaion .
Vayez
ATTRACTlON.
.
Sphere
d'
"aivité
d'un eorps fe dit d'un @Cpace qui
environne ce corps,
&
qui s'élend aulfi loin que fa
,'ertu ou Con eflicacieé peue produire quelque effet fen–
lible. Ainli on die
1" (phere
d'
aaivité
d'une pierre d'ai–
n;ant,
d'un corps éleélrique
t
f:!~.
Poye;;.
SPHERE,
E COULEMENT,
&c. (O)
.
*
A C TI U M,
C.
m. promontoire d' Epire, fameux
par le combae ou Auguae
&
Antoine Ce difpueerene
rempire du monde .
• A CT 1 U S , adj.
(M)'th.)
Apollon
fu~
ainli Cur–
nommé d'
Aaium
ou il étOlt honoré.
ACTON .
(Meicei"e.)
Les eaux minérales
d'A–
BOl1
fom les plus énergiques entre les eaux purga:ive
des
~nvirons
de Londres. Elles caufent
a
ceux qui les
prcnnenl des douleurs au fondemene
&
danG les inee–
Ilins ; ce que I'on amibue
a
la grande quan¡ieé de (els
qu'clles chalfent du corps,
&
qui réunis
4
ceux done
ces eaux Cone chargées, en devlennent plus aaifs
&
plus I'iquans.
(N~
f'I.
CT",U A l RE
S,
(flift,
anc.) vaijJeaux
p.ouda-
~o,,?e
l .
·
,
ACT
lOS
aion.
C'ea
ainfi que les anciens appe\1oient ulle Corte
de longs vaifleallx, que I'on avoie conltruitS particuliere–
mene d'une forme agile
&
propre aux
cxp~dieio"s;
ils
reviennfnt
:¡
ce que I'on appclte en Frallce des
brigan–
&in,. V oyez
V AIS EAU
&
BRIGAN fi N.
Cicéron dans une épluc
Ir
Aeeieus appelle une cha–
loupe
deccm [ca/momm ,
c'efl-a -dire
a
cillq
rnm~s
de
chaque bord ,
l1éfuario/a;
ce qui faie préfumer que les
balimens nommés
aaltari", nave¡
ne pouvoienc conte–
nir ni un nombreux équipage, ni une nombreuCe chiour–
me telle que eelle des vaifieaux de haut-bord
&
a plu–
[¡eurs rangs de rames.
(G)
A C T U EL, adj.
terme de Tbt'ol.'gie,
fe dit d'un
amibue qui déeermine la namre de quelque fujet
&
le
diflingue d'une autre , mais non pas couJours dans le
meme fens ni de la méme maniere .
Poyez
ATTRIDUT,
SU¡ET.
A infi les Theologiens Ccholalliques difent
grace
0-
9fielle
par oppoíieion
3
la
grace habitael/e. Voyez
HA–
BlTUEL.
l is difene aulfi
pIchi aa"el
par oppofition
a
plch!
origjne/.
La
grace aafielle
efl celle qui nous
ea
aceordée par
maniere d'aae ou de moeion palfagcre.
Poyez
·ACIE
&
MOTlON.
011
pourroit la définir plus c1airemcnt,
celle !fue Diert no,a donne pour
nollS
meetre en /tae de
pouvoir d'agir, Ort de faire '{fiel'{u'aaion .
C'ell de
cetle gr;ce que parle S . P aul , q113nd
i1
die
artX Philip–
piem , cap.
j.
"
11
vous a éeé donné non-f<¡ulement de
" croire en ] eflls-Chrifl, mais cncore de Cóuffrir pour
lui " . S. Augu(lin a démontré .contre les Péiagiens ,
que la grace
aauelle
efl abColumenc nécelraire pour tou–
le nélion méritoire dans I'ordre du falut.
La
grace habit" elle
efl celle qui nous ea doonée par
maniere d'habitude, de gualtté tixe
&
permanenee, in–
hércnte
a
I'ame , qui nous rend agréables
a
D ieu,
&
dignes des récompenfes éeernelles. Telle efl la grace du
bapteme dans les enfans.
I/oyez
G
RACE.
Le
pi chi aauel
efl eelui que commee par fa propre
volonté
&
avec pleine connoilfanee une perfonnc qui
ell parvenue
3
I'lge de d;Ccréeion. Le
pichi origine!
efl celui que nous contraaons en vellane au monde ,
parce que nous fommes les enCans d'
Ad~m
.
l/oye:/:_
PiCHE' . Le péché aauel fe fubdivife en
pichi m.ortel
&
pichi 'Ulniel.
Voye~
MORTEL
&
Vt! >l IEL .
(G)
ACTUEL, adi s'applique dan la prarique de M ede–
cine aux maladies,
ii
leur acces,
&
a
la
fa~6n
de
les eraieer _ Ainfi on die
douleur "auelle,
pour liglliticr
la préfcnce de la douleur;
acces "lluol,
dans une fie–
vre, lignitie I'éeae du malade préfentément
.tllig~
d'u–
ne fievre cominue, ou incerminente , ou d'un
r~aouble
ment o
L a
cur~
aatlel/e
ea celie qui convient
a
I'acees me–
me de la maladie.
ACTUEL, (
en Chirttrgie.
)
fe die d'une des foctes
de
cautercs .
Voyez
CA UTERE .
( N)
A C T U S,
«rme ",/on
trou~e
dans les anc!ens .{Ir:
chiteaes;
c'efl relon eux une etpuce de
120
plés . Vl–
eruve,
pa~e
266.
( P)
A C UT A N
G
LE,
~dj.
Un triangle
acree"ngle
ea
celui done les erois angles font aigus .
I/oyez
TR IAN–
GLE.
!\CUTANGULA l RE.
Seaioa aCfitt¡ngulaire d',tn cone
ell la fcaion d'un cone qui faie un angle avcc I'axe
du cone.
Voyn
AIGu.
(E)
*
A C U DI A,
C.
m.
(Hift.
nato
)
animal de
l'
A–
mérique, de la grolfeqr
fx.
de la forme de I'efcargor,
ql>i jene, die-on, de
la
lumiere par quaere taches lui–
fan tes, dom deux f011t
a
c6eé de fes yeux,
&
deu:.;
fous Ces ailes. Qn ajoure
qu~
Ii
I'on fe troee le vif.1ge
de I'humidieé <le fes eaches luiCantes ou écoiles, on pa–
rolc reCplelldilfanc de lumiere eam qu'elle dure;
&
que
cctte humidietl" éc1airoie les Américains pelldant la nuit
avant I'arrivée
de~ ECP!~nol s.
• AC UITZEHu AR!RA
Otl
Z.OZOTA–
QUAM,
Ott
CH I PAHU ARZ IL,
(Htft .
nae.
bot.)
f. m . plante de M échoacan, province de l'Amé–
riqu~.
Sa racine efl ronde, blanche en-dedans,
&
Jau–
ne en· dehors. On en tire une eau que les E fpa¡;nols
appellenc
I'.nnemie des venins,
concre leCquels elle elt
appar~lt1mel!e
un antidote .
AD
A D ,
(
Gr"m.
)
prépofieion L atine qui fign· f1e
J,
~u-·
pres,
pOtlr , vers , devQn&.
Cene prépo(jeioll entre aUlfi
.
Y
·
d~ns
\