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'30

ADU

Lorfque

c'e{t

1m

JaYq\le .qui Il! batir

pu

11} dot, e'lle

Jet

en parronage J('que.

~¡ ~'eJ1:

un

:eelélia~ique,

il faut

jencore

di{llOgu~r; ~ar

s\l )'l! fondee ou <Jotée de Con

propre parrimoine, e'ell )ln

p~tronage

la"lque: mais ,

JI

e'eI!:

du ,bien de

I'EgUC~

qu'ell\! a

~té

fQI)cjée, e'e/l ut}

"arronnge

ecc1~fi,alli<iu~.

.

Si la

~amille

du

fondat~ur

ell

~teinte,

Je

parronage en

lIpparti()nt au R oi, comn¡e P3rron de tOUS les Béoéfices

de fes étars, fi ce n'ell les Cures,

~

au rres Bélléfices

charg~

d'.ame§ quj tombent dans la nomjl'la¡ioll de 1'0"

dinaire .

. Si le Parron ell retr¡mcné de )'EgljCe, ou par

)'ex–

iCommunication , ou par I'héréfie, le palronage dort &

n'ell

pas perdu poor le Patron, qui reCOt¡:Hnencera

3

~n

~xercer

les droits des qu'il Cera rentré daos le Cein de

l'~glife.

}::n ¡¡¡¡endant, c'ell le R oi ou I'or<linaire qui

pourvoHnt jlul' Bénéfices vacans

a

fa pré[entarion.

1/0-

~ez

PATRON.

• A

D U

S TE) adj.

en Medecill.,

s'applique aux hu–

meurs quj, PQur avoir été long-tems échautlees, Cont

cevenues comme

btÓlée~.

Ce mOr vient du Latin

,-d,':ftllf ,

bn'lé. On mer la bile au ,aug

de

ceS hu–

m eurs

adl!:ftu;

&.

la mélancolie n'e{l,

a

ce que I'on

¡¡roir, qu'une

bil~

noire &

adlt./le . f7o)'ez

BILE, ME'–

J.,ANCOJ,/E,

&c.

On dit

qUe

le Cang e(l

adl':fte,

lor[qu'ayant éré ex–

traordlnaírement échauffé, Ces patries les plus Cubtiles Ce

fom dlfTipées \

~

n'ont lailfé

qu~

les ph¡s grofTieres

¡¡

demi bríllées pour ainfi di,e, & avec tontes lcurs im–

¡:mretés: la chaleur raréliam le

r.~ng,

Ces

parties aqueu–

fes & CireuCes s'attélluent & s'envolenr , &

iI

ne re{le

<¡ue la partie fibleuCe avec la globl,1leuCe, concemrée &

dépouillée de [00 véhicule; c'en alors que Ce forme

tamór cette coüenne, tan tÓt ce rouge brillam que

1

'on

remarque au [ang qui e{l daos une palenc. Cet état des

JlUmeurs Ce rencontre dans les fievres & les inRamma–

'lions, & demande par conCéquen¡ que I'on Óre la cau[e

en re(liruam au [ang le véhicule dol1t

i1

a

be[uin pour

circuler. Le remede le plus efficace alors e{l I'ufage

des délayans ou aqueux, tempérés par les adouciilaos,

V oyez

SANG

&

Hl1MEUR,

&c.

(N)

*

A D Y .

I/o)'e:t

PALMIER.

A D T'I'UM

, [.

.uÚ~'"

(

Hijl.

anc.)

rerme dom

les andens Ce Cervoieor pour deligner un endroir au fond

de leurs temples, Otl

11

n'étoit permis qu'aux prerres

d'entrer ; c'étoit le lieu d'oll partoiem les oracle¡.

Ce mot e{l Grec d'origine, & fignifie

il1acceiJible:

il

d1: compoCé d'

<i

privatif,

&

de

/J..

ou

tú,..

,

entrer .

Parmi les Juifs , le tabernacle 0\1 repoCoit I'arche d'al–

liance, & dalls le temple de Salomon

le Saint de! Saintf,

~toit

les lieux 011 Dieu manife{loir particulieremcn t

[,~

vo–

lomé:

iI

n'étoit ,permis qu'au Grand-Pretre d'y entrer,

IX

cela une feule fois I'almée.

( G)

RAE

lE.

( Gramm.)

Cene figure n'en aujourd'hui qu'uDe

diphthongne am yeux, parce que quoiqu'elle Coir com–

poCée de

a

&

de

e,

on ne lui donne dan la pronon–

ciarion que le Ion de l'

e

limpie ou commun, & méme

on ne I'a pas confervée dans I'orthographe Fran<;oiCe:

ainfi on écrit C

éjar, Enle , E"lidc , E 'fltateur , E'flei–

noxe, Eole, P rlfee , P rlpofition,

&c.

Comme on ne fait poinr emendre dans la prononc:a–

tion le ron de l'

a

& de

l'e

en une Ceule Cy11 nbe, on ne

doir

p~s

dire que ceue figure Coir une díphrhongue,

Op

prononce

a-Irl ,

exporé

¡¡

I'air,

&

de meme

a–

/rien :

ainfi

a-I

ne fom poinr \l¡le diphthongue en ces mors,

puiCqu~

I'a

& l'e

y

[om proooncés chacun [éparément

en [yllabes pan iculieres.

~

N os anciens au¡eurs ont écrir par", le Con de \'

ai

pro–

Iloncé cpmme un

f

ouven: ainli on trouve dans plufieurs

2ocicos Pocres l'¡er

~u

lieu de

1

'..

ir

,

(ler ,

& de mtme

",Ief

pour

ailrf,

ce qui ell bien plus raifonnable que la

¡>ratique de. cenx qui écrivent par

ai

le fon de

1'1

otjvert,

Jlranf'!Íf , connaítre.

On

a écm

cO>1"oít"

dans le rems

<¡ue I'on

pronon~oir

(o/lnoítre;

la prononcíation a ehan–

gé, I'orthographe

,(l

demeurée daos Its li"res; li vous

voulez réfonner cetre onhographe & la.rapprocher de la

prononcl~tion

prSCelHe, ne réformez pas un abus par un

alHre encore p!us graDd: car

f'i

n'eil poinr fai! pour re–

pré[enrer

i ,

Par exempl e, l'inretjeéHon

hai, ha" hai,

bail, mail ,

&c.

~ll

la pfononciation du Grec

~,,¡,

,

~oJ(T41'

QU,e fi on prononce par

é

la diphthongue oculaire

ai

~

yalah ,

&c. c'en qu'aurrefoís on

pronoo~oit

I'a

&

1';

AGI

~n

C!es n1Qts-ta; uCage ,quj [e con[crve encore dan$' nos

provinees rnéridionales: de forte que j e ne vois

p~s

plus

de fl\i[un de r éiormer

Fr""foif par Fr4nfall,

qu'i1

'1

en

,aumit

a

rétormer

palai;

par

paluif_

En ¡'atin

4'

&

4i

étoient áe véritables diphthongues

1'"

conCervoit tot1Jour$ un fon plein & enrier, com-'

me fllutarque I'a remarqué dans fon

Traitl del FeJ/"u,

ainfi que nous entelldQr¡s

k

fOil de I'a dans norre inrer–

jeélion,

pf'i, hai, hai!

l,.e COI]

d~

I'e

ou de

I'i

éroir

lors rres-foible;

&

c'eil

cmee

de cela qu'on écrivoit

~utrefois

par

ai

ce que dcpuis on a écrit par

d! ,

MI'Ja;

!!nCUlrc

MIIJ"" 1(aiJar

&

e

d!Jar , f/oJez la

Mélh.de

L

a-

ti"e

4e

p ,

R.

(F)

/E

D E S,

f. ' (

H ijl.

"ne.)

chez les anciens Romains.

pris

<l311S

un reos gélléral, fign ifioit

,m

báelmme,

une

¡naifat¡ ,

fi nplrieur

dIe

logis,

I'endro;t

m ':lnt::

011

1>1)11

mangoit,

fi I'on adopte ceue étymologie de Valafridlll;

Srrabon:

pntefl

",mI

fiuri

tle

d!dCf ad edendum i" cif .

tet c<f!nacllla ad ctl!na1!dum p"lmo fine fatt .,..

L e

memc

mot dans ULJ [ens plus érroir, fignitie

un;

.bapelle

ou Corte <le temple du Cecond ordre, non <on–

faeré par les augures comme I'étoienr les grands ¿difi ces

proprement appell¿s

templeJ.

On ¡rouve dans les ancien–

nes dereri prions de R ume,

&

dans les auteurs de

la

pu–

re !.-arinir'::

/E de! Fortuna!, /Ede! Herc"lif, /Edes

Jlteur»tI! ,

l'elH-érre ces temples' n'étoienr-ils affet1:és

qu'a\lx dieux du recond ordre ou deml"dieux. Le foud

des temples ou

fe

rencolttroit I'antel &

la

{lame du dieu,

re tlommoit proprement

/E .licu/a,

diminutif

d'!Edef.

lE

G IL O P S,

terme de Ch,rurgie,

lignilie un

ul–

c.re

au gral?d a1!glt de I'a';/.

{..a qufe <le cette mala–

die e{l ulle tulljeur iollamm.ttoire qui a fuppuré & qui

s'ell onverte d'elle-meme. On eonfond m<ll-a-propos

I''''tilopf

avec la fi{lule lacrymale ,

L'd!f(ilopf

n'arta'luanl

pOlOr le [ac ou rélervoir <les larmes, n'c\t poinr un\! ma-

ladie lacrymale.

f70yez

A~CHI['OPS ,

L a cure de

l'dlgi/opJ

ne dift"re point de ceBe des ul.,

ceres.

f7o)'ez

U

LCE

R

¡;:.

(1')

-

• lEG I LOPS.

I/oyez

YEl1SE.

*

lE

G

1 U

C

H U

S ,

( tVIlth,

)

[urnom de ]upirer,

fous lequel les ROlnaill' I'h)"oroienr quelquefois

en

mé–

moire de ce qu'il avoit été tlourri par un" chev re.

'" lE G O

C E R

0

S,

(Mj eh.)

Pan mis par les dieux

au rang des alhe ,

Ce

méramorph,)la lui-méme ea che–

vre, ce qui le fit furnommer

d!g9cerof.

lE ']

O

LE

T

H

R

O

N, plante dé rite par Pline .

II

paro1t que c'e{l celle que Tournefort a décrit Cous le

nom de

cham;crodo¡(fndr.f Pontica ma"ima meffili fo-

lio

,

flore luteo.

.

Celtc plante cr01¡ dans

111

Colchide, & les abeilles [u–

cenr fa Ileur: mais le miel qu'elles en tirent rend fu–

rieux ou ivres ceux qui

eO

maogent ,' comme il arriva

a

I'armée des dix mille

I'approche de TrebiCoode , all

rapport de Xenopbon : ces loldats ayant mangé de ce

m iel, il leur prit un vomilfemem & une di.ltrhée Cuivis

de rcveries; de forte que les moins maiad<!, relTem'–

bloient

a

des ivrognes ou

a

des furieux, & les autres

a

des moriboods: cependallt pedonn<:! n'en mourut,

quoi~

que la rerre parur Jonchée de corps comrne apres une

baraille; & le mal cefla le leodemain, environ

a

l'heu–

re qu'il avoir commencé: de Corte ql\C les [oldats [e le–

verent le troilieme

&

le quarrieme Jour, mais en I'érat

que I'on ell apres avoir pris une forre medecine . La

Heur de cet arbrifleau ea comme celle du chevrefeuil–

le '. mais

~ien ~Ius ~orte,

au

r~pport ~u

pece L amberti,

MIÍlionn:lIte

1

héatln.

Mlmolre de

J

Acqdh¡zie

Roya/~

def Scie71cef

1704.

(N)

*

Voici les caraBercs de cettc p13nte. Elle s'élcl'e

¡¡

cinq ou lix pi':s: fon tronc el1: accompagoé de plufieurs

riges meoues, divifées en branches inégales, foibl es &

calfantes, blanches en·dedans, couvertes d:t.lOC écorce

grimrre

&

lilli!, excepté

¡¡

lems extrémités Otl elles [ont

vel ues.

E

lIes

port~nr

des touffes de fenilles afIe? fem–

blables

ce11es dll nell ier des bois. Ces feuilles [ont

longues de quatre pOlices , [ur un pOllce & demí de lar–

genr vers

k

milieu , aigues par le;

dell~

bours, mais [ur–

tout par cclui d'embas, de couleur verd-gai, & legere–

l11ent velues, exceplé lur le, bords 011 leurs poils fonnent

une eCp€ce de Courcil. Elles ont la cÓre alfe? fone &

Gette cÓre fe di{lribue en Ilervures [úr tome Icur

¡¡I~fa­

ce.

Elle n'e{l qll'un prolongement de la queue des feuil–

les, qui n'a le plus Couvent que rrois ou quatre

lial1e~

de

I

lengueor Cur ulle ligne d'épaiLfcl1r. L es Ileurs '¡;aiLfel1t

raflemblées nu nombre de dix,huit Oll vingr . Elles for–

men¡

des bouquers

¡¡

I'txtrémité des branclies 011 elles

Com [ourenues par des

p~dicll l es

d'un pouce 'de long

velus, & nailfaos des ailfelles de pctites feuilles membra!

ne1l,