AET
r~itérez
Cept fois la
m~me
opération : broye'l. le cuivre
brillé ' réduiCez-le en poudre tlne que vous laverez lege–
'reme;t dans I'eau,
&
vous aurez
I'<"s uftum .
011
re–
commande ce remede pour les luxations, les fraaures
&
les contuoons. On le fait prendre dalls du vin : mais
J'ufage imerne en ea fufpea. C'ea
:1
¡'extérieur un bon
déterfie.
lE
T H E R
¡les Chimiftes ,
&
lE
T H
E R E'.
Voy,
E 'THEk
&
E'THERE'.
• lE T H O
N ,
(Myt. )
un des quatre ehevaux du
Soleil qui préeipiterent Phaéton, felon Ovide. Claudien
donue le
m~me
nom
a
un des ehcvaux de Pluton. Le
,premier vient
d'.t,~""
brliler;
&
l'autre vient
d'.:,~;"
noir .
A ET
1
E N S, f. m. pI.
(Thlol.)
hérétiquc6 du jv.
fiecle, aino nommés
d'
A,'tius
leur chef, fumommé
l'Jmpie
ou l'
Athl e,
natif de la Céléfyrie aux environs
d' Antioehe , ou d' Antioahe meme,
1
I joignoit
a
la plus
",.ile enmaron las mreurs les plus débordées : tils d'un
pere qui pérít par une mOrt infame , il fut dalls fes ('re–
mieres anllées efclave de la femme d'un vigneron: Jorti
de fervitude,
iI
apprit le métier de ¡'-orgeron ou d'Or–
fevre, puis
eX6r~a
celui de Sophifle ! de
Iii
fuccemve–
m ent Medecin, ou plutÓt eharlatan; D iaere
&
dépofé
du D iaeonat : déteflé de Conflance
&
flétri par plufieurs
exils: enfin chéri de Gallus
&
rappell é par Julien l'A–
poflat, fous le regne duquel
il
fut ordonné Eveque .
11
fut d'abnrd Ceaateur d'Arius,
&
fe fit enfuite chef de
parti. Tillemollt,
tom o
VI .
art oIx'/J. pago
40f.
&
flli'/J .
L es Aetiens imbus de fes etreurs, étoient une bran–
c he d' Ariells plus ourrés que les autres,
&
Coíl tenoient
que le Fils
&
le Sainr· Efprir éroient en tour différcns du
Pere. lis furenr encore appellés
Eunom<em d'Eunome,
un des principaux difciples d'
Aé'tirts; H/t/roNjiens , A –
nomte111
,
Exollcontiens, TroglyteJ
01.1
T roglodytcs, Exo–
ú oniteJ
&
pllrJ A riens . Voyez tOIlS ces mots fOIlI leurJ
Útres .
(G)
A E TI
TE,
A E T I T E S, (
f.
( Hift. nat.)
mi–
n éral connu communémenr fous le nom de
Pi"re
ti'
ai-
11.,
Voyez
P IERRE D'AIGLE.
(1)
A F
f.. F F A 1R E, ( f.
('Jllrifpr. )
en terme de Pratlque
ta
[ynonyme
a
procts. Voyez
PROCES.
(H)
AFFAIRE ,
( Commercc.)
terme qui dalls le Com–
merce a plu(jeurs (jgnifieations.
Q uelquefois
iI
fe prend pour
marché, achnt, trait!,
~on'/Jention,
mais également en bonoe
&
en mauvaife
part , fuivam ce qu'on y ajoílte pour en tixer le fens:
ain(j fel on qu'un marché efl
avant~geux,
ou der.wanra–
geux , on dit qu'un Marehand a fait
IIne bonne
ou
une
mall'va;¡~
affaire .
Quelquel'ñis
tiffat're
Ce prend pour la focrune d'un
M arehand;
&
felon qu'il fait des gains ou des perres
c on lidérables, qu'il ell riehe, fans _derres, ou endené,
o n dit qu'il
ea
bien ou mal dans fes
affeires .
Entendre fes affaires,
e'efl fe bien eonduire dans fon
négoce :
.ntendre les affaire! ,
c'ea
enrendre la chica–
ne, la eonduite d'lIn prllces;
mettre ordre
,¡
fes affai–
res,
e'el! les
ré~ler,
payer fes denes,
&c.
On dit en
proverbe
que
'1ui fa it
[el
affaireJ par
P"{)Cf(reflr,
'Va en
perJonne
,¡
I'hópita¡.
Savary,
Diél. du Comm. tomo
l .
p age
f79.
( G)
A FFAI RE,
terme de Pallconner;e;
on
dit
c'eft un
0;–
feau de bonne alfai",
pour dire ,
c'efl
un
oifeall bien
dre[sl pOllr le '/Jol, b.ien duit'¡ la '/Joler;•.
A
F;
F A I
S
S E', adJ.
t~rme
d'Architeélrtre.
On dir
Fju'un batimenr eH
affaifs/,
10ri!Ju'étam fondé fur un rer–
rain de mauvaife con liflance ,- fon poids I'a fa;t baiITer
inégalemem; ou
qu~éraLlr
vieux , il meLlace ruine .
On dir aum qu1un plancher e(l
nffaifst!,
lorfqu'il n'ea
plus de niveau; on en dir autam d'un pié droit , d'une
,ambe fnus poutre, lorfque fa charge ou fa véruflé l'a
m ife hors d'aplomb,
&c. VOlez
NIVEAU
( P )
• A F F A 1S S E M E NI, ( m. (
Med. )
maladie.
Boerhaave dirtingue einq efpeces de maladies relari_es
aux eavirés refr6cics,
&
l'affaiffement
en
6n
~1I1e .
1
I
" faut
rapporte~
ici , dir ce. grand
Me~eci~!
l'affa'lffe–
" ment
des vallfeaux prodUJr par leur lOal1ltlon, ce qu i
?'
détruit leur cnvité. N'ouhlions pas, ajoure· t-il ce qui
" peut arriver
a
ceux qui rrop détendus par une ma–
" Iriere morbitique, fe vuidenr rout-a-eoup par une trop
l' grande évacuarion. Rapporron encore ici la trop
grande contraaion ocealionnée par I'aaion excemve
l' dei libres orbiculaires,,; ce q\li foíldivife
l'affaijJe-"
\
A F F
ment
en lrois branches dilféreme . E xemp1e de
l'
affalff'o
mmt
de la fecon je [orte : li quelqu'un el! atraqué
d'un~
hydmpille anal:lrque, la maladie a fnn fié 5 e dalls le pan–
nieul't adipeux, que I'eau
~panchée
dillend au point d'aug–
menter le volume des ¡nembres dix foi; plus que dans
I'érar de fanté. Si dans cer état on fe brule les pmoes,
fI
s'écoulera une grande- quantilé d'eau qui éroir en
11:1-
gnation : ceue
eau
~'écoulant,
il
'cnruivra
I'affaiffement;
les parties deviendronr (j flaCques, .que les parties du bas–
venrre en pourront eomraaer des adhérence , comme
il efl arriI'é quelqnl:foi . Cet
affaiffmu",
fuppoCe donc
ro6Jours díllen(jon .
VOJez ¡"ftit. M ed. de
Boerhaave
en FranfoÍJ,
&
Comment.
AFFA ISSEME NT
des terres.
Quclquefois une portion
confidérable de rerre, au-delfolls de
laqu~lle
il
y
a un
efpace vuide, s'enfonee tour d'un coup, ce qu'on appel–
le s'
affaiffer:
cela arrive furrout .dans les ¡nontagnes .
VOJez
CAVERNE.
(O)
AFFAIS EMENT,
(Jardinage.)
s'employe en parlant
des rerres rapportées qui viennent
a
s'abbaiJler ;
~infi
que
d'une aouche dont on n'a pas eu foin de
~ien
fouler le
fumier.
(K)
1\
F F
A I
S S E R ,
s'abailf.r, ('Jardinage)
L orfque
les terFes ne Com pas a{fe? tOlides , ou que les eaux paC–
fent par-delfus les bords d'un bamn, rouvem le niveau
s'affaiffe,
&
le bamn s'éeroule.
(K)
AFFAtSSE P , v . a.
temu de Fau conn .
c'ea
dre:fer
des oifeaux de proie
a
voler
&
revenir [ur le poing ou
au leurre: e'efl aum les rendre plus familiers,
&
les te–
nir en fanté, en leur limnt le rrop d'embonpoinr.
00
dir dans le premier fens, l'
"¡faiffage
~ft
plM diffici/e
'l1~'0l1
¡U
lente.
.
A F F LE, terme de eommandcment,
( M arine. )
il
ea
fynonvrne
a
fais baiffer.
L'on dir
affa le les car–
gRet-ff,nd . Voyez
CARGUE-FOSD .
( 2 )
A F
¡;:
AL E' ,
étre affall fur la &ote, (Marine. )
c'elt-a-dire." que la force du vem ou des oourgnS por–
te le vailfeau .Freos de terre, d'ou
il
ne peur I'éloigner
&
courir au large, foit par l'ohflacle du vem, Coi t par
l'obflacle des courans; ce qui le mer en danger d'é–
choiier fur la elire,
&
de pém.
A
F'
F ,,\ L ER ,
V •
•
a.
(Marine . ) affa/er Ime
ma–
nrJ?u'/Jre,
c'eflla faire haiITeL
Vovez
M A"OEUVRE. (2)
• A F F A N
U
RE
'i,
f.
f.
P'I. (
Agricult.
)
c'ett la
quam;ré de bl
é
que I'on accor.:!e dans quelques Provin–
ces aux moilTonneurs
&
aux barreurs en grange pour
I~
prix de leur ¡ournée. Cene maniere de payer n'a plus
lieu auj(Ju rd'hui , que quand le fermler manque
d'arge!I~,
&
que les ouvrlers veu lem erre payés
[Ul'
le chamti ,
AFFEAGER, v. aa.
terme de CotÍtumes ;
c'etl:
donner
ii
féa¡¡e , c'ell-a-dire, démemQrer une parde de
fOil fief pour le donner
a
tenir en tief on en roture_
V oyn
FÉAGE.
(H)
A F F E C
r
A T I ON,
f.
f. Ce mot qui vienr clu
L arin
off,élore,
rech reh.:r avec
Coi
J,
s'applique
a
dif–
féremes chofes.
Affeélation
dans une per[onne
ea
pro,'
premenr une maniere d'étre aauelle, qui efl ou qui pa–
rolt recherchée,
&
qui forme un cOntratle choquam,
avec la malliere d'erre habituelle de cene ¡¡erfomíe, ou
avee la maniere d'écre odinaire des aurres hommes.
L '
affell aúon
efl done fou vem un rerme relatir
&
de
eompara:fon ; de maniere que ce qui ea
affeaaúon
dans
une perfnnne relativemenr
a
fon caraaere ou
a
fa ma–
niere de vivre, ne l'ea pas dans une aurre perfonne d',-\n
oaraaere différent ou oppofé; ainli la douceur
«;11
fou–
vem
affe/Ue
dans un homme cOlere, la profution
qjln~
un avare ,
& c.
La démarche d'un M altre 3 danfer
&
de la phlpart
de ceux qu'on appelle
Pft;tI "I"aítres,
eJl une démar–
che
affeéUe;
paree qu'el le d¡tfere <le la démarehe ordi–
naire des hommes,
&
qu'ellc parolt
reeherché~
dans ceux
qui I'om, quoique par la longue habitude elle leur foil
(levenue ordinaire
&
comme narurelle.
D es difcours pleins de gralldeur d'?¡me
~
de philofo–
phie , fom
offeél"tion
dans u.n
l¡oml~"
qui, apres avoir
fait fa cour aux C¡nmds, flllt le Phdofophe avec fes é–
gaux . En eltet rien n'en plus contraire aux maximes
philofophiques, qu'une conduire dans I ..quelle on en fou;
venr forcé d'en pratiqucr de comraires .
Les grands complimem.euri fqnt
0fdinai!~menl
pleins
d'
affeélation,
furtout Iqrlque leurs compllmens s'adref–
fent
a
des gens m¿diucres; raD[ parce qu' il n'e!! pas
vrailfemblable qu'ils penfenr en
e~er
rour le
~ien
qu'ils
en difent , que paree' que leur vl fage dément fouvem
leurs difcours; de maniere qu'ils feroient tres-bien de ne
plrler qu'avec un mafque.
AFFECfATION,
f.
f,
d",.¡ l. ¡angage
&
"R111
la
con–
verf
tl -