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ACT

~~$,

ou pour l'abrolution des accufés

r~é:onnris

inno–

cells.

Voy.z

lNQUlS lnON.

Val/to

Ce f:lie ordinairell1ént U\l jour de grand"e fete,

afin que I'exécut!on' Ce'

tatle

avec plus de lolennieé

&

de publieiré: oh ¿huí/ie ordinairement un dimallehe .

D'abord' les criminels Com amenés

ii

I'églife, Ol! on

Icur lit leur (emenee 011 de eondamnaeion ou d'abColu–

tion . Les condamné

ii

more fom' li"rés au juge

fécu~

lrer par les inquifiu!urs, qui le priem que toue fe pa1fe

fans elfufiol1 de f<1ng; s'ils perCéverent dans leurs erreurs;

. ils fom bn11és

vtfs.

CG)

ACTE,

f.

m.

C

D rort

&

Hifl: modo

)

fignifie

dé&la~

~ati?")

cün'Vel1ti?"

'.

op

ftip!"atio,!_,

fail par, bu e.mre deS

pames,' eh préfence

&

pi\' le mmlaere d officlers pu–

blies, ou Cans leur mini/lere,

&

hors de leur pr6fenee·.

En

Jl!.ngleiehé 1'"eXpedition des

aé/el

fe faie de deux

fuanieres différentes: ou I'expédirion

ea

dencelée,

ótt

elle ne Ineft

p~s.

L'expldition amt"I.,

eff ceHe ddhi le bordo d'en–

haut

oa

du c6eé ea découpé par crans,

&:

qui ea Ceel–

lée

duo

cachee de chaeune des parties contraéb"ntes; au

fnoyen de quoi, en

la

rapprochant de la portion de

papier Ol! de . parchcmín' dbm elle a éeé féparée, il eff

áifé de voir fi c'ea elre-memc qui a été délivrée, ou

ti

elle n'a

~oint

été contrefaite.

.

L'

explditiim non dentelle

ea

ceHe qui

ea

unique ,

comme dans les eas ou il n'ca páS beCoin que les deux

pareies ayent une expéditiori chacune.

Voy"':.

Mr–

PA.RTI.

L es

aa'J

futit ou publics ou' paniculiers;. ceux-I."

fOm de jUTifdiétion volontaire, ou de jurifdiétlOn con"

tentienfe ,

.

Les

aé/el

de jurirdiéfioÍl volontaire, qu'on appeHe

(luID

aaeJ allthenti'llteJ,

COnt

tauS les contrats, obliga–

tions , tralúaétions ,

0\1

déeharges, pa{[és par-devane

Notaires.

Les

aaeJ

de jurifdiétion c'ontentieuCe

ConE

tous ceux

qui fe fom en Juaice, pour imenter un'e aaion,

&

la

pourfuivre juÚ¡ú'ati jugement défi nitif.

Les

aOeJ

privés. rom ceux qui

Ce,

pa{fent de parti–

culier a parriculier, CI/ns le ininiaere d'Officiers pnblies,

tels que les billets, quirtances, bauI, ou toOs aucres

faits Cous fimple fignature privée.

/Iae d'appel;

en celui par lequel uril! partie qui fe

plaini d'un jugemem. déelare qu'elle s'en porte appel–

lante,

Aa. d'hlritier,

ea

toute démarche ou aétion,' par

Iaquelle

il

párolt tlué qui:lqu'un

dI

dañs la difpoiieion

de le porter héritier d'un défunt.

/Iae de >lotonlel, Voyez

NOTORliTE'.

/Ié/e

du

Parlemene,

en tenh, de Jurifprudence An–

gloife, ea fy,nonyme

¡¡

Ordonnal1ce .

Cependam le Ju–

rifcdfiCultes

ehl

páys

Jili!tfeln

quel<jue difl'érence entre ces

deux termes .

Vofez-Ia

au mbe OilnóNNANcE.

(H)

ACTE,

f.

m .

en terme d. PaláiJ,

fignifie

atteflation

dOllnée par les J uges pour conaaeer quelque circon–

nance de faie ou de procédure. Ainfi l'une des parties,

par exemple, qui a mis fon inventaire de produétion

au greffe, en demande

aé/e.

Un avocae dans res éerí–

tures ou diñs

roñ

pláidoyer demande

tié/e

de quelque

aveu fait en )uaice par Ca

pani~

adverCe,

&

fa vorable

, a

la fienne; mais

il

faut obCerver que ce terme n'ea

(j'ufage qu'au Parlemene : dans les

J

ulliees inférieures

on ne die paS demander

aOe,

mais demander

lettreJ.

Voyez

LETTREs .

On appdle auID

"ae

ai¡ Palais

1

I'áttcntibn que don–

ne un greffier;

Oli

aucre, perConne ayam caraaere en ju–

nicé, qu'une ¡iariie s'ca préfentée, ou a faeisfait

a

eelle

ou telle formalité ou proeédure.

C'ea

en ce fens qu'on

dit

1m

aO. de coyltparution,

pour I'aueaatioo qu'une par–

tie a compa,ru ;

un aOe de 'Voyage

,

p.our l' auefiation

qu' u!!e parue s'ell tranCportée de tel heu en rel autre ,

¡¡

I'cff"ee de pourruivre Con arOrt ou de défendre

a

la

demande contre eile formee.

C'ea

dans ce Cens auffi

qu'on appelIe

áOe d. dlébration de mariage,

le cer–

e:ficae par lequel le curé aueae qu'il a été célébré en"

tre tel

&

eelle,

CH)

*

A C T E O N, n. p.

C

Myth,)

un des chelraux qui

tonduifoiellt le char du foleil dans la

ch~te

de Phaé–

ton.

/Ialon

Ii¡¡nitie

fuyaín.ltx ,

bes autres chevaux

compagnons d'

Aét~on

s'appelIem

Eryth,.etlJ, LampoJ,

<'le

P'hilogetlJ

ou

/Ierfon, PyroiJ, EOUJ,

&

Phlégon,

fcloh qu'on en v'budra croire, ou le poete Ovide, ou

Fulgence le M'yehologue ; Olride appelle celui-éi

/E-

thon,

A C T E U R fe dit de tout holnme qui agit,

Voy.t •

A{;TE, ACTION , AvotA:r l

.

Tome

.

ACT

99

ACTEUR, en plrlanc" du

Thlatre,

ligniñe

1m

hom–

me 'ltli j ou. tln róle danJ

"';.

picee, 'fui y refrlfente

'l"el'lue perfon1lage

" ti

caraa. r'.

Les femmes

le

nom–

ment

aélrit ei,

&

taUS Cone compris fous le nom gé–

n~ral

d'aé/et/rJ.

L e lJran\e onginairement ne confifioit qu'ell un fim–

pie

chce1.tr

qui chantoit des hymnes en l'hOlineur de

B"acchus, de' rene que les premiers

"aWrJ

n'étoient

que des chameurs

&

des muliciens,

V oyez

P¡;;RSON–

NAGE, T KAGiD'tE, CARAcriRE, CHOEUR,

T hefpis fut ,le J>remier qui

ii

ce ehreur tres-informe

mela, poór le foulager, un déelamareur qui récitei[

quelqu'autre agemure héro"¡"que ou comiquc. ECchyle"

qlii ce' perfonnage Ceul parut ennuyeuli', eema d'en in–

trod\t1re un fi:eolld"

&

convenif les anciens réeits

en

dialogues, Avam lui, les

né/",rJ

barbouillés de líe,

&

tr~¡nés

Cur un tombereau, amufoicnt les palfans:

il

donna la

premíe~e

id¿es de théatres,

& "

Ces

"é/eurs

des h'abillemens plus majeaueux,

&

une chau{[ure avan–

tageufe qu'on numma

brode'ltlim

ou

coehurn•. V.yez

BRODEQUIN.

Sophoclc ajo

\l.ta

tin ttoifreme

daer(r.

&

les Grecs

fe borncrenc

¡¡

ce nomhre; c'ert-a-dire, qu'on regarda

commc une regle du poCime árantaeique de n'admet–

ere janlais Cur la fcena pll! de erois interlocureurs

a

la

fois: regle qu'Horaee a exprimée dans ce vers,

Nec 'lltarta 10lftli perfo'la laboret.

Ce qtti

n'errip~clioit

pas </Ue les troupes de comédiens

ne fulfent plus nombreufes: mais Celon Voffius, le nOlR–

brc de tous les

aaeUrJ

nécerJaires dans une pieee ne de–

voie pas excéder celui de quatarze, Avam I'ouverture

de lapiece, on les nommoie en plein tnéatre,

&

I'on

averti{[oit du rMe que chacun d'eux avoit

¡¡

remplir.

Les modernes om quelquefois

mis

('ur le Ihéatre un plus

grand nombre d'

aaétlrJ

polir

au~memer

I'ineén!t par la

v3riélc! des perConnages: mais 1I en a Couvent réCulté

de la confurion da:os la conduite de la piece,

Horace parle d'une e(pece

d'aaeltrJ fe.c ondaires

en

uCage de fon eems,

&

dont le rtlle conliaoie

¡¡

imiter

les

aaetln

du premier ordre,

&

a

donner

a

ceux-ci le

plus de lufire qu'ils pouvoient en contre·faiCam les N ains

~

AlI teae on Cait peu quelles étó¡ent leurs fonGlions ,

Les anciens

aéleurJ

déclamoient fous le mafque ,

&

étaient obligés de pou{fer extrememem leur voix pour

Ce

faire encendre , un peuple innombrable qui rempliC–

foit les amphieéaeres: ils étaienc accom?agnés d' un

joüeur de !lute qui préludoie, leur donnoit le tan,

&

joü–

oit pendam qu'ils déc1amoient ,

Amant les

"a."rJ

étoient en honneur a Athenes, Ol!

011 les chargoie quelquefois d'ánibalfádes

&

de négo–

c[ntidris

¡

autam étoiem-ils méprrCés a Rome:

non-Ce~lemenc ils n'avoiem pas rang parmi les citoyens, mals

meme 10rCque quelque citayen momoit fur le

thé~ere,

il éroie cnalfé de Ca tribu ,

&

privé du drui[ de f"ltrage

par les CenCeurs,

c'ea

ce que die cx preffémem Scipioll

dans

~icéron

cie§

pa~ ~aim

Auguai,n; Ilv. l1. de. la cieé

de Dleu, chap,xnJ ,

cltm artém I"daram fcenam'l'" to–

tam. probro ducerent

,

ge111IJ

id hominnm , non modo

honfJre teliif..1l0rttm civium, Jed etiam tribu moveri no–

tatione ccnjiJriá 'VoIUerl/l1t;

&

I'excmple de RoCcius dont

Cicéron faiCoie tam de cas, ne prouve poim le con–

traire. L'oraeeur

eaime

a

la vérieé les talens du comé–

dien ! mais il faie encore plus de cas de

Ces

venus, qui

le difringuoiem eellemem de ceux de Ca profeffioll,

t¡u'eIle¡ fembloient devoir ¡'exc1ure du ehéatte. Nous

avons

a

cet égard a-peu-pres les memes idées que les

Romains :

&

les Anglois paroi{[ent avoir en parrie a–

dopté celles des Grecs.

C

G )

ACTIAQUES, adj ,

CHifl. anc, )

ont été des

)eux qu'Augu/te inaitua; ou felon d'autres, renouvella

en mémoire de fa fa meuCe viétóire qu'il avoie rem–

ponée fUr Marc-Amoine aupres d'Aétium,

Voyez

JEU,

Stephanus

&

quelques autres apres lui one prétendn

qu'on les célehroie tOUS les [rois ans: mais

la

plus com:

mUlle opinion , fondée CUT le eémoignage de Serabo", qUl

vivoi~

du

~ems

d'Auguae,

ea

que ce n'élOie que t:=>us

leS c1l1q ans ,

&

qu'on les célebroie en l'honneur d A–

pollon funlommé

/IaittJ .

C 'efi dOllC une étrange bévOe que de s'imaginer,

comme om fait quelques a\Jteurs, que Virgile a eu in–

tention d'ihfinuer qu'ils al/oiene éeé lnfiirués par Enée,

aans ce pa1fage de l'Enéide, liv.lll . v.280.

/Iaia'l"e lliaciJ 'Celebram"J /ittora hedis .

Xl.

11

/