A~Q
ACQ.oiTS
(HOIIve4T1,r), tcrm, de fi/lantn,
en
en droit
que payent au Roi les roturiers pour rlilan .de I'acqui–
lition
&
renure de tiefs, doot aurremem lis fcro,ene
obJigés de vuider leurs maills , comme u'éranc poin¡ de
conairioo
¡¡
polféder ¡elle forte de biens . Cependaur les
bourgeois de Paris,
&
de quelques autres villes, quoi –
que roturiers, peuvenc polféder des fi efs , fans
~tre
fu–
jets
a
ce droir.
(/-l)
• A C Q U
1,
f. ville d'ltalie, duché de Momfemu,
fur!a
Bormia.Lo"g. ~6.~.
lat · 44·40.
ACQU
1
E S C E MENT,
r.
m.
{erme de D roit ,
l'ft l'adhéGon d'unc des parties courraél:ames ou colJi–
tiganres , ou de tOntes deu!, :\ uu aél:c ou un Juge–
m ene. Ain "
aClf'tiefcer
a
une condicion, a. une c1al'le,
c'efl l'acceprcr :
acr,,;efcer
a
""
jugement,
c'efl
~11
paC–
fer ¡>jIr ce qu'il ordonne_
(H )
: ACQUIESCEMENT,
( Comm,rce.)
conCenremeot qu'un
n~gociant
ou autre perConDe donne
a
I'exécution d'une
fe!)tence arbitrale , d' une Centence des cOD(uls, ou autre
aél:e fait en
J
uflice. On ne peur revenir contre un ju–
gelllem, apres un
aC'l,';e¡c.ment;
l'e~cEcution
d'un ju–
gement palfe pour
a"Luiefcemcnt. (G)
AC
Q
U 1E S
e
E R ,
deme"rer d'accor¡l d'""e cho–
fe,
ea
conve"ir.
Ce marchand
a
¿té obligé d'
M,!ltie–
fcer
3
la Ceneeoce arbitrale rendue COlltre lui .
(G)
A
C Q U I S I T ION,
r.
f.
( 'j"rifprIld.)
eft
1';1-
él:ion par laquelJe on fe procure la propriété d'uue
choCe.
lJ
Ce dit auffi de la chofe m eme
acqu;f~ .
Ain" I'on die en ce Cen5 : il a fait une mauvai¡(: ou
nne
boon~
aC'l"ijition.
JI f.e <lit "ngulieremellt d'ul1
immeuble .
L es
aC'l"ifitionJ
fnites par ¡'un des coojoiots fi¡rvi–
v:ms , avant la conféétion d'invcntaire, appartiennem
" la communauté qu; étoit entre lui
&
le prédécédé.
V oyez
COMMUNA UTE'
&
CONT)NUATlON
.de commrt–
naf't/.
( H)
A C Q
V
1
T,
r.
m.
t(rme de P rati,!"e
fynonyme
a
'lllÍtta"ce
OU
décharge .. I/oyez /'1Ine
&
I'alttre.
ACQllIT
a
calltion , t"me de finan ces
,
fe dit d'ull
bilJer que les commis de bureaux d'entréc du royaume
déhvrent
ii
un pan;eulier, 'lui fe rend cant;on qu'une
baIle
d~
marchandiCe
Cer~
vue
&
vititée
a
la D oüan\!
du lieu pour leque! elle efl defliuée; Cur le dos duque!
~jIJet
les cO!1lmis de la D oüane, apres avoir fait leur
viIi
te ,
en donnent leur certificat? <¡ui ¡ert de décharge
-a
celu; qui s'cft poné caution ..
/
J\cQUIT
a
ca"tio" de tr,¡njit, Imtre terme de
fi-
1Iances.
Ce rerme regarde cerraines marchandiCes ou
chofes feryane
;lUX
ouvrages
&
fabrication d'icelles, quí
fone e¡;emptes des drolts d'enrrée de Cortíe du royau–
me, meme des péages , oél:rois,
&
autres droits .-
L 'ACQU IT ou
certificat de [r""cMfe,
cOI1~erne
l'e–
xemprion des droits de fonie
de~
marchandiCes defti–
nées pour
en voy~r
hors le royaume, lefquelles Com
:¡ch~e';es
&
enlevées pendam le tems des franchiCes des
foires. .
.
ACQ.UIT
de payeme,,'
,
eft un terme unté dans les
bureauJ[ des cinq grolfes Fermes. Quand on paye les
droies d'entrée
&
de Conie , le receyeur du bureau fOllr-'
nit un
aC'lltit
fur
pa~íer
timbré ,- .qu'ol1 nomme
ac,!"i'
de payemmt
,
&
'lUI
f~rt
de qUlrrance
&
de cléchar-
gc .
.
ACQUIT
d. comptflnt,
Cone des lettres patentes el(.
pédi€cs i la décharge du garde du rhréCor toyal pour
certaines
Commes
remiCes
comptan~
entre les maios du
R oi. L es
aC'luÍJ
de cOI)1ptaot ne lont point Jibellés;
ce font des lomes de validation quí regarden¡ certaines
rommes données manuellemem au Roi,
&
q\je Sa Ma–
jefté veu¡ que la chambre des C omptes palfe en dé–
penfe, fans qu'il [oit fait mention des emplois a quoí
~lles
om ¿té
d~lliné~s,
impoClInt fur ce, ¡ilence
ir
Ces
procureurs gtl"lléraux.
(H)
ACQulT,
f.
m .
(Commerce .)
parmi des negoeians ,
fignine encore
'l"i~tance,
re['2,
ou
réclpiJJé :
payé
a
un
rel
par
a,,!,,it
du
t~l
jour, c'eft·i-cjire fur Ca quittllnce
¡
reqii.,
O"
r'¡-cépilfé. .
.
Qllalld
UI1 banquier ou une autre per(onne donne une
leme de change éch-ue, pour en aLer recevoir le pa–
yemen" il I'endon:e en blanc, afiu que le gars;on puilfe
mettre le re<; u au-delfus de fa "gnature ,
lJ
fau¡ Clblt:r–
ver toaJours en faiCant ces rorteS d'endo/femens
~n
blanc,
<le .
menre au-delfous de fa "gnarore ces mots
p01lr ac-
1JI!:t,
&
ceJa afin qQ'on ne puilfe pas rempJir le blana
¡¡'un
ord.repayable
:l
un autre.
(G) .
ACQU1T,
f.
m.
~erme
de jet<)
au I>illard ; c'eft le
,,?up ,que
c~lui.
qui
le devam donne
:l.
joüer fur fa
bllle a celw qUl efl e deruier.
.
ACQ
95
A C
Q
U 1
TER , v. a. figoifie , payer des droits
pour de, marchandiCes aux elltrées
&
forties du royau–
me, aux entrécs des vil les ,
&
dans les bureaux du Roi.
lJ
"guiñe autTI
p"yer ¡es delles.
On dir
ac,!uiter des
!ettres
6'
billets áe change , dtJ promeJJer, des obllga–
tiom ,
pour dire
les pa)'er
.
(G)
.ll.CQUITER, v. a.
(']urifp,."d.) aC'l"íttr
uoe pro–
melfe, uu engagemeot , c'efl le remplir .
A c,!"iter
Ces
dett6s, ou celles d'un :tutre, c'eft les payer ;
a,,!,,itC/·
guelqu'un de quelque chofe, c'efl I'en affranchir en la
fnífane pour luí, ou emptchanr qu'i l ne foit pourCuivi
pour raiCon de ce. Si, par exemple, un feigneur qui
releve lui- meme d'un autre, a des valfaux lúr qui le
fdgneur Couvernill prétende des droits, c'eft
ii
lui a les
en
aG'l"iter ;
car i1s l1e doivent Itl fervice qu'a leur fei–
gneur immédiat.
( H)
A C Q U
1
T P A T E
N
T , f. m .
(terme de fi"an–
les.)
el! une ordonoance
,0\1
mandcment du 'R oi , e\l
vertu de laquelle les thréfofiers 011 receveurs des do–
maines de Sa Majeflé COut obJigés de payer au por,.
teur d'icelle, quand elle
di
en bonoe forme, la
COIlli–
me contenue en
I'acquitpatent
•
Or la forme requill:
poor un
aC'l"itpatent
valide, ea qu'll foit ligné, con–
Ire-Ggné , vérífié a la chambre du thréfor, ¡:ontrÓlé,
&c.
(H)
• A
e
R
A
M A R ,
O"
V
A N, ville
&
lac d' Ar–
menie. en Afie.
L 0l1g.62. lat·36. 30.
• A C R
A
T
1
S
M E,
f.
m.
( H ift. aHo.)
L es Grecs
faiCoient quatre repas; le déjeuner, qu'i1s appelJoient
((cr((tifma ,
ou
diol1eftifmos;
le dlner,
ariftol1,
ou
dor –
piflon;
un perit repas cntre le dlncr
&
le fouper,
he–
fpui¡ma
,
ce qu'on appelle en Latin
merenda ;
&
le
fouper,
dipnoH,
&
quelquefois
epidorpis
.
.
• A
e
R A T O P
H
O RE,
mi
,!UI
donne le v in pllr,
(
Myt.)
nom qll'OIl donn.
i
Bacchus ,
.a
Phigalie,
ville d'Arcacjie, on ce D ieu étoit priocipalemenr ho–
lloré.
*
A C
R
.\T
1J
S,
(.Myt.)
genie de la fuite de
Bacchus ,
,.
• A C
RE,
r.
(Géog.) P-tuJér)¡
4.de,S.
'jean d'Acre,
vil)e d'A"e , qui apparticm aUl( Turcs, proche de Trr.
.L ong.n· lat.p. 40.
Ac RE,
C.
f.
(C
ommcrce
.)
méCure de terre, diffe–
rente felon les différens pays.
Voye>:.
MESURE,
VER–
GE
&
PERCHE.
Ce mot vient du SaXon
acert,
ou de
l'
Allemand
pcker,
leque! vrailfemblablement eft formé
d'acer
,
&
fignifie la
mem~
choCe , Saumaife cepenpant le faít
ve–
nir
d'acra,
qui a été dit pour
akena
,
&
/ignifioit chez
Jes a\lciens une meCure dt; terre de dix piés.
L 'ac,e
en An¡¡leterre
&
N ormandie efl de
160
pet–
ches quarrées.
L acre
Romaine étoie prepremene la
m~me chofe que le
jltger1lm . V oyez
AR P);:NT .
11
'f
.a
en Angleterre uoe tRiJle réelle impoCée par
Charles
11.
a raiCoo du nombre
d'pcres
que p,olfedent
les habitans .
.'
Le
chevalier Petty a calcul é dans
l'Arithml ti'l f/e po–
liti,!""
que l' Angleterre contiene
39038Soo acres; '
les
Provinces-Unies
43!hooo,
&c.
L'
acre
des pois e/1 de quarre vergées , c'eft-a-dire,
960
piés.
I/oyez
VERGÉE.
( E
&
G)
ACRE, adj.
( Chimie)
Ce dit de ce qui
~ft
pi–
.quant, mordicam,
&
d'un gOl([ deCagréable . TOn!
exces
&
toure dépravation de Calure fair
l'acre .
C'e,l
en M edeeine qu' on employe plus communément ce
terme.
lJ
Y
a autam de différentes eCpeces
d'acres
que de
d ifférences cCpcces de Cels.
!lo
Y
a des
flcres aigrer ,
des
acres alkalis,
&
des
acres ,,,oyem,
qui tieonent de I'a–
/Cide
Il¡:
de I'alkali en différentes proportíons;
&
on peut
éprouyer les
tlCres
pour en connoltre ,'efpece , comme
on éprouve les Cels pour [avoir s'ils fone acides ou al–
J<alis, ou neurres .
l/oye>:.
SELS.
On peut lluffi diflinguer les
acres
en
acre rcorbutitltte,
acre plroli'!"e,
&c. LorCque les différens Cels qui 10m
naturellcmént dans les Iiqueurs du corps , Cone en quan–
tité diCpropoftionnée, ou 10rCque la dépuration de ces
liqueurs el! troublée ,
&
leur chaleur namrelle augmen–
¡ée ,
íJ
fe fait des
acr~s
de différentes eCpeces . Certal–
nes p ngrenes follt voir que les liqueurs du corpS hu–
main peuvent devenir (i
acres,
qu'elJes en font caufti–
qucs. L es alkalis urineux qui Ce formem narurellemeot
dans les corps vivans , [ont dilfolvans des p:uties ani–
males , 1101l-feulemem des humeurs
&
des chairs, mais
autTI des nerfs
&
des canilages;
&
les
acres
aeides des
animaux , cQmme eft I'acide du lair, amolJilfent
&
diC–
fo! vent les o les plps durs.
On
peur en
fair~
I:expé-
nen-