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)

9 Z

A CM

Cette divition mérite atteneion dans les maladies air

!ues 011 elle a Cur-tout Iieu, comlne dans la

tievre

con–

tioue , daos la tievre maligne, dans les iollammations.

J"es maladies Cuivem toús ces périodes Celon le bon ou le

mauvais

trairel!'e~t

qu'on y apporte ou Celon la cauCe, le

degré de mallgl1!té de la maladie , I'épuifemeo¡ ou les

forces aél:uelles du I1¡alade.

(N)

• ACMELLA, Cubil. plame qui viene de 1'i1e de

~ybn

on elle e(l COllltnuoe. Voici Con caraél:ere Celon

le

P.

H )tton, profe[feur d.e botanique

ii

L eyde . L es

lIeurs de cette; plante Cortear de I'extrémité des tiges ,

& Cont compoCées d'un grand nombre de petites lIeurs

,jaunes, radiées, quí formem en s'uoi(fam une téte por-

tée Cur un calice

3

cioq feullles. LorCque ce lIeurs Cone

tombées , il leur Cuccede des Cemences d'uo gris ob–

fcur, longues

&

Ii[fes, excepté celles quí Com au

Com–

met: ellcs rOnt garnies d'une double barbe qui les rend

fourchues ; la tige eil quarrée

&

couverte de feutlles

poCée pu paires, Cemhlables

a

eclles de I'ortie morte,

Plais plus longues

4

plus poincues.

L a Vertu qu'elle a on qu'on lui attribue de guérir de

la pierre , en la di(folv:¡ne. I'a rendue célebre , En

1690.

un officier Hollandoi a(fara

11

la

Compagoi~

des Indes

O rientales qu'il avoir guéri plus de

cene

perConnes de la

n éphrérique,

&

meme de la pierre, par l'ufage Ceul de

cene plame . Ce

rélt¡oi~nage

fut contirmé par celui du

gouveroeur de Ceylan. En

,699,

le chirurgien de l'h6-

pieal de la ville de Colombo écrivit les memes choCes

de l'

amulla.

a

P. Honon . Ce chirurgien diflinguoit dans

fe; lenre trOls Cortes

d'ltcmellll

différemes ener'eTles, prino

c 'palelllent par la couleur des feuilles' il recOlllman–

doit CUr-eOl!e

cell~

ii

Cemences noires

&

'a

graodes feui

1-

Jes.

O n cueille les feuilles avant qlle les f1eurs paroiC

fem; On les fait Cécher au Co leil ,

&

on les prend en

poudre dans du thé, ou 'lllelqu'autre véhicule coove–

nable : OU 1'00

f.it

infufer la racine, les riges ,

&

les

branches dans de I'erprit de-vin, que l'on diClille enCui–

te; I'on Ce Cert des

fleur~,

de I'extrait, de la racine

&

des

C~ls d~

cene

pl~me

dans la pleuréfie, les coliques,

~

les

tievres.

.

. Comme une p!ante 3Um importante ne peut

~tre

trop

b,en coonue, J'aJouterai

a

la deCcriprion précédente cel–

le de Breyn. Ce¡ auteur dir que Ca racine efl tibreuCe

&

,blancoe , .Ca. tige quarrée

4

haute d'environ un pié ;

<¡u elle fe dlVlCe .en pl\lfieurs braoches ; que fes feuilles

font longues , pomtues) raboteufes,

&

un peu décou–

pées,

&

que Ces tleurs na,[fem aux extrémltés des branches .

. I:-e

t~eme

auteur ajoute qu'on peut prendre deux ou

trOls fOls par Jour de la rcinture d'

ocmella

faire avec

l 'eCprit-de-yin dans un verre de vin de France ou du

R hio, ou dans qucÍque décoélion antinéphrétique pour

faciliter

In

fonie du gravier

&

des pierres.

'

N ous oe pouvons trop invirer les nacuralifles • re–

chercher les proprié-és de cene plante. Quel bonheur

pour le genre humain , ti on lui découvroit par h3Grd

celles qu' on lui attribue,

&

quel homme mériteroit

m ieux l'immortalieé qlle celul qui

Ce

Ceroir livré :; ce

travail ? reut-etre falldroit-il f.1ire le voyage de Cey–

lall: Les fubClances

~nimales

prennent des qualités lin–

gulleres par l'uCage que fom les animaux de cerra¡ns a–

limeos plut6t que d'autres; pourquoi n'en Ceroit-i1

pa~

de. meme

d~s

CubClance.s végétales? Mais fi cetre indu–

ébon efl r..Connable, ,1 s'enCuit que telle plante cueil–

líe d'lIo c6té de cene montagne aura uoe vertu qu'on

pe trouvera pas dans la

m~me

piame cueillie de I'autre

c~té

; 'lile .telle ,P1•."te avoit jadi une propriété qu'elle

~

a

~Ius

aUJourd hu!,

&

qu'elle ne recouvrera

peut-~tre

Jama,s ;

qu~

!es

fru'ts~,

les végétaux, les animaux ronr

~ans

u!le v,c,mrude perp,étuel le, par rapport

a

leurs qua–

l,~~s,

a leurs fon.nes, a leurs élémens; qll'lIn

~ncien

~

,1

Y

a

quarr~

m,lIe

~ns,

ou placó! que nos neveux

!lans dil¡ mille 3n ne reconnolrrum

peut-~tre

aucun des

fruits que

no~s.

avons aujourd'hui, en les comparant a–

vea les defcnpt,ons les plus exaél:es que nous en

faiCon~. ,

~

que par conréqucnt " fam etre extremement réCer–

vé dans le! jugemens qu'on porte Cur les endrolts on

I~s ancien~

hiClQrieos

&

oaturaliCles nous entret:ennent

~e

la forme, des yenus,

&

des autres

qu~lités d'~rres

qui Com dans un mouvemenr perpécuel d'alrératlun.

1ll1ois , flira- t-on.,

0

les allmens. faluores d¿génerem en

poiCon de quo, v,vront les al1lmaux? JI

Y

a deux ré–

ponf~s

'

~

certe objeélion: la

I'remi~re,

c'eCl que la for–

¡ne,

I~

conClitution des animaux

s'~ltérant

en méme

proporrion

&

par les

m~mes

degrés mCe'l(ibles , les uns

ferom toujours convenables aux autres; la .Ceconde, c'efl

que s'

iI

arrivoit

qU'Ul1~

fubilancc.; Idégénera¡ avec rrop

ACO

de

rapidité, les animaux en abanclonneroient l'u(1g-e .

O ,.

dir que le

ma/um

p~rficum

ou la peche nou en venue

de Perfe comme

Ul\

poifon ; c'efl pourtam dans ootre

c1imat un excellenr fruit,

&

U,\ alimenr fort Cain.

• A C O,

r.

m. poilfoo dent AI<j.rovande fair men –

tion,

&

qu'iI dir etre Corr commun dans l'Epyrc, la

Lomb~rdie,

le lac Como,

&

d'une nourriture excel–

leme. Cherehez maintenant ce que c'efl que

I'aco.

A

C O C A T S,

f.

m. pI.

(So;erie.

)

Ce fom deux

Iirteaux de deux pié de 10llgueur environ,

&

d'un pou–

ce d'épailfeur, taillés eo dems faires en V.

a

Icur par–

rie fupérieure; i1s Cervem

a

porter un bacon rond au–

quel le bansm efl CuCpeodu;

&

au moyen des enrail–

les qui Com daos leur longueur, 01\ peut avancer ou re–

culer le banam, relon que le rravnil I'exige, Les

aco–

tat!

font artachés au-dedans du méeier aux deux efla–

Ces, parallelement l'un

g

l'autre. Les dents cn V. des

pcocatJ

aident CuffiCammem ¡¡ fixer le banam dans I'en–

droit on iI efl placé, pour qu'on ne craigne pss qu'il [e

dérange en rravaillant .

V oy,,;

VELOURS

cifeJl,

ti

rex–

plica/IOn d"

mlti~r

a

vdol/yS cifelé .

A

C O

E

M E T E S, du L atin

aCd'metd!

ou

Itc«met; ,

pour

infomni;,

r.

m. pI.

(Thl%g.)

nom de certaius

religieux jon célebres dans les premiers (jeeles de I'E–

glife, Cur-tout dans l'Oriem, ,appellés ainlí, non qu'i1s

eu(fem les yeux toajours ouverts fans dormir un Ceul

momem, comme quelques auteurs I'om écrir, mais par–

ce qu'ils obCervoient dans leurs églifes uoe pCalmodie per–

pétuclle, Cans )'imerrompre ni jour ni nu,r. Ce mor ea

Grcc

«xo(~"'TO~ .

compofé

d'c

privatif,

&

de

"CllAd,.)

dormir.

L e;

Act1!m~teJ

étoiem partagés en rrois bandes, dom

chacune Cpalmodioit

a

Con tour,

&

relevoir les autrcs ;

de Corte que cet exercice duroir Calls imerruprion pen–

dant routes les heures du jour

&

de la nuit. S uivam ce

partage, chaque

ACIPmet~

confacroir religieuCemem tOus

les jours huit heures eotieres au chant des Pfeaumes,

a

quoi i1s joignoient la vie la plu exemplaire

&

la plus

éditiante : aum ont-ils illuClr!! l'égliCe Orieotale par un

grand nombre de Caims , d'éVl!ques,

&

de patriarches ,

N icéphore donne pour

fond~teur

aux

Acoemetcs

un

nommé

Marce/lItJ,

que quelques écrivains modernes "p-

~pellem

Marcdlru d'Apamle:

mais Boll audus nous ap–

prend que ce fut Alexandre, moine de S yrie amérieur

de plufieurs années ¡¡ Marcellus. Suivant Bol laodus ,

celui-I. mourut vers I'an 430. 11 fut remplacé daos le

gouvernement des

Ac metes

par Jean Calybe,

&

celui–

ci par Marcellus.

On lit dalls S. Grégoire de T ours,

&

plufieurs au–

tres écrivains, que Sigifmond , roi de Bourgogne, in–

conrolable d'avoir,

a

I'in(ligaríon d'une méchante prin–

ce[fe qu'il avoir épouCée en fecondes n6ccs,

&

'lui

é–

roit filie de Théodoric, roi d'Icalie, fuir périr GéCeric

ron

ti

Is, prince qu'il avoir eu de Ca premiere femme, [e

rttira dans le monallere de S. Mauriee, connu autrefo(s

fous le nom d'

Aga1me,

&

Y

établir les

ACa?meteJ,

po'!.r

lai[fer dans l'Eglire un monumem durable de fa douleu,r

&

de fa pélJitence,

TI

n'eo fall ut pas davantage pour que le nom d'

.1,–

ca?"..tn

&

la pCalmodie perpéruelle mr miCe en vogue

dar.s l'O"cidem,

&

fur-tour dans la France dont pi u–

lieurs monafleres, emr'autres celui de

Saim-D~nys.l Cui~

vircm preCqu'en mt':me tem I'exemple de celui de .)aint–

Maurice : quelques monaileres de tilles fe conformceem

a

In méme regle.

11

parolr par l'abregé des aaes de

Caime Saleberge, recueillis dans un manuCcrir de Com–

piegne cité par le P.

M

énard, que ce¡te Caime apres

avoir fait bicir un vaCle monaflere,

&

Y

avoir raUem–

blé trois cenes religiéuCes, les partagea en plufieurs

choours dilférens, de maniere qu'e les pu(fem time re–

rentir puit

&

jour leur égliCe du chant des Pfeaumes_

On pourroir encore donner aujourd'hui le oom

d'A,–

ca.""te

¡¡ quelques maiCons religieuCes, ou I'adoration

perpétuelle du Saiut-Sacremem fair partie de la regle ,

en Cortt! qu'iI y a jour

4

nuit quelques

perfonne~

de la

communauté occupée. de ce pieux

~xercice.

V u)'ez

SA–

CREMENT

&

ADORATION.

On a quelquefois appellé les Stylites

/!cIP/1/etn,

&

les

Act1!metes , St"ditn.

1/.

STYLITE

&

Sr

De

fE.

(G)

*

A

COL

A

L

A N ,

r.

m. (

Hift.

flat.

)

punaiCe de

l'lle Madagafcar qui deviem gro[fe comme le pouce &

qui prend alors des ailes: elle ronge tout, mais {ur–

tout les éroffcs.

A

CO

L YT

HE .

r.

m.

(Tbl%g. Hifl. nnc. tlraod.)

chez les ancieos lignifioir

1I11~ p~rf011ne f~rm~

ti

;n!–

bran/ab/. danJ fes fentimenJ.

C'efl pourquoi I'on donoa

ce nom

a

certains Stoi"cieos qui fe piquoicm de cetre fet–

meté.

C e;