A .CO
Ce
oom en: originairel;;ent Gree ,
..
".J."
Quelques–
UI1S le compofent) á4 privarif,
& de
XOMh", ,
via,
voie,
chemin ; & pris en ce fens íl lignine
ii
la lettre,
'lfti
p"fifte 10¡)jollrJ d(lm la
rae"""
voie ,
'11';
ne J'en écarte
jdmais.
D 'al1tre écrivem
aeolyte
¡¡ms
h ,
& le dérivem
d'
~&G).,Jrro,
,
tlCOlytlU,
faflné
d'4
négatif
&
de
If,o).,ú" ,
ar,eo ,
impedio;
d'autres enfin prétendem qu'il jignitie
ií
la lec–
(re
ftn{ttivant
,
tU)
fervant.
C'elt en ce dernier fens que dans les auteurs e¡::clé–
lia/liques on trou ve ce terme rpécialemeat appliqué aux
jeunes clercs qui arpiroiem au r.,int minillere, & tenojent
dans le c1ergé le premjer ran(\" apres les roudiacres.
L 'é¡;lire Greque n'avoil point d
acoJytheJ,
au moins les
plus anciens monumens n'en font-jls aucune mendon:
m als l'églife Lacine en a eu des le iij . oeele ; S. Cy–
prien & le pape Corneille en parlent dans leurs "pitres ,
& le jv. concile de Carthage prefcric la maniere de les
ordollner.
Les
acolythes
étoient de jeunes hommes entre
20.
&
30.
ans , dellinés'
a
fuivre toujours l'éveque, &
a
- etre
fous
r.~
maio. L eurs principales fonétions dans les pre–
m iers lieeles de l'Eglire étoient de poner aux éveques
les' lemes que les églifes élOient en
ura~e
de s'écrire
m utuellement, lorfqu'elles avoient quelqu affaire impor–
tallte :\ confui ter ; ce qui, dans les tems de perrécurion
ou les Gentíls épioient toures les occaoons de profaner
uos m yfieres, exigeoit un fecret inviolable & une fidé–
Jité
a
toute épreuve: ces qualités leur tireut donner le
nom
d'acol)'thes,
aum-bien 'que leut aillduité aupres de
l'éveque, qu'ils étoient obligés d'accompagner & de fer–
vir . lls faiCoient res melTages , portuient les culogies ,
c'e/l-a·dire, les pains-benis , que I'on envoyoir en ogne
.de communion: ils portoíent meme l'euchari/l ie dans
les premiers tems ; ils fervoipnt
a
l'autel fous les diacres,
& avant qu'il y ellt des folldiacres, ils en tennient la
f lace . L e Martyrolúge marque qu'ils tenoient autrefois
a
la melTe
la
patene enveloppée, c;e que fom
a
pr"rent
les finldiacres; & il e/l dir dans d'autres endroits qu'ils
tenoienr auíli le chalumean qui fervoit
a
la communion
d u calice. Enfin ils fervoient encore les évéques & les
officialls en leur préfentant les orni!mens racerdoraux .
Leup fonétions Ont chungé; le pontitical ne leur. en
amgne point d'autre , que de porter les chandeliers, al–
lumer les cierges, & de préparer le vin & I'eau pour
le facritice: ils Cervent aulli l'encens , & c'e/l I'ordre
que les jeunes elercs exercellt
le
plus. Thomalf.
D i–
Jcipl. de
/'
Eg liJe .
Fleury,
I"ftit . af/ D roit ectié[ tome
l.
parto
l .
chapo vj. '
.
Dans l'églife ROlTI3ine il y avoit trois fortes
d'acoll–
tba :
ceux qui rervoient le pape dans fon pu'ais, &
qu'on nommoit
palflt;"J
:
les
flationnaires,
qui rervoienr
dans les églifes; & les
régionnaires,
qui aidoient les
diacres dans les fontlions qu'ils exerc;oient dans les di–
vers quartiers de la ville .
Le nom
d'acolytbe
a encore éré donné
a
des offi–
ders la'lcs attachés
a
la perfonne des empereurs de Con–
fiaminople; & dans
les
L iturgies des Grecs, le mor
...oMfJ'Ti«.
fignifie
la flttte , la
c';ntin1tat;on
de roffice
1
leI
t:érémonies de Jacremens,
&
leJ prieres
(G)
• t\
O
O M A,
r.
ville de l' Amérique reptentrionale,
au nOllveau Mexique: elle
~a
capitale de la provinc".
Long.
169,
lat.
3j'.
"A CO MAS, r. m .
(Hift. nat. )
grand
&
gros
arbre de I'Am¿rique, donr la feuille ell large , le fru it
en olive, d'une couleur jauoe, & d'uo go(\r amer. On
employe cet arbre dans la conllruétioll des navires , &
on tire des poutres de dix-huit pouces de diametre, Cur
foixante piés de longueur.
A C O
N
I T ,
r.
m. (
H ift. ntlt.
)
en
Lalin
aGon ;tum ,
~erbe
ii
tleur irréguliere comporée de plulieurs feuilles,
&
dont
k
pi/lil devienr un fruic
it
pluoeurs loges on
capfules. La tleur de cene plaute
a
cinq
f~uilles
qui
fom toutes différentes entr'elles, & qui repréCentent en
quelque fac;oll la téte d'un homme revécu d'un heaume
ou d'un capuchon. L a feuille fupérieure tienr lieu de
cafque ou capuchon; les deu¡¡ feuilles inférieures Cont
ii
la place de la mcntonniere , & celles des c6t';s peu–
vent elre comparées
a
"des oreillenes .
11
Con du miliell
de la tleur deux crolTes qui font
cac~ées
fous la feuil–
le de delTus ; il en fon 3Um le pifiil, qui devient un fruit
comporé de ga¡neS membraneures , qui ront dJrpofées en
maniere de tete, & qui renferment ordinairement des
fcmencesanguleures
&:
riMes . Tournefon,
Inft. reí herb.
V o)'<z
PLANTE .
(l)
ACONIT,
(1' )
J~tinage;
viem de femence fur cou–
che, & auffi de brins fans racine .
Il Y
a un
aconit
d'ét~
§<
\lIl
autre d'hyver .
(K)
-
A C O
93
, Mais de tous les
aconit f
(
Mat.
med.
)
il
n'y en
a ·
qu'un qui pui/fe fervir dans la Medecine; c'eft
l'aconi–
tfan falreti!eram jive a»tho,." .
C. B.
Sa racine eft un contre-poiron pour ceux qui ont man–
gé
la racine des aurres
«conits.
Les payfans des Alpes
& des Pyrenées s'en Cervcnt contre les morCures des
chiens enragés & contre la colique. Elle e/l donc ale–
xitaire, cordiale , /lomachale, & bonne pour la colique
"eutcufe . Elle conciem beaucoup d'huile
&
de fel eíIen–
tiel voladl.
L a nature a femblé faire na¡tre l'
aconit
falutaire au–
pres du napel, qui e/l un vrai poiCon, pour fervir de
cOlllr.e-poifon; aulli comme le nape! coagule le fang,
1',,–
c."it
Caluraire agit en divifant les
~umeurs.
(N)
A C O
N
TIA
S,
f. m. (
H ift. nato
)
rerpentqui s'é–
lance comme un trait décoché , ce qui lui
a
faic donner
le nom
deja'IJelot. V OJez
]AVELOT.
(1)
A<lONTlAS,
f.
m
(P~yfi,!lJe.
)
nom employé
pa~
quelques auteurs po'!.r déligner une
comete,
ou plut6t
un
météore,
qui paroit a'loir une tece ronde ou oblon–
gue,
&
Ulle queue longue
&
menue, a-peu-pres de la
forme d'un javelor.
Voyez
COMETE
&
MÉTÉORE .
( O)
..
r
A C O PIS,
r.
( H ift. nato
)
plerre précleu,e tranfpa–
rente comme
le
verre, avec des taches de couleur d'or.
On l'a appellée
acopis ,
parce que l'huile dans laquelle
on la fait bonil)ir palTe pour un remede cOlUte les la[–
otudes.
Pline Conftant.
11
faut attendre pour favoir
a
laquelle de nos pierres rapporter celle'ci , & bcaucoup
d'autres dont nous parlerons dans la Cuite, que M . D au–
benton, de l'Académic royale d<s Scieuces de Paris air
fait ufage de fa découverte ingénieufe Cur la
manier~
de
tranúnettre
a
nos defcendans la maniere d'al'pliquer, fans
erreur , l\OS nonis de pierres , auX pierres memes auú
quelles nous les
a
vons donnés, & de trou ver quel ell:
qelui de nos noms de pierres qui répond
a
tel ou tel
nom des
ancien~.
.
*
A
C O
P
O
S ,
f. (
Hi/f. nato
)
plante.dont il e/l fait
meminn '¿ans Pline,
&
que l'on prétend litre
I'anagy–
ris
de D iofcoride, que Gérard regarde comme une e[pe–
ce
de
tri!olium.
*
A
C;
O
R E
S
,r.
¡les de l'Amérique qui appartíen–
nellt aux Portugais; el les fom au nombre de neuf.
L ong.
346 - 3l'4·
lat.
39·
Elles
f~p.t
commodémentJituées pou: la
n~vigation
des
Indes, Orientales & du Breltl: on en tire prll1clpalem<nt
des blés, des vius & du palie!: mais cette derniere den–
rée el1 le principal du négoce. Les balares entrent dans
la cargairon des Hollandois. L es
Afores
donnellt enco–
re des cilrons, des limons, des confitures, dont le f",-.
yal ea la plus e/li.mée . Ón
y
porte des lOiles, de l'hui–
le, du Cel, des
Vll1S
de Canarie & de M adere; des taf–
fetas , des rubans , des droguels de foie, des draps des
fmaines , des bas de roie , du riz, du papier, des'cha–
peaux, &
quelqu~s
étott"es de laiue.
0 0
a en retour de
I~
monnoie d'or dll Brelil, des fucres blancs, des mo–
fcoüades, du b is de
J
acaranda, du cacao, du giroBe.
L es Anglois y palTcllt aum des ¿rolfes, des Is ines du
ter, des harengs, des fardines, du fromage, du
be~rre
& des chairs Calées.
'
• A C
q
R N
,r.
( Hift· nato
&
boto
)
e[pece de char–
don dollt
11
eil parlé dans fh é"phraI1e .
11
a dit cet au–
teur, la rige
&
la feuille vel ues & piquantes; 'ce qui con.
vient non-(eulemem
a
['aétilis , mais
a
un grand nom–
bre d'amres plantes.
L'acorna
e/l , rel n Pline, une efpece de chcne verd
femblable allX houx ou au genevrier.
'
*
A
C O
R U S.
f.
m. (
H ift. nat.)
O n donne aujoor–
d'hui le 110m
d'acorus
ii
trois racine différenles' le
vrai
acOrltI , )'acor1ts
des l ndes,
&
le
faltx aCOYUI. '
L e
vrai aeor"J
eH une racine longue genr>uillée de
la grolTeur dll doigt, un peu plate , d'U;1 blanc verclfttre
au-dchors ; quand elle e/l nouvel1e, rouGarre; quand
elle ell delTech,ée , blanche au-dedans; fpongieufe , acre ,
am~re,
aro1113tlque au godt, & agréable
a
I'odorat. Des
racll1es de cene plante rampante s'élevem des feuilles
d'un.e cOlldée.& det:¡ie, de la tigure de l'iris
ii
feuille
étrolte, appl,atles, .pOll1tucs, d'un verd agréable , Ii/fes ,
larges de
4
a
j'.
hgncs, acres aromatiques un peu a–
meres, & odorantes quand
o~
les
froi/fe. Quant
a
res
tleurs, elles rom ralls pétales, compofées de
(¡x
étami–
nes
rang~es
en épis ferrés, entre lerquels croi/fel1t des
embryolls environnés de petites feuilles applaties ou é·
cail lées. Chaque embryon devicnt un fmit triangulaire
&
a
trois loges ;
&
toures ces porties font attachées
a
un
poin~on
arrez gros, & formem lIn épi conique qui
nalt
a
une feuille liUonnée & plus épaifIe
que
les
au-
tres .