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ACA

Hire, Sarrazin, Corneille, Beaubrun,

le

Sueur,

d'

1!g- .

mont, Vallobaat, Guillin,

&

e.

L'Arad/mie

de Paris tiem [Qus les jours

a~res

midi

(

peudam dcux heures école publique, ou les Peintres

vont demuer ou petndre,

&

les Sculpteurs modeler,

d'apres un homme nud; il

Y

a dou?,e Profelfeurs qui

tiennent I'école chacul1 pendam un mois ,

&

douze Ad–

joiots pour les fuppléer en cas de befoiD; le Profelfeur

en exercice met I'homme nud, qu'on nomme

mod.le,

dam la pofitiol1 qu'iJ Juge convenable;

&

le pofe en

deuK auitUdes difiérentes par chaque femaine, c'ea ce

qu'on appelle

pof er le modele ;

dans I'une des femaines

ji pofe deux modeles enfemble, e'ea ce qu'on appelle

¡ afer le gral/pe:

les delfeins, peintures

&

modeles faits

d'apres eet homme, s'appellent

A radémie!,

ainli que

les copies faites d'apres ces

A radémiu.

On ne fe fert

point dans les Ecoles publiques de femme pour mode–

le,

comme plufieurs le croyent .

011

diaribue tous les

!rois mois aux éleves troi prix de Deilein ,

&

tous les

ans deux prix de Peinture

&

deux de Sculpture; ceux

qui gagnem les prix de Peinture

&

de Sculpture fom en

vqyés a Rome aux dépens du R oi pour y étudier

&

s'y perfeélipnner.

Outre

l'Aeadémie

royaJe, il y a encore

3

Paris deux

;lUttes éCQJes ou

AcadémieJ

de Peineure, done Wle

a

la

manufuélure royale

de~

Gobelins .

Ceue école

ca

dirigée par les Artiaes

a

qui le Roi

donne un logement dans l'hÓtel royal des Gonelins,

&

qui [ont pour I'ordinaire membres de

l'Aeadémie

royale.

'

L'autre ea

l'Académie

de S. Luc, enlretenue par la

communauté des ma!tres Peintres

&

Sculpteurs; elle

fut établie par le prevÓt de Paris, le

r

2

Ao(\t

~

3?I.

Charles VII. lui accorda en '430 plufieurs pnvllé–

ges qui fureot contirmés en 1;84 par Henri

111.

En

16t3 la communauté des Sculpteurs fut unie

a

cel–

le des Peintres.

Cett~

communauté occupe, proche S.

Denys de la Chartre, une maifon , oil elle tiem fon

bureau,

&

une

Acad/mie

publique adminiflrée ainli que

l'Académie

rCl)'ale ,

&

ou l'on diflribue

10US

les ans

trois prix de Delfein aux éleves .

(R)

.

ACADÉMIE D'ARCHt1'ECTURE; c'ea une compagnie

de favans A rchiteéles , établie

a

París par M. Colbert,

tniniflre d'état en 1671, fous

la

direélion de [urimen–

dam ,des b5timens .

• Paracelfe diCoit qu'i! n'avoit érudié ni

a

Paris, ni

a

Rome, ni

a

Touloufe, ni dans aucune

Aeadémie :

qu'il

n'avoit d'autre Univerfité, que la nature, dans laquelle

D ieu fait éclater fa fagelfe, fa puilfance,

&

fa gloire,

d'une maniere fenlible pour ceUK qui l'érudient.

C'ea

a

la natUre, ajouroit-il, que je dois ce ·que je [ai,

&

ce qu'il y a de vrai dans mes écrits.

ACADÉMIE, fe dit aum des écoles

&

féminaires des

J

uifs , ou leurs rabins

&

doéleurs inaruifent la jeunelfe

de leur nation dans la langue Heora·,'que, lui expliquant

le thalmud

&

les [ecrcts de la cabale . Les J uifs om

toüjours eu de ces

IIcadémie!

depuis leur retour de Ba·

bylone . eelle de cette demiere ville,

&

celle de Tibé–

ciade entre autres, om été fort célebres.

(G)

ACADÉMtE ROVALE DE MUSIQUE.

V.

OPÉRA .

ACADÉM'E, fe dit encore dans un fens partieulier des

lieux ou la jeuneffe apprend

a

monter

a

cheval,

&

quel–

quefois

a

faire des armes,

a

danfer,

¡¡

voltiger,

&e.

1'01tZ

EXERCICE.

C 'ea ce que Vitruve appe!le

E phebel/m;

quelques au–

tres auteurS anciens

Gy mnajiftm,

&

les modernes

Acadé–

míe

a

monter

eheval,

ou

Aeadémie milita;re. VQyez

G VMNASE

&

GVMNA STlQUE .

Le duc de Newcaale, feigneur Anglois,

r~pporte

que

l'

Are

de monter

a

cheval a palfé d'ltalie en Angleterre;

que la premiere

Acad/mie

de ceue efpece fut établie

a

N aples pae Frédérie Grifon, leqnel, ajoOte-t-il,

a

écrit

le premier fur ce fujet en vrai cavalier

&

en grtnd mai–

tre . Henri V

1I

r.

cominue le n¡éme auteur, tit venir

en Angleterre deux Italiens, di[ciples de ce Grifon, qui

y

en formerem en peu de tems beaueoup d'autres . Le

plus grand ma!tre, Celon lui, que l'ltalie ait produit en

ce genre , a été Pignatelli de Naples. La Broue apprit

fous lui pendant cmq ans, Pluvinel neuf,

&

Saim-An–

toine un plus long tems;

&

ces trpis Fran<;ois rendi–

rem les ée yers communs eu Fraqce, ou I'on n'en a–

voit jamais....

o.

que d'[talieas.

L'emplacement dans lequel les jeunes gens moutent

a

cheval s'appelle

1l'Ia/llg~.

11 Y

a ponr I'ordillaire un

pilier au milieu , autour duquel il s'en trauve plufieurs

autres , rangés deux

a

deux fur les dltés.

VOY":'

Mi\–

l¡ÉGE

I

PtLIER,

&c.

(V)

'I'~me

l .

ACA

L es exercices de

I'Académie

dont nous parlons, Ollt

été toüjours recomandés pour conCerver la Canté

&

dooner de la force. C'ett dans ce delfein que I'on eu–

vo)'e les jcunes gens ii

l'Aeadém;e;

i1s en deviennent

plus agiles

&

plus fons . L es exercices que I'on faÍ!

a.

l'

Acad/mie

[om d'un grand fecours dans les maladie!

chra11lques; ils font d'une grande utilité a ceux qui [ont

menacés d'obllruélions , aux vaporeux , aux mélancho–

Iiques ,

&e.

VOJez

EXER CICE .

(N)

A

G

A

D E'M [S TE,

f.

DI.

penfionnaire ou externe

qui apprend

i\

monter

a

cheval daos une Académie .

On trouve dans l'ordonnance de L ouis

Xl

V.,

du

3

Mai 16)4, un article relatif aux

AcadémifteJ .

" Défendons aux gemilshommes des Académies de

" chaffer ou faire chalfer avec fufils, arquebufes , alliés,

" tilets, collets , poches, [(1nnelles , trainneauI, ni an–

" tres engins de

~halfe,

mener, ni faire mener chiens

" courans , lévrie", épagneuls, barbets,

&

oifeaux ; en–

." joignam aux écuyers óeCdites Académies d'y tenir la

main,

a

peine d'en répondre en leur propre

&

privé

" Dom, fur peine de 300 livres d';¡mende, contifcation

" d'aimes, cnevaux, chiens , oifeaux,

&

engins a chaf–

" fer ".

• A C AD

1E

O"

A

C CAD [ E,

f.

f. pre[qu'ile dI¡

l'Amérique

feple~trionale ,

firuée fur les fromieres orien–

tales du Canada, entre Terre-Neuve

&

la nouvelle Au,;

gletcrre.

Long.

311-316.

lat.

43-46.

Le commerce en el! reaé aux Ang[ois:

iI

ea com–

mode pour la traite des pelleteries

&

la

p~che

des moo¡

rues . Les terres y Com tertiles en blé , pois , fruits, lé–

gumes. On

y

trouve de gros

&

de menus beaiauI.

Quelques endroits de l'

Acadie

donnent de tres-belles

mltures. L'N,

aux-IOl/p!,

ainti appellée, paree qu'ils y

font communs, donne beaucoup de leurs peaux

&

de

leur huile . Cette huile, quand elle ea fraiche , ea dou–

ce

&

bonne

¡¡

manger: on la brule aum . .L es pellete–

ries font le caaor, la loutre, le loup-cervier, le renard,

I'élan, le loup rnarin,

&

autres que fournit le Canada.

Voyez

CANADA. Quam

a

la peche de la morue., elle

Ce fait dans les rivieres

&

les petits golfes. Le Cap–

Breton

s'ea

formé des débris de la colonie

Fran~oife

qui étoit a l'

Acadie .

• A C AJ A, f. arbre de la hauteur du tilleul, dont

I'écorce ea raboteuCe,

&

la coúleur cendrée comme

celle du fureau; les feuilles Cone douces au toúcher.

oppoCées les unes aux autres, lougues de quatre travers

de doigt, large d'un

&

demi ou deux, de grandeucs

inégales, brillantes,

&

traverfées dalls leur longueur d'u–

De groffe cÓle.

II

porte des fleurs

jaun~tres,

auxquelles

[uccedent des prunes femblables aux nemes, tam par la

figure que par

la

grolfeur , jaunes , acides,

¡¡

noyau li–

gneux, facile

¡¡

caerer ,

&

contenant une amande d'un

blane

jauu~tre.

Son bois ea rouge

&

léger comme le

liége .

,

Sa feuille ea aaríngente; on arrofe le r6ti avee leur

fue . On employe fes prunes, qu'ou appeUe

pr,me¡ de

monbain,

contre la tievre

&

la dylfenterie,

&

on en

exprime du vin. On contit res boutons.

V oyez dan¡ le

Diél. de Medecine

le refle des propriétés aJmidlbles de

l'

aeaj a,

rapportées fur la bonoe foi de Ray.

,

A CA J O U ,

f. m.

c'ea

un genre de plante

a

fleur

monopétale en forme d'entonnoir

&

bien découpée :

iI

Cort du calice un piflil entouré de tilameos

&

attaché

a

la partíe poflérieure de la Beur comme un clou: ce

ealice deviem dans la Cuire un fruit mou, au bout du–

quel

iI

fe trauve une capfule en forme de rein, qui ren–

ferme aum une femence de la

Olé

me forme. Tourne–

fort,

Infl.

rei

herb. Ilppenll. Voyez

PLANTE.

(l)

• L'

acaj oft

cro!t d:lI1s tous les endroits du Malabar

quoiqu'il foil originaire du Brefil . On en tire une boiC–

fon qui enivre comme le vin . L'amande de fa noix Ce

marige rÓtie ; quant

a

I'écorce , eUe ea tellement acri–

monlcu[e, qu'elle excorie les gencives quand ou met

la noix cntre fes denes.

Les Teinturiers employent I'huile qu'on en tire daos

la teinture du noir . Les habitans du Breól comptent

leur

~ge

par ces noix: ils en lerrene une chaque anllée.

• A CAL

I P

S

E .

Nicander

&

GeUius fom memion,

I'un d'un poilfon, I'autre d'un oiíeau de ce nom. Lt:

poilfon de.

~e

nom done parle Athenée,

a

la chair ten–

dre

&.

facde

a

digérer. Voilii encore un de ces

étr~

do~t

II

mut atteodre la eoonoilfance des progres de l'hi–

flolre naturelle,

&

dom

00

n'a que le nom, comme

1\

I'on n'avoit pas dél:! que trop de noms vuidcs de fen.$

dans les Sciences

&

les Arts.

~c.

*

A

C A M B O

U,

f.

royaume d'Afrjque\fur la

c~.

\~

de

Guinée .

P

-ACA-