ABU
¡'appellant
y
3nuexnnt la conCulcaríon de troís Avocats:
mnis ce n'eí! pas par forme de gradation de I'inféneur
2U [UJ'érieur
gu~
les appels cornme d'
ab1H
[om portés
aux ParleOlens, mais comme aux dépolitaires de la puiC–
fancc
&
de la proteétimn royale .
L '2ppellant qui [uccombe
a
I'appel comme
d'ab1l1
eí! .condamné ourre les dépcns,
ií
une amende de 7f
Iivres .
(H)
Anus. Ce mor en
conr.~cré
en Medecinc aux cho–
[es que les mcdceins om nommées
non-nnturelles,
doLlt
le
bon urage conCerve
&
fortitie la
f.1.mé, pendaor que
l'
ah'H
ou le mauvais urage qu'on en fait, la détnllt
&
produit des maladies.
Voyez
NON-NATURELLBS.
(N)
A
B
U S
1F ,
adjeét.
Urme de D ro;e
qui [e dit lin–
gulíerement des entrepriCes, procédures,
&
jugemens
des eccléfiní!iques, 011 il
Y
a eu abus, c'eí!-a-dire in–
frnaion des canOllS ou qes ordoQllallCes.
Vo)'.ez pltu
halle le mot
Anus .
ABU SIVEMENT, adv.
terme de Dro;e. Voy.
&,i-de'!lant
AnUS\F
&
ABUS.
La Cour en prO\l0u
y
am [ur I'appel comme d'abns
interjetté du jugemcm d'une Cour etcléfiaflique dit, s'il
y
a lieu
a
I'infírmer, qu';1
a
tté
mal, ","Iemene
&
ab".fi'IJementjllgl.
(H)
.• ABUTER, v.
3.
Aux quillcs, avalH que de
commencer le jeu, cha/¡ue joüeur en ¡¡rend uoe
&
la
jctte vers la coule plncée
a
une dií!ance convenue en–
tre les joüeurs ; "oil2 ce 'l.u'on appelle
abuter.
Celui
<jui
abute
le mieox, .c'en-a-dire dont la quille en la
plus peoche de la boule, gagne I'avantage de joüer le
premier. .
A
B
U TILO N,
f.
m. herbe a /leor d'une Ceule
feoille [emblable en quelque man·ere it \lne c10che fort
ouverre
&
décQup~e:
iI
ror.t du foud un tuyau pyra–
midal chargé
le
plus (ouvent d'étamines . Le pií!iI tiem
au calice,
&
efl tiché comme ..n c10u dans la pnrtie
inférieure de la Reur
&
dans le tuyau. Ce piflil de–
vient un ftuit en forme de chapiteau; il . ell compo[é
de plufieurs petites ga1nes alTembl¿es autour d'uo ¡¡xe.
Chaque ga1ne ou capCule eí!
re~lle
dans une í!rie de
l'ue : ces caprules s'ouvrent en deux parties,
&
ren–
ferrnent des (emences qui om ordinairemem la forme
d'un reio.
T01/rnefort, Injl. re; he,.b. v.oyez
PLAN–
TE.
(l)
' *
On [e [en de (es .reuilles
&
de [es [emences. Ses
feuilles appliquées rur les
ulc~res
les nettO)\CI1[. Ses re–
mences provoquent les urines,
&
chaffenr le gravier . El–
le efl diurétique
&
"olnéraite .
*
ABU YO,
01/
ABU YA,
f.
uoe des 11es PhiHppines
:lUX
Indes Orientales .
L ong.r38. lat .ro.
• ABYDE
ou
ABYDO_S, (uba. •ville maritime de
Phrygie vis-a-vis de Sefl:os. Xercés joignit ces den
x
en–
droits éloignés l' un de I'autr '<le (ept nades, par le ponr
qu'il jetta Cur l' Hell,erpom .
• i\nYDE, (
GloX"- anc.)
ville d Egypte ..
*
A B
YL
A,
r
nom de montagne
&
de \<i le dans
le détroit de Gibraltar (ur la c6te de Mauritanie. C'é–
t9ít une des Colonnes d'Hercule,
&
Calpé [ur la c6te
d'f.[pagne étojt I'antre.
011
eroit
qu~
la vi!le
d'.IIbyla
des allclens eí! le Septa des ,modernts;
&
la momagtlC,
eelle que nous appellons
mO'
!tag.nedes SinJJeI.
.
,. ABYLA
01/
AnVLENE,
r.
vdle de la Col<ECyme au
Mi~i
de la Chnlcide " elJtre l'f,.nriliban
&
le /leuve
A–
pana,
&
capifale
d'
une "petite conrrée qui portoit ron
llom.
ACA
t ,"
A,C A
e:
a
LIS,
f.
m. arbriffeau qui porte une
~eur
en paptllqn,
&
un ffuit couvert d' une coffe.
Voyez
RAY.
l-Jift.
Plant.
On lit dans ·Dio[coride qoe
t'acac(llú
en le fr\jil d'l!11 arbriffeau qui cJ01r en Egy–
pe; que [a
gr~ine
.e(t (eJl"\Qlab)e
it
celle du ¡amarin,
&
que [0]1 infulioo
m~lee
avec le collyre
ordinai~e
éclair–
cit la " ue. R ay ajollte que c'eí!
a
Coní!anrlllople un
temede populaire pour les llaladies <les yeux. Malgré
toutes ces autorirés, je De regarde
pas.leCort de l'
flCn–
cpU
cómme bien décidé ; ra deCcripi¡on cí! trop vague,
&
il
fayt attendre ce
ql,\~
les,
progre~
de l'Hií!oire Na–
turelle oou§, apprendronr lit-defi us.
*
A C A C l A, '
r.
l'n. c'eft uné Corte de petit rac ou
de rouJe:\U long & étroit. Les ConCuls & les Empereurs
depnis Allanaíe I'om
¡¡
lq marn dans les médaiJles. Les
UIIS
veu
len~
que ce roit un mouchoir plié qui [ervoil
it
l'Empereur pour donner le fignal de faire commencer
les jeux: les autres, que ce (oit des mémoircs qui lui
OI1~
été préreUtés;
c'ea
l'avis de M. du Cange: plu-
ACA
ftellrs, que
ce
roít un petit fac de terre que les Empe:
reors tenoiem d'uoe m'lin,
&
la croix de 1':\Utre, ce
qui les averri(foit que tout grands qu'i1s
étoi~m,
ils
[e–
roiem on jour réduits en pouffieré. Le [ae ou
acac;a
fut Cubflitué a ·Ia nappe,
mappa,
que l'Emporcur, le
Conrul, ou tout autre Maglll:rat avoit
a
la main,
&
dom
iI
fe [ervoit pour donner le I1gnal dans les jeux .
ACACl A,
r.
m. en latin
pfctldo-acacia,
arbre
¡¡
tleurs
légllmineures
&
a
feuilles rangées ordinairement par pai–
res Cur une cÓte. L e pinU rOrt du calice
&
di
ellve–
loppé par une membrane frangée:
il
devicnt dans la [uite
une gouiTe applatie qui s'ouvre en dcux parties,
&
qui
renferme des [emences en forme de rcin. Le feuilles
de
l'",ac;a
[out rangées par paires fur une cÓte qni
eLI
\erminée par uoe íeole feuille.
T01lrncfort, Injl. re;
herb. Voya ..
PLANTE.
(l)
ACACIA,
Acacia nojiras
,
f.
m. eí! celui que 1'0n ap–
pelle
I'acac;a eommun
de
~'Amérique;
il Ile s'éleve pas
bien haut ; Con bois e dor
&
raboteux, ron feuillage
long
&
petit donnant peu d' ombrage; [es branches [OOt
pleincs de píqualls.
11
eí! propre
a
planter des
berceal.lx,
cr01t fmrt ,'1te,
&
I'rodnit dal1s le primems d'agréalile¡¡
/leurs
a
bouqoets. Cet arbre eí! [ujet
a
ver[er;
&
I'u-
..[age ou l'on eí! de l'éteter
~
le diftorme . beaucoup: il
donne de la graine .
(K)
0*
ACACIA, ruc épaiffi, gommeox, de coleur brune
it
l'extér(eur,
&
noiratre ou roufsatre, 00 launarre en–
ded~ns;
d'une cOIl(ií!:l1lCe ferme, dure, s'amolliffam dans
la bouchc; d'Wl golltaunere aí!ringent; non de[agréa–
ble,
for~é,.
et1 petites l11a!fes arrondies du poids de qua–
tre, fix, hnit C;l11ces,
&
enveloppé de vellies minces.
On nous I'apporte Id'Egypte par Mar[eille; on eHil11c
le meilleur celui 'lui eff récem, pur, net,
&
qui [e di[–
[ont fadlement dans I'eau. On tire ce ruc des goulIcs
non-ml1res d'un arbre appell
é
acacia folio feor/,;01dis le–
g1lmino(a>,
C.
B.
P.
C'eil nn grand arbre
&
fon
b~ao
ehu, donr les
racine~
[e partap;em ell plnfieurs ccmea\lx,
&
Ce répandent de tous "ótés,
&
dom le nonc a ,Cou–
vem un pié d'épai!feur,
&
égale ou méme Curpalle eu
hauteur les antres efpeces
d'a<tI<ia .
11
ell ferme, garni
de brapches
&
armé d'épiues; [es fcuilles [om menues,
coojugllées,
&
rangées par paires [ur uno, 06te de deux
pouces de
lon~ueur :
elles [0nr d'un verd obrcur ,
1011-
gues de rrois Ilgnes,
&
larges
iI
peine d'une ligne. L es
t1eurs viennem aux ,i!felles des c6tes 'lni p.ortem les
feuilles,
&
Cont amaffées en un bouton Cppéri'lue porté
fur un pédicole d'un pouce de longueor; el'ks [om d'une
couleul' d'or
4-
Jans OdC\lC, d' une [enle piece en ma–
niere de tuyau grele, renfié
a
Con extrémité [upérieme,
&
décoopé en
j.
quarriers . Elles [ont garnies d' une
grande qnantité d'étamines
&
d'un pit1il 'lui devient lile
.goulle Cemblable en quelque
fa~on
a
celle du lopin,
100-
gue de .cinq ponces plus ou 1110ins, brune ou rou(shre,
applatie "épaiffe d'une ligne d111S Con I11llieu, plus mince
fue Jes,
bor.ds, Inrge
inégal~ment,
&
fi fOrt retrécie par
intervallc, qu'elle reprélenre
4.
f .
6. 8.
10 .
&
meme un
plus grand nombre de paí!illes applaties li¿es értfemole par–
un til. Elles Ont un demi-pouce dans lem plus g rande
13rgeur,
&
la pantie iutermédiaire
a
a
peine one ligne:
I'inté.ieut de chacone eí! rempli par une Cemenee ova–
laire , applatie, dure, mais m6ins qne célle du corrnie ;
de couleur de charaigne, marquée d'une ligne toÜt-au–
tour coinme les grail¡es de tamarins,
&
enveloppée d'U11
mucilage gommeux ,
&
un peu aí!ringenr 00 acide ,
&
rol1r~atte.
Cet arbre efl cornmun au !!rand Caire; on
arroCe d'eau les gOllffes qui ne [ont pas encore mures ;
on les broie: on en exprime le filC qu'on fait bOuillir
pour I'épaiílir, puis on les met en petites ma(fes . Ce ruc
anal
y
[é dOllne une portion médiocre de
CeI
acide, rre -
peu de
Cel
alkali, beaucoup de terre aftringente ,
&
beau–
COllP d'huile ou [ubtile ou grolliere . On le place entre
les aí!ringens incraffans
&
repercutlifs:
iI
affermir ['eno–
mac, fail ccffer le vomi(fement, arrete les hémorrba–
gies
&
les flux de venrre: on le donoe depuis un demi-gros
Jurqu'a un gros fous .la forme de poudre ou de bol , ou
dans une liqueur convenable. L t!If Egyptiens en ordon–
llem tQus les matins
ii.
ceox qui crachem le [ang la quall.–
tité d'un grps diffollte. dans une liqueur,
&e.
Le [nc
dJacacia
entre dans la thériaque, le milhridat,
les trochiCques de Karabé,
&
l' ongnenr Hyptiqne de
Charas.
n
[ert aux Corroyenrs du grand Caire pour noircir
Icur peaux. A cet
aellC;a
"ral on [ubílirue [ouvent
l'a.
eaeia nfljlrllJ .
Voy~z
ACACIA NOSTRAS. L e [uc de
l'
acacia nojlras
eil
plu~
aeide que I'autre; on le tire des
ceriCes de celte plante récemes
&
non mUres : il a
a
peu
pres les memes propriétés que l'
a..a<Ía
vrai .
*ACA-