3+
ABS
fel,
dlJ
~atin
ab/<Índere,
coupcr, paree qu'cl1<;J font
. des par!ic coupées
de
I'ax ou f\lr I'axe ; d'alIt(es IC$
appelJc,u
fagill.r ,
c'elt-a-dire
flecha.
Voyez
FLECHE
. D ans la plrabole
I'abffijfe
ell troifieme
propor~on
nelle au pnramctre
&
a
I'ordounée,
&
le parametrc en
troiliemc proponiooel
a
It""feiffe
&
ii
I'ordoollée.
Voy,,::;
PARAOOLE ,-
& c.
D ans
I'~llipre
le qUlrré de I'ordonoéc en égal au re–
étangle du
p~rametrt:
par
l'
abfeijJ'e,
dom on a (lté t\l1
autre reéhngle de la meme
"bfciffe
par une quatricmc
proporrionelJe
iI
I'axe, au
p¡uametr~,
&
a
l'abififf'e·
V01.ezELLIPS~ .
. Dans l'hyperQole les quarrés de. ordollnées fom en–
tre eux, comme les reélangles de
I'abfciffe
par une au–
tre lignc compo(C5e
d~
l'
abfeiffe
&
d~
l'axe trau[ver[e.
V Qvez
HVPERDOL¡;;.
b~ns
ces deux dcrnieres propofitiom [ur 1 'cHipfe
&
l'hyperQole, on fuppofe que I'orlgine des
abififfes,
c'en–
a·dire le poin[
A,
duquel ou !=omn¡imce
¡¡
les compter,
foit le fommet de la courhe,
QU
ce qui reviem au
m~me, le poin[ OU elle elt rencontrée par fon
al':!.
Cal'
fi
on prcnoit
I'ori~ine
des
A bfcijJú
au centre, comme
cela fe fai t fouvem, alors les deux théorcmes précé–
dens n'auroiem .plus lieu.
(O) (1)
. A B
S E N
CE,
r.
f.
en D roit ,
elt l'éloignement de
quelqu'un du lieu de [00 domicile.
Vo)'cz
A BS E N
r
&
PR É~E)lT .
.. L '
"brence
en préfumée en matiere de pre[cription ;
&
c'elt
á
celui qui l'allegue pour exceptioll i prouver la
prérencc,
·
.
.
Oelui qul en abfelH du r<>yaume, avec 1'Imenuon de
n' y plus retourner, en
r~puté
étranger ; mai il n'efl pas
répúté mon. Cependam fes héritiers ne laillem pas par
provifion de
p~rtager
fes biens. Or 01\ lui préfume I'in–
temion de ne plus revenir,
~'il
s'en fait naturalifer eo
pars élral1ger,
&
Y
a pros un <;tablilfemcnt nable.
A
B S
EN T,
adj.
en D ro;t,
fignifie en général qui–
conque elt éloigné de fon domicile.
, ABSENT,
en rIJatiere de pr_feripti,n
,
[e dit de celui
qui elt dans un autre prov mce que celle ou en le pof–
felfeur de foo héritage.
V.
PRESCRIPTlO)l
&
PRÉ–
SENT. l.¡es
abfOllI
qui le font poor I'imér':t :le I'état,
font réputés préfens ,
'1"ot;el de eommodil eorum agit/I'I/.
- L or(qu'il s'agit de faire le panage d'uoe fucceffi on
on
un'
abfent
a
im~ret,
il
f~ut
dillinguer s'il y a une
certitude probable qll'il foit vivant, ou fi
la
vrQbabilité
au oomqire elt qu'il foit mort. Dans le premier cas
iI
n'y
i
qu" le faire affigner
a
ron dcm ier domicile, pour
f.,ire ordonner avec lui qu'll fera procédé au partage.
D atls I'autre eas, fes co·héritiers panagcront entr'eux
la fucccffion, mais en dOllnam caution pour la pan de
l'
abIent.
Mais la mort ne
e
pré[umc pas
fans
de for–
tes aonieél res :
&
s'il relte quelque probabilité qu'i!
puilfe e¡re
viv~nt,
on lul réferve
[a
pan dans le parta–
ge,
&
0 11
en lailfe ,'adminillration
a
fon héritier pré–
fomptif, lequd auffi elt obligé de donner Cautioll.
(H )
•
l.¡o~fqué
M. N icolas Bernoulli, neveu des célebres
Jacques
&
Jean Bernoulli, [outint
3
B!le en
1709
fa
there de doélcur en D roir; comme il étoit grand Géo–
m etre , allffi-bien que
J
urircon[ulle, iI ne put s'empecher
de choilir une
matier~
qui admlt de la Géométrie.
11
prit dono pour fujet de fa thc[e,
d.e ufu ant ÍJ eonjefl"n–
di ;n Jure,
c'cn-i-dire,
de !'app /ieation dtt ea/,," da
p robabi",/¡
""X
matierel de J ttrifprttdence;
&
le troi'
Jieme chapilre de cene the[e traite du tems ou ""
abfent
doit ét,..
n/p.1Id
pour mort .
Selon h.¡i,
iI
doit
ctr~
cen–
fé tel, 10r[qu'il y a deux fois plus a parier qu'il en
m orr llue yivant. Suppofqns donc un hOl1lme parti de
fGn pays a
l'ft~e
de vihgt ans;
&
I'oyons , fuivant la
théorie de
¡VI.
13ernoulli
1
en quel tems il peut ctre cen–
fé mort.
Snivam les tables données par
M .
D eparcieux de l'
A–
pd~,n,e
Royale des
Sci~nces ,
de 814 perfonnes vivan-
(1 )
L'
. bfdjJ'e .
étlnt
une
Ji~ne
qui a
d'un c6té fon origine
a
un poim
6lCe .
&.
':tUi
.c:n
coupée <le ¡':lurre
coté
par Lfoe ligne qu'on appclle
ordonn6:. pem étre coupée par plnfieurs lignes . de:: méme elle peur
erre
;'t~(c¡lrC
a
rluficurs
ordQnnc!e.5. Les ordonnées par Jeurs
C!'xtré.
mité! mnrqucnt 3.1It:lnt de
poinu.
qui décrivenr les courbes. door Ics
variadon coulcJlt
de Jivcu rapporu des
Abfciffu
?t
leurs
ordonnéc!.
Le! courqt! plus
f"cilt~$
8(
pi
U!
éJét3l1u:,
(one cellcs qui
nailfem
de
{eélion\ conlques.
ac
le,
différenccs de leur nature paroilfcof plus
dai.
remenr dan' le! eroprién:!I (uivanees. qoi
regarden~
fes
4bfciffes
&
les
ordonnécs ; SaVOlr
Jan~
la p3.r3.bole, l'
AbJ,iff~
di
une [roifiemc
proror_
tionelh:
3.
Iln~
tigne donnée :lppelh!e parametce.
Be
¡\
I'ordonnéc:
fi
J',,6.
Fc;JT~
é'ro:r troifitmc proportionclJe
:l;U
par:.merre
:.ugmcnré
00
diminué
«(¡¡" oir au
p~ra.meue
plus oa. moiDs
la
qmurieme proportioneUe
a
l·axe.
ABS
tes
a
I'age de :1.0 tos, il n'en rene
11
l'dge de 72 :\11$
que 271, qui
10m
iI
peu pre le tiers de
-g
14 ;
done il
en elt llp n les deux tiers depuis
>.0
jufqu'a 72; c'en–
a-dire, en
)2
ans; dOlle au bout de
p
ans
il
y
tl
deux
fois plus :\ parier puor
la
mort que pOllr la vie d'un
hl.lInme qui s'abCeote
&
qui 4ifparo¡r
¡¡
20
ans. r ai choi–
li i'i la laole de
1
1.
.Deparcieux ,
&
Je I'ni prét'¿rée
i
celle dom
1\1.
BernouHi p'arolt
s'~tre
fervi, me eonten–
tam d'y appliquer ron Talfc nnemcllt: mais JC erois no–
rre calcu.1 .rrop ,ton ell celte occalion
iI
un eenain égard,
&
trop tOlOle
a
Wl
autre; car
10.
d'un celé la table de
M.
lJeparcieux a "té f.'tite fur des renticr de tomines
qui , comme
il
le ren¡arque lui-Jn<'!me, vivent or<lin:tire–
mellt plus gue les autre" parce que I'on ne mel ordi–
nairemem
iI
la tontine que quand on cn alfe'¿ bien con–
Ititué pour fe tlater d'uue lons ue vie. Au contraire,
il
Y
a a parier qu'un homme qUl elt
abfe11e ,
&
qui depuis
long-ten)s
n'a
donné de fes nouvelles
3
fa famille, en
au moins dans le malheur ou d:tns I'indlgence, qui Joims
a
la fatig'le des voyages , ne pe\lV'em guere manquer d'a–
breger les JOurs.
2 0 •
D 'un autre c(lté je ne vois pas
'10',1 fuffile pour qu'un homme foit cen[é mort , qu'il
r ait íeulement deux contre un
a
parier qu' iI I'en, fur–
tuut dans le cas dolit
il
s'a~ir.
Car lorfqu'il elt quellion
de 4ifpofer des biens d'un hommel,
&
de le
d~pouil1er
¡ins autre Il10tlf que
f.'t
longue
abf~nce,
la loi doit toU–
JOurs fuppo[er fa mon cenaine. Ce principe me parolt
li
évident
&
fi julte, que fi la
t~ble
de
M.
D eparcieux:
u'étoit pas faite
[01'
des gens 9ui vil'ent ordinnltement
plus long-tems que les aUlres, je eroiroi
s
qu<; l'
abfmt
ne dOÍ! Clre cen!é mon que dans le tems ou il lle relle
plus aueune des
~14
perConnes agées de vingt ans
J...
c'elt–
a;
:re
a
9,3
ans.
J\iIals
eomme la rabie de
M .
v epar–
CleliX [erol!
d~lls
ce cas trOp favorable aux
abfem,
on
pourra ce me fCmble faire line compenCation, en pre–
Ilam I'année 011 il nc rene que le quart des 814 perfon–
nes , c1en-a-dire
ellvir~n
7i
ans. Cene quellion fecoit
plllS facile
a
décider
!i
00 avoif de !ables de mortalité
des voya.geurs: mais , ces. tab.les nous manquent encore ,
paree qu elles [om trCS· dlfficlles
1
&
peut-etre impoffitlles
dans I'exécution.
. J\i¡'
de 13ulfon a donné • la fin du rroifieme volllme
de fon H ilfoire naturelle , de tables de la doréc
de
la
vic plus exatles
&
plus c0mmodes que celle de
M.
De–
parcieux, pour réfoudre le problcmc dom il s'agit, par–
ee qll'elles om élé failes púur tous les homme Cans
di
n indioll,
&
non pour les ,emier [eulemcm Cependant
ces tables [eroiem peut-ctre encore un peu tr6p favora–
t>les "ux voyageurs,qui do,vemgénérale:nem ¡vre moilu
que les lIurres
homn¡es~
c'en pourquoi au lieu
d'y
pren,
dre les
i
comme noos avous fait dallS les lables 4e
M.
f
D eparcieux , il fero:r bon de ne prendre que les
~,
ou
peut-<~tre
les
~ .
L e calcul en en
ai[~
a
faire; il nons
fuffit d'avoir indiqu¿ la méthode.
( O)
• D'ailleurs, la Colutiou de ce probleme fuppofe une
autre théorie fur la probabilité morale des évenemens ,
que ceHe qu'oo a fuivie jufqu'a préCcm . En anendant
que nOI-lS expof¡ons
a
l'artielf
PROBABILITE' cette théo–
rie nQuvelle <J,ui elt de
M.
de Bu!ron , uous allons met–
tre le leéleur eo état de fe fatisfaire
lui-n~eme
fur la
9ue.ltion
préfent~
"-el
abfe~,/
rép1ltéf poltr mortl,
en lui
md'quant les prlOelpes qu 1I pourrolt fuivre.
1I
en eon–
lIant que quand
iI
s'agit de déc1der par une fuppolition
du bien-ttre d'un homme qui n'a COntre lui que fon ab–
fen<;e, il faut avo!r la plus grande cenirude morale po[–
fi l¡le que la fuppofition en vraie. M ais eomment avoir
cene plus grande certitude morale poffible? ou prendrc
ce
maximltm?
commellt le délcrminer? Voici comment
M .
de Bulfon veut qu'on s'y prenne:
&
I'on ne peut .
douter que COIl idée ne foit tres-ingénieufe,
&
ne don–
ne la folution d'un
~rand
nombre de queltions embaraf-
faq-
:10 parametre
&.
a
l'4'f';1T~).
&
a
l'ordfn"néc:~b
courbe (eroie aJan une
hyperbole,
fi
h: paramcue 3voit eu accroiffcmcnt; s'jl voit en di–
minuríon. elle feroh une cHip(e.
C'cn
ponr cela
qlJC
d:ln<¡ la para–
bale le. quarrés des ordonnées avec les rel\:ancles
d~'lfhrc;jf'~
pn
fe
paear.ne~re
(orment une propprtion d'cgalité; (hans l'hypcrbole une
propotuon
plw
gran4e.
01.1
exccUelJte;
&:
dans
l'Ellipr-=
une moindre
ou roanqunnte. Toute
I?
diycrfilé
de
ces coMbes confine
d:lnJ
leur;
courhurc•• relauve.ment'
'OIUX
raproru entre les (Jrdonnées
Se
les
IÚJfci/–
fn:&
le
m~me
aruye
dansle.t::turres
courbes.Orla narure des courbe.
dépt:ndant des r3pporu des
nbfciffn
&.
des ordonnéc" on eonetvra aité–
ment que
lól
cOllrbC!
doit naltee de deux mouvemenu l'un par J3 di_
reaion
Jt!
J'¡;,hfli/fc
&
l'aUtre
rar cene:
~I ordonné~ .
Jr•
.1CL.
COlU'..
bes.
(G)