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ABR

une touche du c1avier, o n tireroit fa targette qu( feroit

fuivre la bourfctte , f'elfe

&

la Coupape

correCpond~nte .

Mais eommc les

foupap~s

oe peuvent pas

c~re

aom

pr~s

Ic~

uoes de> autres que les rouches du elavi!!r do!}t

13,

nombre de touches d'une octave y corppris les feímcs,

ne fom qu'un demi-pié, puifqu'il y a tel ¡uyau dans

I'orgue, qui porte le double; il

a

donc f.111u oéeeífai-

- relllcnt les écarter les unes des autres: mais en les

~loi~11~nr

le unes des :lutres, elles ne [e ¡rouvenr plus vis–

a-vis des

t<)ueh~

correCpondantes du clavief, d'ou ce–

pendanr

iI

fam leur tranfmettre I'acl:ion .

11

f.'lut remar–

quer que I'aaion des touches du elavier fe tranCmet par

le

moyen des targettes pofées verticaleme!}t,

&

ail}fi que

cetle 4a iol) e(l dans une Iigne verticale . Pour rempli\'

cette indicatíon, on fai

t

des

roul~au~ ~

e

,

fig.2I,

<iui

fonr de bois

&

a

huit pans, d'un pouce ou

~nviron

de

diametre: :lUX deux extrémités de ces rouleaux que 1'011

fuit d'une longueur convenable, ainfi qu'¡¡ va

ctr~

ex–

pliqué, on mee

deu~

poinres de lil de

f~r

d'ul1e ligne

ou d'une

de.mi

-Iigne de diametre pour fervir de pivots ,

Ces

points entrent dans les trous \les billots

AA. V o)'cz

IlILLoTs. Soit maintel1ant la ligne

E D,

la largette qul

monte d' une touche de clavier an rquleau,

&

la Iigae

G F,

celle quí defeen,d de la foupape au

m~me

rou–

leau _ La diltance

FD'

entre les perpendiculaires qui paf–

fent par une foupape,

&

la touche qui doit la faire

mouvoir, s'appellera

l'expanjiQ1/ du clav icr.

Les rou–

leaux

doivent et<e de trois on quatre pouces plus longs

que ccrte étendue . Ces trois ou quatre pouces doivent

~tl"e

repartis également

BUX

deux cÓtés de I'efpace

1K

qui el1 l' efpace

é~al

&

correfpondant du rouleau .

A

l'e~ncc

F D ,

aux points

I

&

K

,

on perce des trOUS

qOI

doivenr traverCer les ll1emes faces. Ces trOUS fcr–

l/eut

a

rnetlre des pattes

[F, K D,

de gros lil de fer.

Ces

patleS fonr appoinrées par I'extrémité qui entre

dans le rouleau,

&

riv¿es apres I'avoir p-averfé; l'autre

ortrémité de la patte el1 applarie dans/te fens vertical,

&

pcrcée d'un trou quí fert

a

re¿evoir le léton des tar–

gettes . Les pattes om trois ou quatre pouces de 1011-

gueUf hors. du rouleau,

&

[om dans le meme plan ho–

rifontal. On cOIl'foit rnaintenant que fi I'on tire la tar–

gette

E D

attachée

a

une touche, en appuyant le doigt

lvr

ceHe

~ouche

)

l'extré1Jlit~

D

de la parte

DK

doit

AB

R

3

1

b~ilfer.

M ais comme la pa¡te clt fixée duns

le

foulC:l.1l

¡lU

point

K,

ell!! nc

r.~urOlt

baiíler par fon extrémilé

D,

fans faire tourner le rouleau [Ul" lui-memc d'une ¿galC

quaotité. L e rouleau en

~ot¡rnam

fait fuivre la patte

I

F,

dom I'cxtrémiré

F

décrir un are de cerele égal

a

celui

que d.écrit I'cxtrémité

D

de I'autre parte ,

&

tire la tar–

gette

FG,

i\

I,tquclle I¡: mouvemem de la targette

E

a aiofi " ré ¡:mnfmis. Cettc

targ~rte

F G

clt ¡Iltachée

il

la bourCette par le mOY9n ¡ju léton

/-l.

I/O)" z

EOUR-

SETl"E, SOMMIER .

.

Un

abreg!

el1 un compofé ¡:j'a\1tant de rouleaux fem–

blables

~

cellli que I'on vient de décrire , qu'i l

y

a de

touches au clavier ou de [a upapes dans les Commiers .

Tous les rouleailx qui compofent ,ull

abreg'!

10m ran–

gés fUf unc table ou planche

E

¡.

G H, fig,·20.

daus

la–

quelle les queues des billo ts e01trellt

&

font collées ,

U ne de leurs p:¡rtes répond direél:ement au-deífus d'une

touche du elavier

L IjlI,

a

laquclle elle communiqu3

par le moyen' <le

la

targctte

a b .

L' ;lutre parte com–

Il¡un!que par le n¡oyen d'une largerre

f

d

ii

une

fo~pape

<les [omn¡iers

SS, 'TT

qui s'ouvre, lorfque l'on tire la

targette du eI:¡vier el} appuyant le doigt

[\tf

la touche

a

laquelle

~lIe

elt atta<;hée, ce qui fait tQ\lrner le rOu–

leau

&

tirer la

targett~

¡lu [ommier. On

~ppelle

tar-

• l..ette di, e"!'(Jier

,

cell9 qui va du clavler

~

l'

abregé;

&

targette d" Jommier,

celle qui

va

de

l'"bregé

au

fommlcr . Les

u~es

4

les autres doivent fe t¡:ouver dans

un n¡éme plan vertical dans le<¡ucl fe doivent

aufli

tron–

ver les den}oíCclles du elavíer

iS¡:

les bour[ettes des [om–

miers . Par cette ing¿nicufe cOllfln)aion, I'érellque des

fommiers q>1i en quef<luefois de r

5"

ou 20 piés , fe trou–

ve rapprochée ou réduíte

a

I'érelldue du c1avier qui n'efl

que de deus piés pour quatre oél:aves. C' elt ce qui lui

(\ faít ¡jonoer le nqm d'

abreg.! ,

COll)me étam le [om–

miers réduits ou

abregt!s

:

Dans les grandes orgues qui ont deux fommiers

pla~

cés

a

dlté I'une de

I'autr~

en cette forte

¡I

1=

1

e

1=1

B,

les tuyaux des ba{fes

&

<le~

dellils font repartís

[ur

rous

les deux; enforte que les plus grallds Coient

ver~

les ex–

trémit6s extérieures

A B,

&

les plus petits vers

e;

le~

tuyaux [ur

~haque

fomn¡ier fe fuivellt par tons,

e11

cen~

forte ;

~omm;er

!l

e

!5ommier

e

:6

La

d:Cpolition des rouleaux pour faire' cette repartí.

tion elt repréfentée dans la figure. _

A B RE G E R

un jief, t(rme de 1uriJprudenee Ho–

Ja/e,

fynonyme

a

démembrer,

mais qui

[e

dit Jiogu–

liercrnent 10rCgue le feigneur permet

a

des gens de ma–

inmone de

poíféd~r

des héritages qui en relevent.

(11)

A

B

R

E

V

l A

T

E U

R"

adj. pris fubflanrivement;

c'eO:

I'ameur d'Ull abregé. Juílin,

abréviatettr

de Tro–

gue Pompée , nous a fait perdre l'ouvra&c de ce der–

nier. On reproche aux

abréúateurs

des Tranfílél:ions

Pbilofophiques , d'avoir fair un choix plutÓt <¡u'un a–

brcgé , parce qu'il$ 011t paffé plufieurs mérno!res , par

la

feule raiCon que ces mémoires

n'~\oiem

pas de leur

gour.

(F-)

AnREvIATEUR,

f.

m.

terme

d~

Chan<e//erie R o–

m,,;n,

C'elt le nom d'un officier dom la fonaion elt

de rédiger ta minute des bulles

&

des fignatures. O n

l'appetle

abr.!viatCl/r)

parce que ces minutes fom farcies

d'abrévialions .

Il Y en a de deux elaLfes; les uns qu'on appelle

de

parco majori

~

du grnnd ballc) ,

a

qui le régent

d~

I

chancelterie diflribue les fuppllques,

&

qui f0nt dreífer

la minute des bulles par des [ubltituts qu'ils ont fous

eux;

&

c~ux

qu'on appelle

de parco mi" ori

(du fecend

banc ), dont la

fon~ion

en

de dreLfer les diCpenfes de

mariaue .

(G)

A~R

E'V 1

A

TI

O

N,

r.

f. contraalon d'un mot ou

d'un

pa(f.~ge

qu! fe fait en retranchant quelques leures,

ou en

fubllitu~nt

¡¡

leur place des marques ou des

ca~

raaeres.

V o)'ez

SnmoLE

&

ApocoPE.

Cet mot

~It

dérivé ¡lu Latin

breviJ,

qui vient dq

Grec

'/.xJ,

,

pref.

.

Les ]nriraonfultes , les Medecins,

&e.

fe fervent fré–

.quemmel]t

d'o/lr/viotion,

taQt pour c;crire avec plus de

diligeoce, que pour dOllner

it

leurs écrits un air my–

Itérieux .

Les Rabbins Com ceux qu! employent le plus d'

abr!–

viatio¡tJ.

On ne Cauroit lire leurs écrits qu'on

n'a~r

ll,ne

explicaríon des

abré'/iiotiom

H ébriiques. L es éCrl vams

J uifs

&

les cop!ltes ne [e contentent pas de faire des

abré,

viationr

comme tes Grecs

~

les Latins , en retran.

~l1ant qu~lques

lettres ou fyltabes dans un mot ; [OU..

Vetl\