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ABR

AJ3R

1_

f.

m. c'erl ainr. qu'on appelle Un

endroi~

ou

l' on peut mouiller

¡¡

cou ,'ert du vent.

Ce

pOr!

eCl

a

)'"b,i

de vents de oue/t

&

de nord-oneCl. L' anfe oú

noos muil15 mes eCl Gins aucun

tWyi .

L e vent renfor–

~ant ,

nOllS fOme nous mettre a

l'"bri

de l'lie. M ouil.–

ler

1

l'

ab,.i

d'une terre.

A bri

fe dit aum du' c6té dl1 pOIll ou Pon efl moins

~xpofé ~u

vent.

( 2 )

A

B

R

1

e o

T

1

E R,

f.

m. arore

:i

tleu( en rofe,

dont le piClíl deviem un fruit

:i

noyau. La tleur eCl

compaCée de plufieur feuilles difpoCées en rofe: le pi–

/tíl COrt du ealice,

&

dev ient un fruit charou ereCquc

rond, applati fur Ics c6t€s ,

&

fillonné dans f.'l lon–

guenr ; ce froi t renferme

1lI1

1l0yaU offeux

&

applati,

dans lequel il y aUlle femence. Tournefort,

b ifE.

h.rb.

Vo ye:::.

PLANTE

( 1 )

A

BIrl

C O

T

S. On en fait des compotes

&

des

confitures féches

&

liquides: fon amaude [ert

a

'faire de

la pate

&

du ratafiat.

l1

fe multiplie par fon noyau,

&

fe grelfe fur prunier

&

Cur amandier . On difiingue

I'abricoticr en pr,' coce ou abricotin, en

abricot

en eCpa–

lier,

a

plcin VCIlt. L es

abricots

violets fout les plus

beam:

&

les meillenrs .

La place la pluS COllVCllOblc nux abrlcotiers eCl le plciu

vent: mais tomes les expofitions en cfpaliers leur Cont

honnes,

&

ils aiment mieux uue terre légere

&

L1blo·

neufc, qu'une terre plus graffe .

(K)

" Co;np"to d' obricots verds.

Prenez des

abricots

verds; rcmplilfez

11I1

chandero\1 d'ean

deml; jettez-r

des ccndres de bois neuf on gravclées; faites falre a

cctte lem"e fopt ou huit bouil1ons; menez-y vos

abri–

coes;

remucz les (lvec 1'¿cumoire. Quand vous vous

appercevre. qn'ils quitterollt le noyau, mettez-Ies dans

de I'eau froide, mauiez-Ies , nettoyez

&

paffez dans d'au–

tre cau chire. Faires bóulIlir de I'eau dans une poelle;

jettez.-¡ vos

IIbricots

que vous tirerez de l' eau claire.

Quan lis ferom cuits, vous ferez fondre dans une

poeÍle unc quantité de Cucre clarifié , proportionnée

a

ceHe des

"bricots

:

cependant vous lailJerez égouuer vos

..bri&otJ

entre des ferv ienes; vous les tirere. de-la pour les

jetter dalls le fuere

i

vous y lailferez bouiHir doucemen!;

hiemÓt lis verdirom: alors poulJez le bouillon; remuez,

t~llmez,

lailfez réfroidir,

&

ferrez.

C ompote d'abricots ml'rs .

Ouvrez vos

abricotJ

par la

moitié, faites- Ies cuire en firop; calJez les noyaux ; pe.

Jez les amandes; mettez une demi Uvre de fu cre pour

une douuine

d'abri.ots

dans une poeHe. Faites fondre;

arrs.ngez vos moitjés

d'abricots

dans ce fucre fondu;

cominue'b de faire bouillir; Jettez enfuite fur les

abricots

vos amandes ; 6tez YOlFe compOte de delfus le feu; re–

muez-Ia, afin d'alfembler I'écume;

enl~"e'l

l' éCllme

avec un papier., Remene-l Cur le feu : s'il

Ce

reforme de

\'écume, enlevez-Ia, laillez reffOidlr,

&

Cerrez. On

pen! peler res

"bricoti.

S'ils' COn! durs, on

lc~

palfera

1

1'eau avant que de les mettre au [ucre.

*

A bricots &onfits.

Prenez des

IIbricotJ

verds; piquez–

les par-cout avec une épingle; jettez-Ies dans I'eau; fai–

tes-les bouillir dans une reconde eau, apres les avo!r

la\'és dans la

premier~;

Óte'l -Ies de delJus le feu quand

ils monteront ,

&

les la!lfez refroidir.

Mettez-I~s

enCui–

te

[u~

un petit feu; tenehles couverts fi vous voulez

qu'ils verdjlfem,

&

ne les faites pas

b~ullir.

Quand lIs

ferollt verds , mettez-Ies rafralcoir dans I'eau . Quand

i1s Cerollr rafraichis, vous memez Cur cettc eau deux

parties de fucre contre uue d'eau, enCorte que la qual1-

tité du mclange Curnage les

abricots

L aillez-Ies repo–

fér environ vingt-qualFe heures dans cet état ;

jette~-Ies

enfuite dans un poelol1; fa:tes-Ies chaulfer légeremcnt

fUf le feu fans ébullition; remuez-Ies fouvent . Le jour

fuivant vous les ferez égoutter en leS tirant du fi rop .

Vous ferez cllire le firop Ceul Cur le feu, jufqu'a ce

qu'il vous paroilfe avoir de la conúClance; vous y ar–

fllllgerez vos

abricots

égouttés ; vous les ferez chaufter

juCqu'au frémifferriem du firop, puis les retirere7. de def–

fus le feu,

&

les laifferc'l repofer juCqu'au le\ldclnaill . L e

lendemail1 allgmentant le firop de ftlcre , vous les re–

mettre~

[ur

I~

feu

&

les ferc'l bouillir, puis vous les

lailfere~

encore repoCer un Jour. Le quatlieme JOur vous

retirerez vos

abric~ts,

&

vou fcrez cuire le lirop !eul

jufqu'a ce qu'il foit lilfe, c'e/t-a·dire, que le til qu'il

forme en le lailfant diflil1er par inclinarion, Ce c:Jlfe neto

L ailfez encore rep.ofer un jour vos

ahri&ots

dans ce fi–

rop.

~e

cinquieme , remettez votre fi rop feul fur le feu;

donn,ez-lui une plus

fo~te

cur{J(l)l,

&

plus

d~

conliCl"n–

ce ; ¡ettez·y pour la

d~rnicrc

fois vos

abricots ;

fai tes-Ies

frémir; retirez-Ies; achevoz de faite cuire le firop [el,1l,

Tome

I .

ABR

33

6:

glilfcz-y vos

ab,!cQts;

couvre1;-les,

6:

faite; leur jet.

ter "vcc Ic firop quelqucs bouillons encore; écumez de

rems en tems ,

&

drellez.

• Alricots eH mllrmelad•.

Prenez des

"bricols

murs;

ouvrez-Ies; caDez les nuyaux; jettez les amandes daos

l'enu bouillante pour les dérobcr , ou Óter la peau. Pre–

ncz trois quartcrons de Cucre pour une livre dc fru jr;

mette~

fur

qllatre livres un quart de [ucre, un demi–

feptier d'eall; faites cuire ce melange d'eau

&

de fucre;

écumez

:l

mefilre qu'il cuit. Quand

iI

fera cuit

a

la de–

mi-plume , ce dont vous vous appercevre'l,

fi

el1 fouf–

tlant Cur votre écumoire

iI

s'en éleve des pel/icules

blanch5tres

&

minces, jcttez-y vos

abricots

&

vos "man–

des; faites cuire, remuez;

continu~z

de faire cuire

&

de

remuer jufqu'a ce que votre

ab"icot

foit preCqu'enriere–

meot foudu,

&

que votre firop foit c1air, tranfparent .

&

confiltnnt : Mez alors vo.tre marmelade de deírus le

feu, elle c/t faite; enfermez-Ia dalls des pots que

VOU9

boucherez bien .

" P 'lte d'abricots ,

Ayez des

"bricots

bien murs ; pe–

lez-Ie~ ,

6rez le noyau, delféchez-Ies

a

petit feu; ils fe

mettront cn pate. Jettez cette pate dans du fucre que

vous aurez tout prct cuit

a

la plume;

m~lcz

bien; fai–

t~s

frémir le mclange [ur le fea, puis jettez dans des

moules, ou entre des ardoiCes,

&

faires bien fécher danli

I'étuve

:l

bOIl feu.

A bricots

ti

mi-{ucre;

ce font des

IIbricots

confits dans

nne quanriré modérée de fucre cuit

i

la plume,

&

glif–

Cés dans du firop cuir a perlé.

Voye>:.

A LA

P

L

U M

Ii

&

A PERLE'.

A bricots

ti

oreille;

cc font des

abri&ots

confits que

les Confi feurs appellent alnfi, parce qu'ils onr entordu

&

coutourné une des moitiés , f.111S cepelldant la déta–

cher tom-a-fair de I'autre , ou qu'ils om eljoint enrem–

ble deux moitiés Céparées ; enforte qu'elles fe débordent

mut!lellemellt par les deux bouts, I'une d'un c6té,

&

I'alltre de I'amre .

1\

B R I TER, v.

a.

c'eCl

port~r

a

I'ombre une plall–

te mife dans un pot, dans une caiffe, pour lui 6rer lo

trop dI! Colejl. On peut encore

IIbrit.,·

une planche en–

tiere, en la couvtam d'une roHe ou d'un paillaffon, ce

quí s'appelle proprement

cO/lvrir . Voye>:.

Couv

RIR .

(K)

A B R I V

E

R, mot ancien, encore en ufage parmi

les gens de rivlere; c'e/t aborder

&

fe joindre

au

riva–

ge.

(2)

*

A

B

RO B A N

1

A

01<

A B R

U

C H B A N

1

A,

f.

ville du ¡:omté du mcme nom , dans la TranCylvanie_

ABROHANI,

(Comm. )

v.ye>

:.

MA~LE-MOLLE_

A B R O

G

A TI O N, (f. aétion par laquelle on ré–

voque ou annulle une ¡oi.

11

u'appartient qu'i celui quí

a le pouv,?ir d'en f.1ire, d'en abroger.

VOle>:.

ABOLl–

TlON, REVOCATION .

Abrogaeion

dilf~re

<le

dJrogat¡qn,

en ce que la loi

déro~eante n~

donne atteinte qu'indireétement

a

la loi

anténenre,

&

dans les points feulemem oú I'une

&

I'au–

tre Ceroient incompatibles; au lieu que l'

abrogation

eCl

une loi falte exprefrément pour en abolir une précéden-

te .

V oy,!z

D ÉR OGATlON .

(H)

_

*

AIB ROL H O S , ou

aperi o&1llos ,

C.

m. pi .-écueils

terribles proche l'lIe Saime-Barbe ,

a

20

lieves de la c6-

te du Brefil.

'

• ABR O T A NO

1

DES,

f.

m. efpece de cornil

relfemblam

~

l'aurone femelle, d'ou il tire Con nom_

0n le trouve, felon Clufius qui eo a donné le 110m,

fur les

roch~rs

au fond de b mer.

A B RO T O N E,

femelle ,

(.

f. plante plus connue

Cous le n0111 de

Jantoline . Voyn

SANTOLINE .

ASR

OTO~E

mále,

(

111. plante plus connue Cous le

t;1om

d',,,¡rone . Vo)'n

AURONE .

(1)

A B R

U

S, efpece de feve muge qui crolt en

Egyp.te

&

am; Tndes.

Hifl.

p I4n:.

R ay.

On apporte

I'abn/S

des deux Indes; on fe fert de f3

femence. 1I

Y

en a de del1x fortes ; l'une groffe com–

me on gros pois, cendrée, noiratre; I'autre un peu plus

gro/re que I'ivpie ordinaire : tontes les dellx

c\'UI1

rouge

foncé. O n les recom\Ual1de pour les inftammations des

yeux , dan> les rhumes ,

&&.

Voy~z

D ALE .

(l) -

*

A B R

U

Z Z E,

C.

f. provincc du royaume de Na–

pIes, en !talie.

Lo.ng.

30.

4Q·

321.

'Ir.

lat.

41. 45'·

4~· ~~'

A B S

e

1

S S E ,(. f: el! une partie que1conque du dla–

metre ou de l'axe d'une courbe, comprife entre lo: fom–

met de la GOurbe QU l\n autre point fi!e,

&

la roncon–

tre de l'ordonnée .

V oye>:.

AXE,

O RDON~ÉE .

Telle eCl la ligne

JlE

(Pltm. JeE!. <onil{. fig.

26. )

oompnre entre le Comlllot

A

de la courbe

Mllm,

&

I'ordonnée

EM ,

&c. Ou appcllG les Jignes

A

F

anfcif-

N

fls,

/