ABO
i.,'abomil1aeionde
déColation prédite par D aniel, c.
i Jl.
11. 27.
marque, CelQn quelqnes interpretes, l'idole de JU–
piter O lympieo', qu'.!I:ntiochus Epiphane ti t placer dans
le
te~ple
de JéruJ;alem
La
~me
aborain.ation
de dé–
folanon dollt il
ea
parlé en S. Marc,
c. vJ. v .
7.
&.
en
S'.
M3tth.
e. x xiv. v.
If. qu'on vit
.l
JéruCaleúl
p1!ñ~
dant le dernier liége de cene vilte pllr les
ROlllain~,
fous'
T;ite , ce fom les
enfeiglle~
de l'armé'e ROIuaine', clfar–
gées de figures de
leut~
dieux & de leurs cnipereurs, quí
furellr placées dans fe temple apres la: prife' de la ville
& du temple. Cálmet,
D iél. de
la
B ible , tome
l.
li tt.
./I.p.
21.
(O)
.
AB
O N
D A N C E, f.
f.
divinilé des payens que
les anciens monumens nous repréfentent fous la figure
d'une
fetl'llfte
de búnne mine, couronnée de guirlandes
de tleurs, verfant d'une carne qu· elle tient de
hr
lIiain
droile [M tes fortes de f.'oí!.;
&.
rép'andant a lerre de la
main gauche des grains qui fe détachent pele-mele d'un
faiCceau d'épis. ü'n la voit avec deux c'ornes,
au
lieu
d'une, dans une médaille de Trajan.
An'dNDANCE , PLÉNITUDE,
v0J,ez
F E'Co NDI TE',
NRTlLI TE' ,
&c.
L es étymolog¡aes dérivent ce mot
d'ah
&
,mda, eau
OU
vague ,
parce que daos
I'abondance
les bieos viennent en affiuencie',
&.
pour
ai,n6
dire comme
des flor'.
,
L 'dbondan(e
pórtée
a
l;exces dégénere' eri un défaut
qu'6n nomme
regor'gemene
ou
rldondance . Voyt:t.
RE–
DONbAN~E,
SURAnoNDANct.
L'áufeur du D iaiorinaÍré reconomique donne différens
fecrets ou moyen's ponr j>'roduire
l'abondance:
par exem–
pIe, une abondante récolte de blé. de poires,
de
pom-
mes , de peches,
&c.
(G)
(r)
.
• AnoNDANcE , petite v.ille de Savoie, da'ns le d.o·-
cefe de Chabláis. .
.
A B O N D
1\
N T ,
adj .
n'omhre alionddnt en Arilh–
métit{ue,
el!
uu
riomore dónt le's parties aliquotes prifes
en[emble , forment un tout plus grand que le nombre;
ainli
12
a pour parties aliq uotes
1,
2
L
3, '4, 6, dollt
la fomme
16
ea
plus grande que
I~.
e ñombre
abon–
¿ait
ea oppoCé au nombre
dlfellij,
qui
ea
plus grand
que la lotnriu; de
[es
partiés aliquotes, comme
14,
dont
les patties aliquotes font
t ,
1.,
'¡,
& au nombre parfait
qui
ea
égal
a
la fomme de fes parties aliquotes, com"
ine 6, dom les parfies aliquotes fout
1 ,
2>,
3.
Voyo:.
NOMBRE
&
ALIQ.UOTE .
(O)
AnoNDANT,
(ti')
terme de P alah,
qlii figl1itie
PIJ,
(t,rérdgatidh ,
t¡¡u
par jrirabondánce ·de droie 01< de p1'o'–
cédllre.
eH)
ABONNEMENT, f. m .
ea
Rne convention fai–
te
a
l'a!lliable , par \
aquel.leun feigneur
a
qui f?ut. dus
des drom, ou un créan,,¡er de: (oriú;nes non liqUides ,
ou non encare iauellemem dues, fe contente par in–
dulgence, .ou palir la mreté de Ces droits, d'une (ornmc
claire & liquide une fois payée, ou fe relidie de fa–
~on
quelcooque de (@s droits .
Ce terme a fuccéde-
ii
celili
d'a~ournemene,
dérivé du
mot
borne,
parce que l'
alionntrnent
ea la facilité qu'a
q.uelqu'un de borner, lÍlhiter , bu refiralndre fes préten–
tlons .
(H)
ABONNIR, v. aa.
táme de Potier de eerre:
on
~t
abonnir
le
carre('u,
pour dire ,
le flcher a demi, le
metere en Itat de rebattre
.
Voye>:.
R EBATT RE .
A B O R D A G E,
r.
m. on
Ce
fert ae ce terrne poitr
exprfmer I'apptoche
&
le choc de vailTeaux ennerllls
qui fe joignem
&
s'accrochem par des grapins
&
pat
des amarres, pour s'eulever l'un I'autre .
Voyez
GRAPll'i,
AMARRES. )
./IIIer'¡ l'abDrdage, fauter a I'abordage,
fe dit, de I'a–
a ion ou de la manreuvre d'Ull vailTean qui en joim un
autre pO\lr I'enlever; auffi bien que de celle des éq'li–
pages qui fautem de leur bord
ii
celui de I'enrlemi.
Abordage
fe dlt encare du choc de plufieurs vailTeapx
que la force du vent ou I'iguorance du timonier fait
devirer les uns fur les autres , foit lorfqu'ils yont en
c0mpagnie , ou 10rfqu'i1s fe trouvent au meme movil–
lage .
Qn fe fert auffi de ce terme pouf le choc colitre
des fochers.
N ou! notu leion!
pourv~!
de bouee-hor!
p";ir nOft!
dlfeltdr~
df
l'
a'bordage dt! roehéf!,
O"
nou!
r ome l ,
ABO
27
"pp;'t!hmdiollJ ¿'éere emportls par I'implettofill dI< eou–
'-m't .
(Z)
A
B
O
R
D E R
1m
vai.fJeat<.
L es gens de mer ne don–
nent pbillt
a
ce terrne
la
méme lignification que lui
áónnellt les gens de riviere. Les premiers le tirent
d~
mot
bord ,
par lequel ils défignent uue partie du navire ;
& non de celui de
bord,
qui fe prend pour le rivage .
Ainli
aborder, en
Mar~ne,
c'efi ou tomber (ur un vaif–
feau, ou déligner Vaaion drun bord qui tombe COr I'au–
tre . D e-la v¡ennent les mots
dlborder, reborder,
pour
dire
t
tomber une fceonde foh,
&
fe
dltacher deJ amar–
re!.
Lorfque les M arins veulent marquer I'aél'ion de
gagner fe rivage , i1s difenr
loltcher moueheJ, rendre
I~ '
bord , dlbar'ft<er , prendre terre, re/ácher .
Oh tache d'
aborder
leS vaitleaux ennemis par leur
at4
ríere vers les hauches, pour jetter les grapins aux au.
bans, ou bien par l'avant
&
par le beaupré .
11
Y.
eut
mi
brtUot
,!lit
/1OUS
aborda a' /a favettr
ti1l
ca–
non ae I'amiral. Voyez
BRULOT.
A border de bOllt alt corp!
ou
en belle ,
c'ea
mettre l'é–
peron dafls le flanc d'un vai/Teau·. On dit auffi de deux
vai/Teaux qui
S1
ap¡¡rochent eh droiture,
'ftt'ih
s'abord~n'
de franc Itable . Voyez
ETADl-E .
.
Aborder en travers en dl nvaflt . Couler
'1m
v aijJeau
ti
f oná en
/'
abordan·e . VaijJeaux 'ftti
!'
aborden~,
¡.ie e"
chaffane f llr leurJ d ere!, foie
ti
fa voi'lc .
" Si un vai/Teau qui en
ii
l'ancre dans urr port oa
" ailleurs, viem
a
clia/Ter & en
aborder
un aatre-, &
" qu·en
l'aborda..'
i! lui caufe quelque dornmage, les
intérelfés le fupporteront par moitié .
" Si deux vailfeaux fans voiles v'iellnent
a
s'
abordey
" par hafard, le dommage qu'ils fe cauferont
Ce
paye–
" ra par moitié: mais s'iI y
:t
de la fante' d'un des pi–
lotes , oli qu'il ait
abordl
expres, i! payera feul le
" donimage" .
Ordohnan,e de la M arine du moiJd'./IolÍ,
)681,
are.
10.
&
11,
titovi}. liv.
IIl. (Z)
ABORDER ,
V.
aa.
terme de Fauconnerie:
lorfque la
perdrix poullée par I'oireau gagne quelque bui/Ton, on
dit
il faut aborder la remije fOUJ le v.ent,
afl n que les
chiens fentcnt mieux la perdrix dans le bui1fon.
A B O R
1
G E N
É
S, nom que l'on doMe quelque–
fois aux habitans priinitifs d'un pays, ou
a
ceux qui en
on tiré leur origil1e, par oppofition aliX colonies ou
nouveaux liaoitans qui
y
fom venus d'ailleurs.
Voyero
COLONIE .
.
.
Le mot
d'./IborigeneJ
ea rameux dans l'antiquité:
quoiqu'on le prenne
a
préCent pour un nom appellatif,
~'a
été cependant autrefois le uom propre d'un certain
peuple d'ltalie; l'étymologie de ce nom
ea
extreme–
melit difputée entre les favans ,
Ces
Aborigenu
fom la nation la plus áncienne qRe
I'on fache qUl ait
h:t~i té
le Latium, ou ce qu'on appel–
le
i
prérent
la campag ne dI! R ome, campagna di Roma.
En ce fens on diflingue les
./Iborigene!
des Jat!igenes.
qui , Cela n le faux Berofe , étoiem établis dans le pays
avant eux ; des Sicules que ces
/lborigeneJ
chalTerent;
des Grecs, de qui ilS tiroient leur ori¡:ine; des Latios .
dont ils prirent le nom apres leur uDlon avec <Enée
&.:
les Troyens; & entin des Aufoniens, des VolCques ,
des lEnotriens, & áuttes qlli habitoient d'autres camons
du meme pays .
On diípute fort pour favoir d'ou vient le mot
./Ibori–
genes:
s'il faut le prendre dans le fens que nous I'avon;
expliqué au commencement de cet article, ou s'i! faut
le faire venir par corruption d'
aberrigcne!,
err~n! ;
oa
de 'ce qu'i!s
~ábito¡ent
les montagnes, ou de quelqu'au–
tre étymolog¡e .
S .
J
érome dit qu'bn les appella ainfi dé ce qu'i1s étoi–
ent
ah!,!ue origine,
les premiers habitans du pays apres
le déluge . Denys d'HaliGatnalIe dit que ce nom figili–
tie les fondateurs & les premiers peres de tous les ha–
bitans du pays .
D'a~Jtres
croyent que la raifon pour laquelle ils fu–
rem alllli appellés ,
ea
qu'i1s étoient Arcadi'ens d'origi–
ne, lefquels fe diCoient enfans de la terre, & nen i/Tus
d\aucun autre peuple.
. Aurelius Viaor, .&
apre~
luí Fellus, font venir
Abo'
rtgenes
par corrnptlOn d'
aberrigene!,
comme qui diroit
erranJ , vag"bond!,
& préteodent que le nom de
P Ila-
M
u
¡gill1J
...
( 1)
l'abonddnce
en
un de ces
Rloyens par les qllels les
Princes
s';tni_
rem
~:\
bicnveHlanC'c des Pcuple.s: Ce
n'di. pas
aIfé-z.
de prócurer la fe-
l'
~onJné
de (on tt:rrein . il
3t'rive
des accidents qui la rroublent; pour
l'~t3b1ir
perpernellement il f:tut que les Princes craigneot toujours la
~h{enc
(la"5 ron PayA
&
qu'ils ammaffent d';lvance
1~
vivres pour
deux
.,
eu
UOl>
'DDé••
de (uile. En pltúil,us$
c~droi~ ~a
iI
y
~
"el
fell1bla,
.
bIes maga(jns. on a éiaiilis des
Commilfaires
8c.
des
Magilhac.s
qai
CII
ayene
13
{urintendance. Nou.!! en a'-ons deu.x de ces
M.agillrau
a
Lue.
que.s . I'uns pour le bleds
Se
¡';'tutre pour route aucre e(peca
d~
den.
n!c,.
qui en ca,
de
difettc [ouroiJfcnt le
nccelfa~
m4l11c au,( &eQ'
~
la cl\lDp.¡;ne
(D)
-
- --' -
-