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181.

H

1

s

'C

o

1

:rt

E

.deífus

il

me quina avec une apparence

d.e

joie. Comment peut-il erre íi tranquille?

On

[e

mir

a

jouer. Je fis ma partie,

fa~

'Y

donner la moindre attention. Emil_ie foµpi–

roit en regardant fes canes,

&

je voyois

couler des larmes fur

{es

joues. Qu'elle

airne

fon tuteur

!

Emilie , vous difois - je....

En

vcirité, je ne fois ce que

j'

écris.

Pendant le foupé, la triíl:eífe fut extreme.

M.

Belcher vouloit partir avec fon ami. Sir

Charles détourna

l'

entretien,

&

re

fufa

i.ndi-

-

:retl:ement cene propoíition, e11 recomman–

dant

a

{es

foins les plul' empreífés' les deux

dames Italiennes.

_

. Il

paífft quelques moments feul avec

la

lignor·a Olivia,

qui

revint de ce tete

a

tete,

ks yeux tour rour..es de pleurs.

La pauvre Emilie chercha

l'

occa.Úw

d~

l'

enrretenir en particulier. Avec

quel emp

retl

f

emen

r ne la cbercha-t- elle pas

!

il

la

prir

.1

l

'éca.rt un mom

ent,·prt:s d'une fen&tre. Niinuit

ª

f>proc hoir.Il lu

í prit les deux mains. Ill'appel–

la

fon Emilie. Il

la priade n'etre pas long-temps

fans l

~c1·ire. E

lle

confeíf~

qu elle ne

put

ré–

pondre, qu'elle ne

fit

que foupirer, & qu'elle

avoi-t néanmoins mille chafes

a

lui dire.

Il

n'op,pofa rien

a

J'efpétaoce qu.e fes fceµrs

hii

marquerent de.déjeuner le lender.nain avec

luí. Elles me prierent d'en étre. Elles firent la

rneme invitation aux deux <lames Iraliennes.

':[out le m,-onde

fe

retira dans cette attente.

Mais ce maiin miladi

G....

m'a fait dire qu'i\

éteir ·pani. .dl auroit

éré

cruel ,'de me·laiffer