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r::

LETTRE LXII.

Mifs

BYRoN,

a

Mifs

.SBLBY.

Samedi,

1

s

Avril,

Ü

Lucie

i

Gr

Charles nous a quitrés. Il efl:

parti. Il eíl: monté en chaife des trois heures

du matin, dans la vue apparemment d'épar–

gner a fes fceurs, a fes deux beaux-freres

>

a

milord

w....

& fans doute a lui-meme, le

chagrin de leur féparation.

Nbus

ne l'avons

appris qu'a notre réveil. Si j'étois dans la dif–

poútion d'écrire" qui ne m'a jamais manqué

qu'aujourd'hui ,. je

pourroi

s m'a.rrerer fur

mi!le circonítances,

dont.je

ne fuis capable

de vous e.ntren;.nir q

u'en deu

x mots.

Le temps dtt d1ner fe palla hier a(fez agréa–

blement. Chacun s'effon;a du moins de pa–

roltre gai.Hélas

!

de combien de peines ell:.

accoinpagné le plaiiif d'aimer

&

d'etr~ ait~é!

Je ne le crois pa:s moins

a

plaindre cfue nous.

La dame Ita1ienne fut la plus penfive. Ce–

¡:iendant Emilie.... ah

!

pauvre Emilie

!

Elle

forti t quatre ou cinq

fo

is pqur pleurer; mais

je fus la feule qui s'en appercut. Apres le

díner, je ¡1e remarquai de

b~nne

humeur

que d.ans /ir Charles. Cependantelle me parur

forcé.e. Il me demanda un air de clavecin. '

Miladi

L....

lui fuccéda. N ous nous

efforc~~ ,