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nu

CH:l!V'.

GP..ANDrs

soN.

rSr

mes de jouer, c;l1rois-je avec plus de vérité.

Il prit luí-méme un víolon. Enfuire il s'allit

devant le clavecín. Nous favions qu'íl

y

exceI–

loir; mais c'eíl: le fruir d'un

íi

long féjour en

Italie. La íignora luí connoíffoit cette per–

feéhon. Elle joua elle meme ,

&

nous ne

flimes pas furprifes qu'elle nous furpalfar.

L'Iralie eíl: la terre d'harmonie.

Vers fept heures du foir, il me demanda

un mornent d'attention;

&

fon di(cours ne

me caofa pas peu d'éto;mement.

11

me dít

qu~il

avoit res;u la vi!ite de miladi D .... Je

me fentois affez abarme : mes efprits furent

prers

.a

me manquer. Elle m'a fait diverfes

queíl:ions, continua-t-il.

Moníieur, Moníieur

!

c'eíl: toute la réponfe

que je fus capable de faire.

Li.µ_;-;ntme, il nernbloit, en ouvrant la

bouc;,'ne. Hélas

!

ma chere, je Cuis perfuad¿e

qu'

il

m'ai1ne.Cependant qu'il me parut grave!

que le ciel) me dit-il) veille

a

votre bonheur)

rna chere mif§ Dyron) Le mien ne m'eíl: pas

plus cher q'le le

~é'me.

C'eíl: pour exécuter

¡na promeffe,

que

je vons parle de <;ette vi–

íite; !'ans quoi j aurois pu vous en épargner

la

peine)

&

me

l'

épargner

a

moi-meme. Il

s'arrét.i. Enfuite il reprit, car j'érois muerte,

&

je n'avois pas la force de parler. Vos amis,

Mademoifelle , feront follicités en faveur ·

d'un jeune homme qui vous aime. C'eíl: un

jeune (eigneur, donr je connois le mérite...•

Je vous caufe de

l'émotion~

Madem')ifelle.

J:?ardonn_ez' j'ai

(ati~fait

a

ma parole.

La:;