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CHl!V.
GRANDISSON.
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íacivilité; mais qu'elle ne lui cau[eroit aucun
embarras pendantfon [éjour,
&
qu'elle avoit
a
[a
[uite quelques gens qui connoi!foient
l'Angleterre.
11
l'a quittée
.alfez
mécontent.
Dans une viíite que miladi
L ...
lui a renduc
cetre
apr~s-midi
, elle a raconté elle-meme
l'
offre de M. Belcher
&
fa
réponfe. Elle a
loué
fa
figure &
fa
polireffe; mais ce qui lui
a
fair rejerer un peu bru[quement fes offres,
a-t-elle dit
a
miladi
>
c'eíl: qu'elle ne peut
douter que le chevalier Grandi!fon n'ait eu
quelques v
ues dans la commiffion dont
il
a
chargé fon
ami.Jeles mépri[e, a-r-elle ajouté;
&
!i
j'en é
rois filie, je trouverois peur-etre
quelquemoyendeluien faire [enrirl'indignité.
Miladi a répondu que fon frere
&
M.
Belcher
n'avoient pas eu d'aurre vue que de lui
faire
trouver quelque agrément dans leur patrie.
N'imporre; a répliqué la fiere Italienne, je
n'accends aucua fervice de M. Belcher : mais
li
vous permettez, ·Madame
,
vous , votre
fo:ur
&
vos deux milords, que
j'
aie l'h011-
neur de culriver votre amitié, j'y apporterai
tous mes foins. La compagnie du doél:eur
Barlet me [era fort.agréable auffi. Je m'at–
tribue quelque droit
a
celle de mifs Jervins.
que je me Cuis efforcée de retenir en Italie ;
mais votre frere
>
a
qui les raifons ne man–
quent jamais pour
s'
oppofer.....
N '
en parlons
plus ; néanmoins , je ne verrai pas moins
volomiers cette beauté Angloife, que vous
nommez mi[s Byron. Je l'admire d'autant
plus
que,
Ji
je ne me trompe , elle
mérite