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?>U

CHl!V.

GRANDISSON.

187

íacivilité; mais qu'elle ne lui cau[eroit aucun

embarras pendantfon [éjour,

&

qu'elle avoit

a

[a

[uite quelques gens qui connoi!foient

l'Angleterre.

11

l'a quittée

.alfez

mécontent.

Dans une viíite que miladi

L ...

lui a renduc

cetre

apr~s-midi

, elle a raconté elle-meme

l'

offre de M. Belcher

&

fa

réponfe. Elle a

loué

fa

figure &

fa

polireffe; mais ce qui lui

a

fair rejerer un peu bru[quement fes offres,

a-t-elle dit

a

miladi

>

c'eíl: qu'elle ne peut

douter que le chevalier Grandi!fon n'ait eu

quelques v

ues dan

s la commiffion dont

il

a

chargé fon

ami.Je

les mépri[e, a-r-elle ajouté;

&

!i

j'en é

rois fil

ie, je trouverois peur-etre

quelquemoyendeluien faire [enrirl'indignité.

Miladi a répondu que fon frere

&

M.

Belcher

n'avoient pas eu d'aurre vue que de lui

faire

trouver quelque agrément dans leur patrie.

N'imporre; a répliqué la fiere Italienne, je

n'accends aucua fervice de M. Belcher : mais

li

vous permettez, ·Madame

,

vous , votre

fo:ur

&

vos deux milords, que

j'

aie l'h011-

neur de culriver votre amitié, j'y apporterai

tous mes foins. La compagnie du doél:eur

Barlet me [era fort.agréable auffi. Je m'at–

tribue quelque droit

a

celle de mifs Jervins.

que je me Cuis efforcée de retenir en Italie ;

mais votre frere

>

a

qui les raifons ne man–

quent jamais pour

s'

oppofer.....

N '

en parlons

plus ; néanmoins , je ne verrai pas moins

volomiers cette beauté Angloife, que vous

nommez mi[s Byron. Je l'admire d'autant

plus

que,

Ji

je ne me trompe , elle

mérite