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ma pítíé. Enfin , je me croiraí

fort

beu·

reufe de faire w1e liaifon plus étroite avec

elle.

Míladi luí a fait une réponfe

fort

civile,

pour elle-meme & pour fon marí; mais elle

luí a dit qce

j'

étois préte

a

retourner dans

ma province,

&

que le doél:eur étoit appellé

par quelques affaires preifanres dans les terres

de fir Charles. Pendant cet entretien, s'érant

apperc¡ue que la dame avoit le bras lié d'un

ruban noir , elle luí a demandé s'il lui étoit

arrivé quelque accident. Une bagatelle, a

répondu l'Italienne. Vous ne vous en imagi–

neriez jamais la caufe; mais je vous prie de

ne me la point demander. Ce langage n'a

foit qu'exciter la curiofité de miladi. Elle a

prié Emilie, qu'Olivia fouhaite d'avoir au–

jourd'hui chez elle

a

déjeuner' d'employer

tome fon adrelfe pour découvrír le íecret;

car, en refufant de s'expliquer, ,la dame a

rougi,

&

n'a pas paru contente d'elle-meme.

Miladi G.... me propofe avec beaucoup

d'infhnces

>

de donner un mois avec elle

a

tous les amufernents de la ville. Mais je n'ai

ríen de fi preílant dans le cceur que de me

voir aux pieds de ma grand'maman

&

de ma

tante)

&

de pouvoir embra!fer

a

mon aife

ma Lucie, ma Nancy,

&

toutes mes affec–

tions de Norrhamptonshire. Je ne crains que

mon onde. Que de railleries il prépare

a

fon

Henriette

!

Ce ne fera, j'en fuis fUre, que

pour la divertir ,

&

pour faire régner la joie

autour d'elle. Mais il me

f

emble que mesjours