J)U CHEV. GRANDISSON.
189
plaifants font paílés. Ma !ituation ne s'en
accommode plus. Cependant, qu'il [e donne
carriere,
{i
ce badinage lui plalr.
Les iníl:ances
fe
renouvellent !i fouvent
pour m'arréter ici plus long-remps que je ne
le dois,
&
que je ne le veux, qu'il n'y a point
d'autre parti que de fixer une fois le jour.
Approuvez-vous, mes chers
&
cendres amis,'
que je me mette en chemin pour le chateau
de Selby vendredi prochain
?
Dimanclze au
foir~
O chere Lucie
!
quelle étrange hift:oire
j'ai
a
vous raconter. Emilie fort de ma chambre.
Elle m'avoit demandé de pouvoir m'entrere–
nir en particulier. Lorfqu elle s'eíl: vue foule
avec moi, elle m'a jeté
[es
deux bras autour
du cou. Ah, Mademoifelle
!
s'eíl:-elle écriée,
je viens vous dire qu'il y a une perfonne au
monde que je hais ,
&
que je dois ha"ir toute
ma vie. C'eíl: la dame Italienne. Emmenez–
moi, prenez-moi aupres de vous en Nor–
thamptonshire,
&
que jamais je
B'
aie le cha–
grin de la revoir.
Ce difcours m'a fort
é~onnée.
O Mademoifelle
!
j'ai découverr que jeudi
dernier elle a voulu mer mon tuteur.
Ils
[e
retirerent enfernble ; vous vous en
fouvenez , Mademoifelle. Mon tuteur avoit
le vifage enflammé
a
fon retour ; il envoya
fa
fa:ur vers elle ,
&
nous étions furprife9
qu'il
n'y
fUt
píls
retourn~
lui-meme.
Ell~