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moins de neuf jours apres , je Cer:ii dans les
bras des plus rendres parents qu'il
y
ait dans
la nacure.
Sir Charles tiranr
fa
fceur
a
1'
écart, lui a de·
mandé
w1
moment d'enrretien. Ils ont paífé
une demi-heure enfemble,
&
nous rejoi–
gnant : ma joie eíl: extreme , nous a-t-il dit,
.que Charlotte confente
a
recevoir la main de
milord G.... Elle a de l'honneur ; fon creur
foivra la íienne. Mais
j'
ai une demande
a
lui
fuire devant nos amis communs : le comte
de G....
&
toute fa farnille
fe
joignent
a
moi,
c'eíl: qu'elle m'accorde le plaiíir de la voir
miladi G ...• avant que je quitte
l'
Angle–
terre.
Mifs Charlotte n'a pu garder le íilence. Je
vous ai dit, mon frere, qu'il m 'eíl: impoffi–
ble de vous obéir, íi vous parrez dans neuf
jours.
Sir Charles m'a demandé particuliérement
mon entremife. Je ne pouvois dourer, lui
ai-je dit, que mifs Grandilfon n'obligeár fon
frere. Elle n'a pas lailfé de proreíl:er centre
un terme íi préfent.
11
a recommencé fes
infrances d' un air tendre, mais exrremement
férieux.
11
a repréfenté que toures forres de
iaifons
1'
obligeoient de mettre ordre
a
fes
affaires avant que de s'éJoigner,
&
qu'il par·
t-ifoit avec plus de fatisfaéhon , s'il voyoit
fa
fceur engagée dans un mariage íi digne
d'elle. Milord, a-t-il ajouté avec plus de cha–
leur, fait profeilion de vous adorer.
Von-~
de.ílein eíl: d'erre
a
lui.
Obligez un frere qui
fouhaire