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nu Cn!!V. GRANurssoN.

1,,;~

fouhaite de vous voir heureufe, quoiqu'il

ne

fe

promette guere de l'etre jamais lui–

rnerne.

Oiir Charles! s'efr écriée Charlotee; vous

me perdez par votre air grave,

&

par l'exct:s

de

vo~re

bonté.

Il n"eíl-pas queíl:ion d'une entreprife b:i–

dine. Je ne connois ríen de plus (érieux,

Charlorte.

J'

ai des affaires fans nombre. Mon

ccrur eíl: dans cette chere aífemblée, mes

divers engagements vonr m'en éloigner juí–

qu'a mercredi prochain. Si vous rejetez au–

jourd'hui ma priere ,je n'ajoute rien. Expli–

quez-vous librement. Avez-vous

el'

autres

objeébons que la peine d'un aveu? Je ceífe

de vous preífer.

Ainfi, Monfieur, c'eíl: votre demier mor.

Elle n'a pas manqué d'accompagner cette

.réponfe d'un certain air de fierré.

Entendons-nous, chere (ceur : ce n'eíl: pas

celui de milord, mais c'eíl: le mien. Je vou–

drois vous voir un peu plus férieufe fur une

:iffaire de cette importance. Si vous pouvez

me nommer un jour avant mardi , vous

m'obligerez fenúblemenr. Je rn'en remets

a

vos réflexions.

11 eíl: foni. Chacun s'eíl: efforcé d'engager

mifs Charlotte a fatisfaire Ten frere. Miládi

,L ....

lui a repréfePté qu'il avoit quelques

droits fur la complaifance de fes fc:rurs,

&

qu'il s'étoit expliqué plus forrement encore

avecelle

&

fon mari; q11'une vue, d'ailleurs,

autii (érieufe que celle d'arranger fes affaires

Tome V.

H