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174

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cbjeél:ion,

&

pour peu qu'elle

balandr....

Je ne balan<::e poinr, Monfieur, a-t-elle ré–

pondu; mais

j'

avois jugé qu'uq mois ou deux,

n'éroir pas rrop pour me donner le remps de

x:egarder autour de moi,

&

qu'apres avoir

traüé milord

G.•..

avec un peu d'extrava–

gance, je devois luí faire efpérer, par degrés,

plus de bonheur qu'il ne doit s'en promeme

avec moi. Sir Charles

1'

a ferrée entre fes

bras , en lui difant qu'il reconnoiífoit

fa

charmante freur.

11

lui a demandé la per–

núfficn

de la préfenrer folemnellement au

comre

&

a

miladi

G...•

Je l'ai accompagnée.

Cene cérémonie s'eft faite avec beaucoup

denobleífe. Auflitor, le comre e!Hortipour

amener fon fils) qu'il

a

préfenté d'abord

a

fi.r

Charles.MifsGrandi1fon m'adir

a

1'

oreille,

€11

le voyant approcher: je fuis perdue, chere

Henriette; nous rouchons

a

la

plus facheufe

fcene de la comédie. Milord

G....

a mis un

genou

a

recre ) pour lui ba1fer la main: mais

le tranfporr de

fa

joie lui otoit le pouvoir

de

parler,caril venoir d'apprendre que l'heureux

jour

eíl:

mercredi.

11

eíl: done impoffible, chere Lucie, que

/ir Charles n'emporte point tour ce qu'il

prend

a

cceur

!

Lorfqu'étant rerourné en

J.ralie, il paroitra dans la maifon della Por–

retra , qui (era capable de lui réíifter

?

La

confidéradion qu'il s'y eft attiré par fon

n;é-rire , ne fera-t-elle pas augmentée du

double

?

L'bomme , dont ils ont fouhaité

1'abfence'

eft invité aujourd'hui

areparoítr~