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cbjeél:ion,
&
pour peu qu'elle
balandr....
Je ne balan<::e poinr, Monfieur, a-t-elle ré–
pondu; mais
j'
avois jugé qu'uq mois ou deux,
n'éroir pas rrop pour me donner le remps de
x:egarder autour de moi,
&
qu'apres avoir
traüé milord
G.•..
avec un peu d'extrava–
gance, je devois luí faire efpérer, par degrés,
plus de bonheur qu'il ne doit s'en promeme
avec moi. Sir Charles
1'
a ferrée entre fes
bras , en lui difant qu'il reconnoiífoit
fa
charmante freur.
11
lui a demandé la per–
núfficn
de la préfenrer folemnellement au
comre
&
a
miladi
G...•
Je l'ai accompagnée.
Cene cérémonie s'eft faite avec beaucoup
denobleífe. Auflitor, le comre e!Hortipour
amener fon fils) qu'il
a
préfenté d'abord
a
fi.r
Charles.MifsGrandi1fon m'adir
a
1'
oreille,
€11
le voyant approcher: je fuis perdue, chere
Henriette; nous rouchons
a
la
plus facheufe
fcene de la comédie. Milord
G....
a mis un
genou
a
recre ) pour lui ba1fer la main: mais
le tranfporr de
fa
joie lui otoit le pouvoir
de
parler,caril venoir d'apprendre que l'heureux
jour
eíl:
mercredi.
11
eíl: done impoffible, chere Lucie, que
/ir Charles n'emporte point tour ce qu'il
prend
a
cceur
!
Lorfqu'étant rerourné en
J.ralie, il paroitra dans la maifon della Por–
retra , qui (era capable de lui réíifter
?
La
confidéradion qu'il s'y eft attiré par fon
n;é-rire , ne fera-t-elle pas augmentée du
double
?
L'bomme , dont ils ont fouhaité
1'abfence'
eft invité aujourd'hui
areparoítr~