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I S T O
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ne foit renfermée dans un clo'.ltre, oú qu'oti
ne diípoíe d'elle autrement;
&
que dans
cene foppofition votre Henriette peut efpé–
rer la main de íir Charles; c'efi-a-dire,
w1
mari civil,
&
la moitié d'un creur. N'efi-ce
pas la fomme totale de ces humiliantes féli–
citations?
Le chevalier
étoít
dans fon cabinet, avec
M.
Lowrher , ce chirurgien
qui
doit
l'
accom·
pagner en Italie.
Il
n'a paru d'abord qu'un
moment pour nous faite les civilirés d'ufage,
&
pour nous demander la permi1Iion de re–
tourner a
fa
compagnie. Avec M. Lowther,
il y avoit deux médecins renommés pour les
maladies qui regarder:.t la tete , auxquels
il
avoit déja communiqué la íituarion de l'in–
fortunée Clérnentine,
&
qui lui apportoient
leur opinion for le traitemem qu'elle de–
mande, fuivam la différence des fymptomes.
Lorfqu'il efi.revenu
a
n9us, il
IJOUS
ademan–
dé
[i
nous ne jugions pas comme lui, que
les
maladies des nerfs étant plus cornmunes en
Angleterre que dans tout aurre pays, les mé–
decins Anglois devoient s'enrendre mieux
a
les t·raiter que ceux des autres nations? En
approuvant fes idées , mifs Grandiífon luí
a
déclaré naturellement que fon voyage alar–
rnoit beaucoup tous fes amis ,
&
!1ue nous
ne penfions point fans défiance
a
1
humeur
fiere
&
emportée du général. Mifs Byron,
a-e-elle ajouté , nous dit que Madame Be–
rnont ne voµs confeille poün: de reparoirre
en Italie.