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·r1-66

H

I S T O

I R

E

ne foit renfermée dans un clo'.ltre, oú qu'oti

ne diípoíe d'elle autrement;

&

que dans

cene foppofition votre Henriette peut efpé–

rer la main de íir Charles; c'efi-a-dire,

w1

mari civil,

&

la moitié d'un creur. N'efi-ce

pas la fomme totale de ces humiliantes féli–

citations?

Le chevalier

étoít

dans fon cabinet, avec

M.

Lowrher , ce chirurgien

qui

doit

l'

accom·

pagner en Italie.

Il

n'a paru d'abord qu'un

moment pour nous faite les civilirés d'ufage,

&

pour nous demander la permi1Iion de re–

tourner a

fa

compagnie. Avec M. Lowther,

il y avoit deux médecins renommés pour les

maladies qui regarder:.t la tete , auxquels

il

avoit déja communiqué la íituarion de l'in–

fortunée Clérnentine,

&

qui lui apportoient

leur opinion for le traitemem qu'elle de–

mande, fuivam la différence des fymptomes.

Lorfqu'il efi.revenu

a

n9us, il

IJOUS

ademan–

[i

nous ne jugions pas comme lui, que

les

maladies des nerfs étant plus cornmunes en

Angleterre que dans tout aurre pays, les mé–

decins Anglois devoient s'enrendre mieux

a

les t·raiter que ceux des autres nations? En

approuvant fes idées , mifs Grandiífon luí

a

déclaré naturellement que fon voyage alar–

rnoit beaucoup tous fes amis ,

&

!1ue nous

ne penfions point fans défiance

a

1

humeur

fiere

&

emportée du général. Mifs Byron,

a-e-elle ajouté , nous dit que Madame Be–

rnont ne voµs confeille poün: de reparoirre

en Italie.