B'U CH'EV. GRANDISSON.' 1'671
!l
a répondu que le jeupe marquis della'
Porrerra étoit
a
la vériré d'un narurel fon::
ardent:; mais qu'il n'en étoir pas moins galant
homme; qu'il aimoít paliionnément
fa
freur,
&
que dans
w1
cas de cette nat-tJre , le cha- .
grin méritoit queJque indulgence; qu'avec
de juíl:es fuj.ers d'aft1i8ion,
il
étoit naturel
d'en regrettecam'fae1úeiatla fource. Je n'ap–
préhende ríen de lui, a continué
íir
Charles,
en nous regardant d'un air ferein,
&
je ne
vois d'ailleurs aucun fujet de défiance.
On
m'appelle: 'le
fuc;;c~s
fera tel qu'il plaira au
ciel. Simon voyage eíl: utile
a
quelgu'un, je
m'
en crois récompenfé. S'il l'eít
a
pluíieurs, je
fuis heureux;
&
quel que foit l'événement,,
je ferai plus farisfaít que
je
ne le pourrois erre,
ii
je fennois l'oreille
a
la priere de l'éveque,
ne v1nt-el1e que de lui.
Miladi a vouJu favoir quel jour
íir
Char-'
les avoit
cho~íi
pour nous quitter.
Il
n'eíl:
réglé que depuis un iníl:anr , a-t-il répondu.
M. Lowther m'a promis d'erré pret pour le
co!Jlmencement de la femaine prochaine
~
&
je
compt~
erre
a
Douvres de famedi en
huir.
Nous nous fommes regardés les uns
le~
autres: mifs Grapdiífon m'a dit enfuite que
j'avois
changé pluíieurs fois de couleur,
&
qu'elle
avo.ir<'(u de l'inquiétude pour moi.
11 eíl:
vrai que
j'
ai
fenti quelque émorion;
Peut-étre ferai-je bien de ne pas recevoir
fes adieux au momenr de fon départ. Ah ;
Luci~
!
c'eíl: dans neuf
jours.
Cependa11·r·
~