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CH!!V.
GitANtHsseN.
r;''
la
derniere fois
!
il eíl: impoflible de réíifter
~
r:mr de bon
té.
Il fe leva pour s'avancer vers
la fenerre. Le capitaine répéta : juíl:e
ciel,
avec d'autres exclamations que je ne puis me
rappeller , car
j'
étois
a
pleurer comme un
enfant. Quoi , Monlieur
!
dit ma mere,
cent livres frerlings par an
!
N'efr-ce pas ce
que--vous enrendez?
Oui,
Madame. Et cent
livres payées avec cerre nobleffe, comme
fi.
ce n'étoit pas
a
ma fille, mais
a
1non mari ,
que j'en euffe l'obligation
!
Bonté du ciel
!
que vous m'embarraffez, Monfieur
!
queHe
honre, quels remords vous faites nairre dan$
mon creur
!
Et les larmes de ma mere cou–
loient aulli abondammenr que les miennes.
O mademoifelle
!
m'a dit ici certe chere
fille,ens'interrompanrelle-1neme pour m'em–
braifer, que vorre cendre creur paro!t ému
!
Qu'auroit-ce été,
íi
vous aviez été préfente?
Le doél:eur Barlet , a-t-elle repris, vint
nous joindre
a
l'heure du rhé. Mon tuteur
ne voulur
poinr
que les domeíl:iques, qui íe
préfenrerent d'eux-mfanes, s'approchaifent
pour fervir. On n'entendit, pendant le thé,
qu~
des applaudiffements
&
des bénédiél:ions.
On ne vit que des regards
&
des mouvements
d'
admiration
&
de reconnoiifans;e.Quelle joie
- dans rous les creurs
!
Vous vous l'imaginez
bien, Mademoifelle. N'eíl:-il pas charmant de
faire le bonheur d'autrui ? Ah
!
fans doure.
Que mon tutem- fit de creurs heureux:
!
ll
faut que vous lui diíiez, Mademoifelle,
•l'avoir moins de honré pour moi. Je ne
f~