nu Cm1v.
(iRAND(ssoN:
Iff
i!!Olltre mon fein , vous eres une excelleme
fille
!
Apprenez-moi €e qui s'eíl: paífé.
•
Il faur, Lucie, que je vous repréfente;
auffi naturellement qu'il me fera poffible,
tous les mouvemens & les termes
del'aimable
créature, dans cerre intéreífante
occaG.on.Aífeyez-vous, mon arnour, lu
i ai-je dit.
Quoi? Mademoifelle; lorfque j'ai
a
parler
·d'une mere réconciliée?
&
devant ma chere
mifs Byron? Non, en vérité.
Pendant fon récit, elle tenoit fouvent une
main ouverte, tandis que du pre1ñier doigt
de l'autre, elle pefoit deílus avec une affec–
tion fort vive,
&
quelquefois elle les étendoit
toutes deux, comme tranfportée de plaiGr
&
d'admiration.
V
oici fon exorde.
-
Il faut favoir,
ma
chere rnifs Byron, qu'il
étoit hier environ
fix
heures du foi.r, lorfque
ma mere, fon mari,
&
le capitaine Salmonet
arriverent chez mon tureur.. Je n'avois re<;n
~v"is
de leur viíite que deux heures .aupara–
vant;
&
lorfqu'ayan,t entendu le carro{fe,
j'eus ouvert la fenetre pour les voir defcen–
dre, je
me.
crus prete
a
m'évanouir. J'aurois
donné
lá
moitié de ce que
je
potfede, pom·
erre
a
cent milles de Londres. Le doéteur
Barlet fe préfenta pour les recevoir. Mon
ruteur
fe
trouvoit engagi., élans une réponfe
a
milord
W .....
qui é.to1t attendue
par
UH
courrier.
Il
'ne fut pas un quart-d'heure
a
JJaroítre;
&
lorfqu'il s'approcha d'eux,
H
leur–
fü
des excufes avec
fa
polireffe ordinaire.
I..e doéteút
affure 'que jamais on
Il'a
rien
Vll
G
6