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de plus refpeél:ueux que M. Ohara
&
le
capitaine. Ils vouloient entrer en apologie
f
ur la conduite qu'ils avoient tenue dans
leur derniere viíite; mais mon tuteur ne l'a
pas permis :
&
depuis le premier iníl:ant, die
le doéleur, ma mere s'eíl: obferv€e avec une
parfaite décence.
Auffirót qu'elle eut demandé
a
me voir,
mon tuteur eut la condefcendance de monter
lui-meme
a
ma chambre. Il me prit par
J.a
main : Quelle honré, Mademoifelle
!
En me
conduifant for l'efcalier, il me dit d'un ton
charmant : ma chere, pourquoi tremb.Jer
?
Ne fu'is-je point avec vous? Vorre mere pa–
roít
fon
tranquille. Vous luí demanderez
fa
bénédiél:ion. Je vous épargnerai toutes forces
de peines.
J'
aurai foin de vous faire encendre
quelle conduite vous aurez
a
tenir dans les
occaíions.
A peine avoit-il eeffé de parler, qu'arri–
vant
a
la porte, je me trouvai tout d'uil
coup dans la chambre avec lui. Je me jerai
a
genoux devant ma mere, comme je fais
a
préfent devant vous, mais je n'eus pas
la
force de parler. Je
fis
comme
a
préfent: (
&
l'aimable fille s'@fr
mi[e
a
baifer mes mains,
, en renant
la
rete penchée delfus ). Ma mere
me releva ; ( il
f~ut
que vous me releviez
auffi , Madernoif€lle. Oui , préci(ément
de
cene maniere). Elle me donna deux baifers-.
Elle pleura fur mon cou. Elle prononca plu–
fieurs noms tendres.Enfin pour m'enco'urager
fans doute, elle m'alfur;.iqu'elle m'aimoir_,ec