Previous Page  166 / 442 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 166 / 442 Next Page
Page Background

1

r6

H

x s

T

o

1 R

,,:

de plus refpeél:ueux que M. Ohara

&

le

capitaine. Ils vouloient entrer en apologie

f

ur la conduite qu'ils avoient tenue dans

leur derniere viíite; mais mon tuteur ne l'a

pas permis :

&

depuis le premier iníl:ant, die

le doéleur, ma mere s'eíl: obferv€e avec une

parfaite décence.

Auffirót qu'elle eut demandé

a

me voir,

mon tuteur eut la condefcendance de monter

lui-meme

a

ma chambre. Il me prit par

J.a

main : Quelle honré, Mademoifelle

!

En me

conduifant for l'efcalier, il me dit d'un ton

charmant : ma chere, pourquoi tremb.Jer

?

Ne fu'is-je point avec vous? Vorre mere pa–

roít

fon

tranquille. Vous luí demanderez

fa

bénédiél:ion. Je vous épargnerai toutes forces

de peines.

J'

aurai foin de vous faire encendre

quelle conduite vous aurez

a

tenir dans les

occaíions.

A peine avoit-il eeffé de parler, qu'arri–

vant

a

la porte, je me trouvai tout d'uil

coup dans la chambre avec lui. Je me jerai

a

genoux devant ma mere, comme je fais

a

préfent devant vous, mais je n'eus pas

la

force de parler. Je

fis

comme

a

préfent: (

&

l'aimable fille s'@fr

mi[e

a

baifer mes mains,

, en renant

la

rete penchée delfus ). Ma mere

me releva ; ( il

f~ut

que vous me releviez

auffi , Madernoif€lle. Oui , préci(ément

de

cene maniere). Elle me donna deux baifers-.

Elle pleura fur mon cou. Elle prononca plu–

fieurs noms tendres.Enfin pour m'enco'urager

fans doute, elle m'alfur;.iqu'elle m'aimoir_,ec