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I!

a

thé

>

tandis qu'il pria le majar

&

le capi;

taine de s'aífeoir pres de lui. Il me dit alors:

Emilie , ma chere, vous aurez la bonté de

noús faire du thé. Ma fo:ur , en fe retour–

nant vers ma mere, n'eíl: poinr au logis,

Ma–

clame,

&

mi[s

Jervins va tenir

fa

place. Oui,

Moníieur, de tour mon ccrur , lui répondis–

je:

&

j'étois auffi légere qu'un oifeau.

Mais, avanr que les domeíl:iques paruífent:

permettez, Madame , dir- il

a

ma mere, que

je vous explique ce que mifs Jervins m'a

propofé. Ils preterent -rous trois up profond

lilence. Elle fouhaite, Moníieur, en s'adref–

fanr au major, que vous acceptiez d'elle,

pour votre ufage mutuel, une augmenration

annuelle de cent livres íl:erlings,

qui

:vous

feronr payées par quarrier pendant la v1e de

madame Ohara, dans la confiance que vous

contribuerez de tour votre pouvoir

a

fon

bonheur.

.Ma mere

fit

une profonde inclination. Son

vifage fe colora de reconnoiífance. Je remar·

quai qu'elle paroiffoit fatisfaite.

Et vous , Madame, continua-t-il en fe

tournant vers elle, mifs Jervins vous prie de

recevoir, comme de M. Ohara, une meme

fomme pour vos menus plaiíirs, qui vous

fera payée auíli par quartier

>

a

vous ou

a

luí, mais dont vous aurez feule la

di(pofi~

tion, Madame,

&

fans aucune dépendauce

<le vous, M. Ohara.

Juíl:e ciel

!

Monfieur, s'écria le major

~

~ue

je fois confus de ce qui s'eft paffé

ici