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lp.

.

HISTOJJlJ!

Belcher pour un homme fon délicaf; je né

le ferai pas moins pour ma

pu

pille ;

&

je

rn'y

crois d'aurant plus obligé, qu'elle ne

manque pas elle- meme de délicatelfe. La

perfuation efr cruelle, foit qu'elle vienne

d'un pere ou d'un tuteur, lorfqu'elle propofe

un mari que le creur rejete.

Qrel homme

!

ai-je penfé. Ne lui trouve-

rai-je done aucun foible?

Attendez-vousbientotvotreami,Monfieur?

De jour en jour , Mademoifelle.

Et devant partir fitot, Monfieur, comment

efpérez-vous de finir tant d'affaires avant

votre départ

?

Je n'appréhende, Mademoifelle , que les

€aprices de Charlotte. Lu1 auriez-vous remar–

qué quelque éloignemenr pour 1'alliance de

milord G...

Non , Monfieur.

Tout dépendra done de vos inftances,

&

de celles de rnilord

&

miladi

L....

Il rn'a fait des excufes d'avoir occupé

ti

long-temps mon attention;

&

M. Reves étant

rentré avec

fa

femme , il a pris congé de

nous d'un air compofé. Mes e{prits s'étoient

foutenus de toute leur force. J'ai demandé

a

ma confine ) la permiffion de me retirer

quelques moments. Il me fembloit que fon

départ avoit été

li

grave

!

Je fuis· montée

dans mon cabinet.

La,

vous l'avouerai-je,

l.ucie? apres quelques foupirs involontaires,

un déluge de larmes m'a foulagée. J'ai de·

n1andé '

a

~enoux

, la paix pour l'ame trou-