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nu

C1uv.

GR.ANDI~SoN.

Lf1

je veux fuppofer qu'elle m'eíl: accordée ;

&

je reviens

a

mes aEfaires, avec tour@ l'ouver·

ture que ce rendre fentiment demande.

Moníieur , vous me faites honneur. C'eft

tour ce que j'ai pu lui dire.

J'

ai recu , a-t-il continué , une lettre de

la

fidelle'Camille, non que

j'

enrretienne la

moindre correfpondance avec elle; mais le

traitement qu'elle voit faire

a

fa

jeune mai–

trelfe,

&

quelques mots échappés al'év8que

>

qui exprimoient apparemment !'extreme

envíe qu'il a de me voir

a

Boulogne,

Ont

portécette fille

a

m'écrire, pour me conjurer

d'entreprendre le voyage. Cependant , fans

ciuelque lettre d'une perfonne de la famiile

&

fans quelque marque du confentement des

autres, for quel fondement pourrois-je ef–

pérer d'etre bien re<;u, aprl:s avoir eífuyé

autant de refos que

j'

ai

demandé de fois a me

pré{emer, fur-tout lórfque madameBemont,

loin de me donner aucun encouragement

,

me rend un aífez mauvais témoignage des

difpoíitions de la famille.

Elle penfe roujours, commevous avez pu

le remarquer

a

la fin de

fa

lerrre, que je_dois

fufpendremon dé

par~

jufqu'a ce que le géné–

ral

&

le marquis joignentleur demande

a

celle

de J.a marquife, de l'éveque

&

du direél:eur.

Mais je n'a.i pas plutot lula lettre du prélat

que je me fuis engagé, par une réponfe

for~

emprelfée, a farisfaire tous leurs déíirs. Je

n'y ai mis qu'u11e refrriél:ion, c'eíl: qu'on ne

ro'engagera point

a

palferaudeladeBoulogne,

G

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