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daos toute la force : ma coníidération ,

Iu-<

cíe

!

ce terme ne vous paroit-il p:;is affeél:é

~

Ce que la générofité , ou plutot la juíl:ice,

demandoit de lui pour Clémenrine,

&

cette

coníidération ,

fi

fouvent avouée , mettoit

une efpece de divifion dans mon cc:eur.

J'avois befoin de quelques moments pour

y

r~Réchir.

Je femois l'importance de pouvoir

méditer for ma condnite , pour me garantir

de roure apparence d'empreífement

&

d'af–

feél:arion. Heureufemenr Mad. Reves érant

réntrée pour prendre quelque chofe qu'elle

avoit oublié, j'ai faifi l'occafion,

&

pendant

que

fir

Charles lui adreífoit quelques poli–

teffes' je fuis fortie, en leur difant a tous

deux que je ne les quittois que pour un

infi:ant.

Je fuis monté€ a mon apparternenr.

J'ai

traverfé

tro~~

<?U

quarre fois

l'

antichambre.

H

enrietre Byron,

in~

fuis-je dita moi-meme,

point de baífeffe. N 'as-tu pas devanr toi

l'exemple d'une Clémentine? Le combar de

fa

religion

&

de fon amour a renverfé

fa

raifon. Tu ne _peux erre

menac~e

de cetre

épreuve : mais ne faurois-ttt inontrer que

fi

tu l'étois,

tu

ferois capable d'autant de

nobleífe ? Le chevalier Grandiífon

e{l:

jufre.

11

doit la préférence·a l'excellcnte Ciémen–

tine. Droirs

pr,~c:!denrs

, compailion pour

{es

fouffrances, mérite íi fopérieur

!

Fl'eíl:-ce

pas le rnérire

que

tu

aimes dans lui? Pour–

~uoi

ne l'aimerois- tu pas auili d::ms une per·.

fom-i_e de

)º1:

fexe, lorfque tu

l'y

vois

pr~f-

,

qullU