'f\U CHEV. GRANDISSON.
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M. Danby. Deux jours d'application me
mettront en état de les
terminer
a
mon
rerour. Pendant le féjouu que
je
dois faire
en Italie , peur-etre amenerai-je
I'
occaGon
de finir deux ou rrois comptes qui regardent
ma pupille,
&
qui fonr demeurés
fof
pen–
dus. Aujourd'hui ,
j'
aurai
a
dí:ner madame
Oldham
&
fes 6Is. Dans l'apres-midi, j'at-
'-tends madame Ohara avec íé:in mari,
&
le
capiraine Salmonet.Demain, Mademoifelle,
je compre fur l'honneur de vous avoir
a
dí:ner avec M.
&
madame Reves,
&
je vous
prie de les engager chez moi pour le re!l:-e '
du jour. 11 ne faur pas me refufer cerre
grace, parce que
j'
ai befoin de toure votre
influence fue ma fceur Charlotee , pour lui
fajre marquer l'heureux jour
a
milord
G....
Un de rnes plus vifs défüs, eíl: de les voir
unis avant mon départ;
&
mon rerour étant
incerrain, ( ah , Lucíe
!
que rnon émotion a
re.doublé
! )
j'ai nommé jeudi prochain pour
le triple mariage des jeunes Danby. Si je vois
le bonheur de milord
G....
&
celui de Char–
lotee bien établi avant notre fépararion°,
e'ef't la plus fenGble confolation que je puilfe
empbrter. Je fouhaite beaucoup au!Iide voir
arriver mon cher Belcher ,
&
de le lailfer en
po!feffion dé
la
rendrelfe de fon pere. Le
doéteur Barlet
&
lui
trouveronr leur bonheur
l'undansl'autre.
J'
emretiendraiun commerce
<le lettres avec le doéteur. 11 vous admire°,
Mademoifelle. Il vous communiquera tour e.e
qu'iljugera digne de votre connoilfance, dans
G 3