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l!

,, tendres plaintes, la mena<¡-:i d,u corfer de

,, force, punition qui caufoit toujours beau-

-·,, coup d'épouvante

a

la malheureufe Cié–

" mentine. Laura lui entendit faire des

in(–

" tances fort humbles; mais Daurana fortant

., d'un air emporté, cette fille fut obligée de

. ,, fe

retirer. Dans l'intervalle, Clémentine

" appréhendant le retour de fon enneniie ,

. ,, avec le corfet dont elle étoit mena:cée,

fe

· »

bata de defce.ndre,

&

{e

cacha fous l'ef.:

" calier , ou elle fut bient8t découverre par

· »

fes habits, qu'elle n'avoit pas eu foin de

,, tirer apres elle " ·

O chere Lucie

!

qu'il m'auroit été difficile

de rerenir i ci mes !armes

!

Sir Charles les

voyant couler en abondance , a jugé facile–

ment

a

que1 endroit de la lettre j'érois arrivée.

Concevez, Mademoifelle, m'a-t-il dit d'une

voix altéree, quelles auroient été mes ré–

flexions ,

íi

ma confcience m'avoit reproché

. d'erre volontaire1nent la .caufe de taiit

da

inaux.

Apr~s

m'etre un peu remi[e, j'ai conti–

nué ma lell:ure. " La cruelle Daurana eut

,, la barbarie de tire.r

fa

trifl:e

&

malheu·–

,, r(i'ufe couGne par les bords de

fa

robe, en

" joignant

a

cette violence tomes forres de

: ,, nou'7elles ínenaces. Clémentine ne

réíill:a

. ,,

~int.

A

genoux , comme elle éroit dai:s

." fa

íituation , les mains croifées for

fo

poi-

,, trine , elle demanda grace , non par fes

. •• difcours, mais par fes

yeux,

quo}qu

il

n'en