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Dl1 CH:!V. GaA:NDISSONr
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~
fe
prépar'er pour cette entrevue. Pendant
plus de huit jours
>
elle ne s'étoit occupée
qu{! du deffein de paífer enAngleterre.Apres
de.s efforts inutiles de la p:rrt de celles
qui
vivoient dans le meme lieu ,
fa
mere fet.ile
avoit eu le pouvoir de lui oter cette idée "
en
la
priant
d''Y
renoncer ¡mur
l'
amour d'elle.
Une
fi
prompte foutniffion avoit encouragé
la marquife
a
la reprendre fous
fa
cond:uite.
Mais les acd:s redevenant
fort
vifs,.
&
la
fan–
té d'une mere indulgente
en
étant vifible–
ment ·altérée , un des plus graves médecins
,avoit prononcé qu'il ne falloit ríen efpérer
que de la rigueur. Mad. de Sforce
&
le gé–
néral
s'
étoient déclarés potir le meme avis.
On avoit piis la réfolution de la conduire·
a
Mibn. Cependant elle avo.i-t réclamé avec
tant d'iníl:ances, en demandant la liberté d'al–
ler palfer quelque temps
a
Florence, aupres
de Mad. Bemont , que·
fa
mere avoit encore
obtenu grnce pour elle. Le marquis s'étoit
chargé lui-meme de
la
qmduire
a
Florence,
&
1)'
avoit pas eu de peine
a
faire entrer Mad.
Bemont dans fes vues.
Pendant prt:s
d'un
mois, Clémentine avoic
paru alfez tranquille , fur-tout lorfqu'elle
s'entretenoit de
l'
Angleterre ,
du
chevalier
Grandiffon
&
de fes freurs , avec lefquelles
elle fouhaitoit beaucoup de fa.ire quelque
liaifon. Enftúte le général
l'
é.tant
ve:nu voir ,
avec Mad. de Sforce
~
ils p:irurent tom
d'eu~
fort
offen{es de
la
voir reromber incefl:·un-
. mem fur
les
mémes
fujet:s. lls fe pbignfrent