Previous Page  144 / 442 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 144 / 442 Next Page
Page Background

JJ.f

A

r s

T

o r

.1\

ll

" entre les bras de fon cher

ami '"

Maíg;

dans cette trille lettre ,,

il

ne dit pas un

moc

de

fa

freur.

Sic

Charles fuppofe, pour_expli–

quer ce filence, que Clémemine· n'étant

point

a

Boulogue ,, on cache fon déplorable–

état au feigneur Jeronimo , dans la craime–

d'irrirer fes douleurs.

11

in'a'lu auffi quelque parcie d'une lettre

de Mad. Bernmit, ad.reífée en Anglois, dom

pluúeurs arrides ne fottt pas moiFls affii–

geants. Elles'excufe de ne lui avoi.r pas áonné

plutot des nouvelies de Clémentine, fur une.

!ongue indifpofition qui ne lui a pas permis

<le

fe

procurer les éclairciífements qu'elle

déíiroit. Elle plaint

~erre

cfuere ¡:>erfonne de

n'avoir tiré aucun avantage de fes coudés,

&

la

faute paro:it tomb_e_¡ íur fes compagnons

de voyage, qui l'entretenoient chaque jour

de refpérance efe renco11trer le chevafie•

Grandiífon.Ils 1-'avoientmife pour la feconde

fois dans un couvent

,a

Ca

propre foHicitari011,.

&

le calme qui

~voit

fuccédé pe1'ldant que1-

ques jOHFS, commenc;:oit

a

faire toUt atten–

dre de !'avenir: mais ce changement n'ayant

pas duré plus long-temps que la nouveauté,

UJ11e des religieufes avoit rend.u le i.nal pire

que

jam~s,

en luí propofant,, pour l'éprou–

ver, de clefcendre avec elle au parloir, ou

dlelui avcit promis de lui procurer qi:elque;s

moments d'enrrerien avec un certain genriI–

horn

me Anglois.

Son

imparience étoit deve–

.m.ue

d'autant plus vive, en

fe

voyánt

trompée~

.

qtt'c

lle

a"\lOÍt

employé deux heures en-rieres