DU CH'!V. GttANDISSON.
1.19
·a!ors:., qependant l'honneur m'ordonne...•
mais
jé
ne puis manquer
a
la juíl:ice'
a
la
jgéBérofité :
Be
cs0nfulrer que mon inréi:et
propre... Ces paroles
J
chere Lucie, me re-
' temiífenf encore dans les oreilles. Quel pou–
.voit en erre le fens ?
L'honneur me défend.••
Quoi ! de s'expliquer? Ilm'avoit faitun récit
touchant ; il l'avoit fini : que poHvoit lúi
défendrel'hónneur?
Cependant l'honneur m'or–
donne.
Qui l'empéchoin ·de fu1vYe les loix de
l'honneur?
Maisje nepuis manquera lajuf–
tice
:
pour Clémentine apparemment. Qai
l'oblige d'y manquer?
A
la jujlice
! Je ne-le
-crains pas de vous ,
fir
Charles Grandilfon.
Vot;.re gl01ire fouffre méme d'admettre cette
·efpece d'embaaas dans vos idées, comme
íi
votre oaraé'rere étoit expofé
a
la tentation
d'étre in}ufl:e & que vous euffie!'- befoia
de
vous tenir en garde contre vous-méme.
·
Je ne
pu
is manquer
J
la
générofltl....
pour
qui done?Sans doute pour l'illufl:re ltalienne.
11
lui doit de la cornpaílion. Mais l'aurois-je
mis, par mon ernpreífement, dans 1'obliga–
tion de me le déclarer ; comrne
fi
je fo.uhai–
tois qu'en ma faveur il ·fflt 111oins généreux,
qu'il ne veur l'én:e? Je ne puis foutenir cene'
·penfée. N'eíl:-oe pas comme
s~il
avoit dir·:
Trop tendre Henriette , je vois ce que vous
atte11dez de moi ; mais je dois de la compaf–
·fion, je dois de la générofité
a
Clémenrine.
Cependant, quel tel'me -quecelui de cornpaf–
íion! VerrneufeClémenrine, je m'affiigepo_ur ,
:vous,
que vous- Ne rorouviez
en lui
qu'un
F
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