DU CHl!V. GitANDtS SON.
12r,
~ ras
permis l'enrre'vue que Cl_émenrine av9it
dé1irée avec une -atdéur
G.
1
'prélfante, lorf–
:. qu'ils eurenr apptis g1úl
é~oit
retourné en
·-Anglererre , pour reéueillir
la
fucceflion de
· fon pere, ce furcro!t d'éloignemenr, joirir
a
la mer q,ui faifoir un,obfi¡acle terrible dans
· Ieurs
id~es
, rendir les regrets encore plus ,
' vifs.
Ils~n'irnaginerenr
poihr:d'aune remede,
·pcmr
f~fpendre
un peu les <¡gitarións de Cié-
. mentine) que de
la
tefür ' dans un exeréice
cont:inuel'; enJa faifunr voyager-;carn'ayant
poinr obtenii de yoir M. Grandiffon, elle
en c;onfervoit toujours le meme dé!ir. Ils la
·me,nerent d'abord
a
Nocera,
a
Rome, a
' Naples; enfuire ·a -Florence;
a
Milan)
&
jufqu'a Turin. S'l]S luidonnoienr l'efpérance
de tenconrrer M. Grandiffon, c'eíl: de quoi
je ne fuís pas informée
~
mais il eíl: cerrain
-qu'elle
fe
tlarroir de le voir
1
a
la fin de chaque
. voyage,
&
que cetre atrenre larendoir plus
tranquille dans
fa
marche. Elle étoit quelque–
, fois accompagnée de
la
marquife,
a
qui l'on
avoit jugé q_ue l'air
&
le mouvemenr étoienr
· aufli néce!faires pour fa famé , que· pour
. celle de
fa
fille. Qu_elquéfois c'étoit Mad. de
Storce & d'autres perfonnes de la famille,
qui compofoient fon efcorre. Mais ces voya–
. ges ayanr celié depuis plus de trois mois , la
· jeune malade les accufe de l'avoir trompée.
-Elle eíl: dev.enue forr ímpatiente. Elle a renré
deux
fo
is des'échapper.Leurs crainres les ont
portés
a
l'enfermer étroitement. Ils
l'
avoieut
-mife d'abord dans un couvent ,
a
la
folli·
F ,