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nu-

CH'!!"V.

G11.ANr>1ssoN. qr

"VU

parol~re.

C'ét0it

lui rom ei1tier;

fa

m©–

deíl:ie ,

fa

polireífe, avec l'air aifé néanmoins,

&

la bonne grace ql!le je ne puis décrire. Son

premier mouvement m'a

fuit

croire

d'ab01~d

q,u'il alloit prendre une de mes mains ,

&

je

vous

aíf

ure qu'elles ne

fe

font retirées ni

l'une ni

l'

autre. Par quel art fait-il joindre

a

des manieres íi ouvenes, un refpeél:,q\!Ú

fatisferoir une princeífe.

·

·

.

Apres le déjeuné, M.

&

Mad. Reves ayamt

été appellés pour le chevalier Alleílris

&

nicce,qui donnentordinairement lematin

a

lcurs viíites, je fuis demeurée feule avec íir

Ch:irles. Alors , d'un air également civil

&

familier, il

rn'a

tenn ce difcours.

Dans

le

dernier enrrer:ien que

j'ai

eu avec

m1fs

Byron, je lui ai.fait un récit

fort

tendre.

J'

~tois

sur qu'il exciteroit

>

dans

Ul1'

creur tel

que

le

fom,

une généreufe compaffion pour

une des premieres perfonnes de fon fexe,

&

je

me Cuis flané que

n'

ayant ríen

a

me repro–

cher de téméraire ou d'indifcret,

j'

obriendrois

auffi quelque part

a

la pitié.

Il

rn'

a paru

>

Madern.oifelle~.que

cerremalheureufe hifioire

vous avoit feníiblemenr. touchée;

&

par mé–

.nagement pourvous, (pern1errez que }'ajoure

auíli pour moi-meme)

j'

ai

prié le doél:eur

Badet de vol!ls expliquer mille chofes

for

·lefquellit3 je ne pouvois- m'étendre comme

lui.

Il

m'a

ren~u

compre de tout ce qu'il

vous a communiqué. Je me fouviens de la

peine que mon récit vous a caufée ,

&

je

.ne

douce:point

que dans

le metne fontim.e-m:

f

6